Fil d'Ariane
#VeldHiv - Survivre à la rafle
— CRIF (@Le_CRIF) July 16, 2021
A quelques jours de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv, nous donnons la parole à celles et ceux qui ont vécu ces terribles journées du 16 et 17 juillet 1942.
Arlette Testyler
Ecoutez son témoignage intégral : https://t.co/23FXrgUTOd pic.twitter.com/SyyM0JacqC
Arlette est emmenée dans un bus vers le « centre primaire » : le Vélodrome d’Hiver. Le complexe sportif de la rue Nétalon, conçu pour accueillir 12 000 personnes, se retrouve vite surchargé.
« Vous connaissez l’enfer de Dante ? C’était dantesque. Rien n’avait été préparé, on n’avait pas à boire, on n’avait rien à manger, les sanitaires… Ce qu’une enfant de mon âge a pu voir, les suicides, les femmes qui se blessaient volontairement en espérant se faire rapatrier dans des hôpitaux, ce qui ne servait strictement à rien. On a vu arriver des nourrissons, des femmes qui accouchaient, qui étaient sur le point d’accoucher, des gens hurlaient, il y avait des hurlements, les micros qui marchaient toute la journée, la lumière qui était allumée jour et nuit… »
"Je fais partie des dinosaures de la Shoah. Après nous, il n’y aura plus rien. Il reste l’Histoire, à condition qu’elle ne soit pas déformée, ni rejetée par les révisionnistes. Tout cela me fait peur et me met en colère." https://t.co/jbZIQBeWXH
— Anne-Laure Le Jan (@A2LJ) July 12, 2022