À une semaine de la présidentielle, plusieurs personnalités, dont la Présidente de l'Assemblée Nationale et les chefs des Eglises ont demandé la suspension des élections au lendemain de manifestations violemment réprimées à coups de gaz lacrymogènes qui ont fait 16 blessés. Ils évoquent un risque de crise irréversible, meurtrière et fratricide.