Élections présidentielles en Roumanie : l'extrême droite grande favorite

Les élections présidentielles en Roumanie s'annoncent comme un duel serré entre deux visions opposées pour l'avenir du pays. George Simion, leader du parti d'extrême droite AUR (Alliance pour l'unité des Roumains), et Nicusor Dan, maire de Bucarest, s'affrontent pour la présidence, chacun incarnant des idéologies opposées qui divisent l'électorat.

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Un Nationalisme Inspiré de Trump contre un programme libéral pro-européen

George Simion, a rencontré un fort succès lors du premier tour avec près de 41 % des voix. Il se présente comme le candidat du changement radical. Inspiré par Donald Trump, il utilise des phrases choc et une présence marquée sur les réseaux sociaux pour séduire les électeurs déçus par les partis traditionnels. 

Lors d'une conférence de presse à Paris, aux côtés de Marion Maréchal-Le Pen, figure de l'extrême droite française, George Simion a affirmé avec confiance qu'il serait le prochain président de la Roumanie. Cependant, sa route vers la présidence n'est pas toute tracée, car il doit encore battre son adversaire centriste Nicusor Dan qui propose une vision libérale et proeuropéenne pour la Roumanie. 

Le maire de Bucarest mise sur un programme qui promet de renforcer les liens avec l'Europe, une stratégie qui semble séduire une partie de l'électorat. Son dernier meeting à Bucarest a attiré des milliers de personnes, témoignant d'un soutien populaire significatif. 

Cette campagne électorale a également pris une dimension internationale, avec plusieurs leaders européens, dont Emmanuel Macron, exprimant leur soutien à Nicusor Dan. Le président français a par ailleurs critiqué les ingérences dans les élections, ce qui a provoqué une réaction virulente de George Simion. Il dénonce à son tour ces interventions et les qualifie comme contraires à l'esprit d'une Europe unie.

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Un autre facteur déterminant dans cette élection est le vote de la diaspora roumaine, qui représente près de 20 % de la population. Leurs voix pourraient bien faire pencher la balance dans ce second tour décisif.