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©TV5MONDE/Pascale Achard
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Vidéo - En Roumanie, Viorica Dancila, première femme à la tête du gouvernement

A 54 ans, Viorica Dancila devient la première femme cheffe d'un gouvernement en Roumanie. Le président a nommé cette eurodéputée sur proposition du PSD, un parti dirigé par Liviu Dragnea, personnalité controversée qui a contraint à la démission les deux précédents chefs du gouvernement, en seulement sept mois.
C'est une première en Roumanie, une femme prend la tête du gouvernement.
L'eurodéputée Viorica Dancila, a été nommée mercredi au poste de Premier ministre. Elle remplace Mihai Tudose, remercié en début de semaine par le parti social démocrate au pouvoir.
 
Pour nous, pour la Roumanie et pour le peuple roumain,  il est  important de mettre en oeuvre le programme du gouvernement, et de gérer comme il le faut l'année 2018.

Victoria Dancila, future Première ministre roumaine (parti social-démocrate)
Un gouvernement qui peine en effet à trouver sa voie.  Après le vote de confiance du Parlement, prévu le 29 janvier prochain, Viorica Dancila sera la troisième  dirigeante depuis la victoire des sociaux démocrates aux légistatives fin 2016. 
Le président roumain, non sans hésitation, a finalement donné son accord, préférant éviter une nouvelle crise politique.
 

Les deux gouvernements formés par le PSD ont échoué. Ils ont maintenant une nouvelle chance de prouver qu'ils savent ce qu'ils veulent.

Klaus Iohannis, Président de la Roumanie (parti national libéral)
Inconnue du grand public, la future Première ministre est une fidèle de l'homme fort du parti social-démocrate roumain, Livio Dragnea. Ce dernier reste inéligible à ce poste en raison d'une condamnation pour fraude électorale. Livio Dragnea qui a éjecté les deux prédécesseurs de Viorica Dancila en raison de divergence de point de vue. 

Viorica Dancila, elle,  s'est surtout distinguée en défendant au Parlement européen, en février dernier, une réforme controversée du code pénal roumain. Réforme qui aurait permis à certains politiques responsables de corruption d'échapper à des poursuites. Elle a aussi appuyé la réforme de la justice votée au Parlement roumain en décembre dernier. Une  loi restreignant pour ses détracteurs l'indépendance des magistrats et du parquet anticorruption qui a aussi suscité des manifestations dans le pays.