Fil d'Ariane
Le pape François se rend ce vendredi 25 janvier 2018 dans une prison pour mineurs du Panama, lors d'une troisième journée des JMJ placée sous le signe de la charité, au lendemain d'une séquence plus "politique".
À l'occasion de ce rendez-vous mondial de la jeunesse catholique, organisé jusqu'à dimanche dans ce pays d'Amérique centrale, François a tenu à consacrer un moment à des jeunes marginaux. Le souverain pontife doit confesser certains de ces détenus, qui, de leur côté, lui offriront leurs peintures.
"Je lui dirai que je l'ai peint avec beaucoup de tendresse et spécialement pour lui. Pour moi, c'est une fierté qu'il vienne dans cet endroit pour diffuser son message", déclarait en novembre à l'AFP un de ces jeunes détenu pour homicide dans le centre de Pacora, à une quarantaine de kilomètres de la capitale panaméenne. La loi panaméenne interdit de révéler l'identité d'un mineur emprisonné.
La veille, au cours d'une journée nettement plus "politique", le souverain pontife a appelé à éviter d'infliger d'"autres souffrances" aux Vénézuéliens, après le brusque regain des tensions à Caracas, et incité l'Église à aider les fidèles à "dépasser les peurs et les méfiances" vis-à-vis des migrants latino-américains.
Et François a alors mis de nouveau en garde ceux qui érigent des murs :Le père des mensonges, le diable, prefère toujours un peuple divisé. C'est le maître de la division. Il craint ceux qui apprennent à travailler ensemble et on peut reconnaitre les personnes ainsi : ceux qui construisent des ponts et ceux qui construisent des murs. Vous voulez être des constructeurs de ponts, n'est ce pas ?