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- Vidéo - Web Summit : la technologie peut-elle vole...
Cet entrepreneur suisse peut-il sauver la planète ? Ce n'est sûrement pas son ambition mais Christoph Gebald est venu ici au Web Summit de Lisbonne pour montrer que la technologie qu'il a développé peut apporter sa pierre à la lutte contre le réchauffement :
Son entreprise sait absorber le CO2, le grand ennemi du climat. Le PDG de Climeworks assure que "(le) produit est déjà en fonctionnement. Nous avons installé un grand site industriel en Suisse qui capture environ 1 000 tonnes de CO2 par an dans l'atmosphère."
Pour Christoph Gebald, les entreprises du numérique peuvent aussi avoir un impact positif : "je suis ici au Web Summit pour dire aux gens qu'il y a des solutions, et que le domaine technologique peut aider à résoudre nos problèmes de climat."
Aujourd'hui, ce que l'opinion retient de l'impact des nouvelles technologies, ce sont ses impacts négatifs sur la planète : des minerais extraits par des travailleurs exploités, des émissions de gaz à effet de serre pour la fabrication de produits à la durée de vie limitée.
L'ancien président français, François Hollande, était justement au Web Summit pour demander aux 60 000 participants de soutenir l'effort de solidarité.
>> Voir notre vidéo : François Hollande, l'ex-président en quête d'initiatives numériques innovantes
Parmi les solutions mises en avant cette année au Web Summit : l'intelligence artificielle. Elle pourrait servir à analyser des millions de données récoltées par différentes technologies. Et parfois il y a urgence, comme lors d'une crise humanitaire par exemple.
Robert Opp, directeur de l'innovation au Programme Alimentaire Mondial, émanation de l'ONU, prend l'exemple d'une crise humanitaire : « Nous avons commencé à utiliser des drones pour prendre des images du terrain après une catastrophe, et comprendre combien de maisons sont détruites, quelles routes sont utilisables, des choses comme ça. Mais ces drones récoltent beaucoup trop de données. Si l'on pouvait utiliser l'intelligence artificiel pour analyser ces données, on pourrait obtenir une image en temps-réel de ce qui se passe au sol. »
Le programme alimentaire mondial utilise aussi l'identification biométrique pour venir en aide à certaines populations, notamment au Bangladesh.
Autant de technologies développées parfois par de petites structures. Comme Screen Seed, basé en région parisienne. L'équipe française développe un scanner capable d'analyser en temps réel le résultat d'expériences sur des semences agricoles, avec l'objectif de faire disparaître les pesticides :
Des startups, présentes à Lisbonne, qui ont compris que le numérique ne doit pas être réservé aux nantis.