Fil d'Ariane
C'est un rendez-vous en terre amie. Pour la dernière étape de sa tournée au Moyen-Orient, le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, a choisi Israël. Une terre sainte pour ce fervent évangélique, très proche des chrétiens sionistes américains.
A ses côtés, Benyamin Netanyahu, Premier ministre israélien. Les deux hommes se connaissent bien : Mike Pence serait à l'origine de la décision de la Maison blanche de décréter Jérusalem capitale d'Israël.
J'ai eu le privilège au cours des années de venir ici avec des centaines de dirigeants du monde et de leur dire à tous 'bienvenue à Jérusalem, capitale d'Israël'. C'est la première fois que nous sommes deux dirigeants à dire ces trois mots : 'Jérusalem, capitale d'Israël'.
Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien
C'est un grand honneur de pouvoir vous appeler mon ami.
Mike Pence, Vice-président américain
La visite se poursuit au Parlement israélien, où Mike Pence est accueilli sous un tonnerre d'applaudissements.
Mais à peine commencé, son discours est interrompu : des gardes de la Knesset se précipitent sur des députés arabes israéliens et arrachent leur affiches proclamant Jérusalem capitale de la Palestine.
Les parlementaires sont expulsés manu militari sous le regard amusé des membres du gouvernement. L'incident dure à peine quelques secondes, et Mike Pence peut reprendre son discours : "Dans les semaines à venir, notre administration va continuer de mettre en pratique son projet d'ambassade des États-Unis à Jérusalem et l'ouverture de cette ambassade va avoir lieu avant la fin de l'année prochaine."
Washington insiste sur son désir de poursuivre l'effort de paix. Mais son parti-pris pro-israélien a torpillé toute possibilité de négociations avec l'Autorité palestinienne.