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À Gaza les civils risquent leur vie pour une aide alimentaire

Des incidents tragiques sont survenus récemment autour des centres d'aide humanitaire à Gaza. Ces événements qui soulèvent des questions cruciales sur la sécurité des civils et l'utilisation de l'aide alimentaire dans les conflits.

Il y a quelques jours, à l'hôpital Nasser — situé à Khan Younès-, des familles gazaouies pleuraient la perte de leurs proches, tués près de Rafah. Les victimes tentaient de rejoindre un centre d'aide humanitaire. Selon la défense civile de Gaza, 46 personnes ont été tuées ce jour-là par des tirs israéliens à proximité des points de distribution d'aide. La situation est d'autant plus alarmante que 60 % des blessés transférés à l'hôpital de campagne de la Croix-Rouge sont dans un état critique, avec peu d'espoir de survie.

La nourriture comme arme 

Face à cette tragédie, des appels ont été lancés pour dissuader les citoyens de se rendre dans ces centres humanitaires, qualifiés de zones dangereuses. La Fondation humanitaire de Gaza, soutenue par Israël et les États-Unis, est chargée de la distribution de l'aide, mais elle est critiquée par des organisations comme Médecins sans frontières, qui l'accusent de contribuer à des massacres.

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L'ONU a dénoncé l'utilisation de la nourriture comme arme à Gaza, la qualifiant de crime de guerre. Les civils, en quête d'un repas pour leurs familles, ne devraient pas risquer leur vie. Parallèlement, le journal israélien Haaretz a publié une enquête incluant des témoignages de soldats israéliens affirmant avoir reçu l'ordre de tirer sur les civils près des centres d'aide. Le gouvernement israélien a fermement démenti ces accusations.

Selon le Hamas, plus de 550 personnes auraient été tuées dans des circonstances similaires depuis la fin du mois de mai, coïncidant avec la reprise des distributions d'aide alimentaire. Ces chiffres soulignent l'urgence d'une intervention internationale pour protéger les civils et garantir un accès sécurisé à l'aide humanitaire.