Un pape venu de loin, parfois contesté derrière l'image d'humilité
La polémique avait accompagné l'élection de Benoît XVI au Vatican en avril 2005. Son passé passait mal. En une sorte de répétition, les interrogations fusent déjà après l'avènement, mercredi 13 mars 2013, du 266ème pape, Jorge Mario Bergoglio, 76 ans. Pourtant ce choix n'aurait pas dû être une telle surprise. L'Argentin avait été déjà le dernier cardinal en lice face à Josef Ratzinger lors du dernier conclave. Jésuite austère, considéré comme modéré et de tendance réformiste, le pape François, derrière les louanges d'humilité et d'austérité, ne fait pas pourtant pas l'unanimité dans le monde civil : trop nationaliste durant le conflit des malouines, trop loyaliste durant la meurtrière dictature du général Videla, jugé aujourd'hui pour les 30 000 disparus de son règne.