Tareek possède deux hectares de terre et cultive des tomates. Ses revendications, comme tous les autres agriculteurs, sont une aide du gouvernement pour les engrais et l’eau. Il travaille en famille et n’a pas d’ouvriers agricoles à payer. « Je revends la production aux coopératives à deux LE le kilo. Après, je sais que ça se revend bien plus cher sur les marchés. ll n’y a aucune politique de prix dans ce pays ! Et les intermédiaires se gavent ! En cinq ans, le prix des légumes, de la viande, des céréales a flambé ! Et nous, nous gagnons pareil ! Où est allé tout cet argent ? C’est cela la corruption de Moubarak. On espère vraiment que ça va changer. »