La guerre en Syrie cristallise les discordes de la communauté internationale accentuées par les bombardements, mercredi 28 septembre, de deux hôpitaux dans des quartiers rebelles d'Alep. Anas Chaker de l'Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux raconte la situation des médecins sur le terrain.
"La situation à Alep et en Syrie en général est catastrophique depuis bientôt 5 ans avec un bombardement presque quotidien ", explique le Syrien Anas Chaker sur le plateau de TV5MONDE. "Il faut prendre en charge des victimes dans une situation de chaos."
Porte-parole de l'Union des Organisations de Secours et Soins Médicaux il raconte que "plus de 800 médecins et secouristes sont morts depuis le début de la guerre. (...) Rien que la semaine dernière, l'UOSSM a perdu 5 de ses membres en mission." Les bombardements des aviations syriennes et russes ne font qu'augmenter le nombre de victimes."
Il fait ainsi référence aux récents bombardements qui ont touché deux hôpitaux de quartiers rebelles d'Alep.
La solution selon Anas Chaker ? "Arrêtez les bombardements et ouvrir un couloir humanitaire pour soulager et sauver le peu de gens qui sont toujours sur place."
Il souligne que le plus "difficile, c'est de gérer les enfants qui sont les premières victimes de cette guerre avec les femmes."
Clairement, le corps médical manque de personnels : "A Alep, il n'y a que 30 médecins qui assurent l'urgence permanente." Trop peu.