Une otage suisse détenue au Mali aurait été tuée par ses ravisseurs

Une otage suisse détenue au Mali est décédée et "aurait été tuée" par ses ravisseurs, a annoncé vendredi 9 octobre le département fédéral des Affaires étrangères (DFAE) suisse dans un communiqué.
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Membres des forces de sécurité malienne à l'aéroport de Bamako le 8/10 jour de l'arrivée des otages
Capture d'écran d'une vidéo montrant un soldat des forces de sécurité maliennes éloignant les médias du passage du convois transportant les otages libérés depuis l'aéroport de Bamako vers leurs familles. 8 octobre 2020.
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"C'est avec une grande tristesse que j'ai appris la mort de notre concitoyenne", a déclaré le conseiller fédéral Ignazio Cassis, cité dans le communiqué, ajoutant: "Je condamne cet acte cruel et exprime mes plus sincères condoléances aux proches de la victime".

Le ministère ne précise pas l'identité de l'otage et indique que ce sont les autorités françaises qui ont informé les autorité suisses "ce vendredi après-midi" que l'otage "aurait été tuée par les ravisseurs de l'organisation terroriste islamiste Jama'at Nasr al-Islam wal Muslim (JNIM) il y a environ un mois".

Les autorités françaises "ont été informées de cette exécution par l'intermédiaire de l'otage française récemment libérée", Sophie Pétronin, précise le communiqué du ministère.

Mme Pétronin, dernier otage français dans le monde, est arrivée vendredi à la mi-journée en France après quatre années de détention au Mali aux mains de jihadistes.