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Direct DIRECT : Les combattants de Wagner quittent le QG militaire de Rostov qu'ils occupaient

Les combattants du groupe Wagner, qui occupaient depuis la matinée le QG militaire russe de Rostov, dans le sud-ouest de la Russie, ont commencé à quitter les lieux dans la soirée. Les hommes d'Evguéni Prigojine partaient à bord de minibus, tandis que les chars positionnés n'avaient, eux, pas encore bougé.

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Evguéni Progojine

Dans cette image tirée d'une vidéo, Evguéni Prigojine, chef du groupe paramilitaire Wagner, enregistre un message depuis Rostov, en Russie, le 24 juin 2023. @Bureau de presse de Prigojine via AP 

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17:21
CONFLIT

Prigojine annonce que ses hommes "rentrent" dans leurs camps pour éviter un bain de sang"

Le président bélarusse dit avoir négocié samedi avec le chef de Wagner l'arrêt des mouvements des troupes du groupe paramilitaire en Russie et d'éviter toute nouvelle escalade. "Evguéni Prigojine a accepté la proposition du président du Bélarus Alexandre Loukachenko d'arrêter les mouvements des hommes armés de la société Wagner et des mesures pour une désescalade des tensions", a indiqué le canal Telegram officieux de la présidence bélarusse, Poul Pervogo.
 

16h39
Faiblesse

La faiblesse de la Russie est "évidente", selon le président ukrainien

La mutinerie armée du groupe Wagner illustre la faiblesse de la Russie, pays plongé dans "le mal et le chaos", a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, brocardant le président russe et estimant que l'Ukraine protégeait le reste de l'Europe.

La Russie a utilisé la propagande pour masquer sa faiblesse et la stupidité de son gouvernementVolodymyr Zelensky, président de l'Ukraine

Dans sa première réaction aux évènements en Russie, Volodymyr Zelensky a noté que celui qui "choisit le chemin du mal s'autodétruit", faisant référence à Vladimir Poutine qui, selon lui "envoie des centaines de milliers de personnes à la guerre pour finalement se barricader dans la région de Moscou pour se protéger de ceux qu'il a lui-même armés"

"La faiblesse de la Russie est évidente. Une faiblesse totale", a-t-il estimé dans un message sur les réseaux sociaux, "il est tout aussi évident que l'Ukraine est capable de protéger l'Europe contre une contamination par le mal et le chaos russe".

"La Russie a utilisé la propagande pour masquer sa faiblesse et la stupidité de son gouvernement. Et maintenant, le chaos est tel que plus personne ne peut mentir à son sujet", a-t-il encore noté.

Son chef de la diplomatie Dmytro Kouleba a exhorté les Occidentaux à donner plus d’armes à l’Ukraine pour que son armée puisse "mettre fin au mal" russe: "Ceux qui ont dit que la Russie était trop forte pour perdre : regardez maintenant. Il est temps d'abandonner la fausse neutralité et la peur de l'escalade. Donnez à l'Ukraine toutes les armes nécessaires ; oubliez l'amitié ou les affaires avec la Russie. Il est temps de mettre un terme au mal que tout le monde méprisait mais avait trop peur pour abattre".

Pour le ministère ukrainien de la Défense, la mutinerie en Russie signifie que "l'empire s'effondre". "La tyrannie de Poutine est sur la bonne voie", a ajouté le ministère sur Telegram avant de se moquer des soldats russes en les appelant à ne pas combattre l’Ukraine mais à choisir leur camp entre Wagner et l’armée russe.

"Le ministère de la Défense de l'Ukraine s'interroge de savoir pourquoi les soldats russes sont encore dans les tranchées, plutôt que de venir en aide à leurs camardes, que ce soit d'un côté du conflit ou de l'autre. Ca serait plus sûr pour eux que de confronter l'armée ukrainienne", a-t-il ironisé sur Twitter.

"Pouchkine a écrit un jour: + À Dieu ne plaise de voir une révolte russe, insensée et impitoyable+. J’espère que c’est justement ce que nous allons voir", a renchéri sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk. 

16h35
Pays occidentaux

Joe Biden a parlé avec plusieurs dirigeants occidentaux de la situation en Russie

Le président américain Joe Biden s'est entretenu par téléphone de la situation en Russie avec ses homologues français Emmanuel Macron, allemand Olaf Scholz et britannique Rishi Sunak, a indiqué samedi la Maison Blanche.

"Les dirigeants ont parlé de la situation en Russie. Ils ont affirmé leur soutien inébranlable à l'Ukraine", ajoute la Maison Blanche dans un communiqué.

16h11
Diplomatie

Paris déconseille "formellement" aux Français tout déplacement en Russie, selon le ministère des Affaires étrangères

Le ministère français des Affaires étrangères déconseille "formellement" aux Français tout déplacement en Russie, où le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, est entré en rébellion. 

"Compte tenu de la très forte volatilité de la situation militaire et sécuritaire, ainsi que de la décision prise d'appliquer le régime de l'opération antiterroriste à Moscou et dans certaines régions de la Russie, tout déplacement dans ce pays est formellement déconseillé", a écrit le ministère sur son site internet.

15h58

Le chef militaire ukrainien dit à son homologue américain que sa contre-offensive se passe comme prévu

Le commandant en chef de l'armée ukrainienne Valery Zaloujny a assuré au chef d'état-major interarmées américain Mark Milley que la contre-offensive ukrainienne lancée contre les forces de Moscou se passait comme prévue. 

"Nous avons discuté en détail de la situation tout au long de la ligne de front. Je lui ai parlé de l'offensive et des actions offensives de nos unités. Je l'ai informé du fait que l'opération se déroule conformément aux plans", a déclaré le général ukrainien, selon un communiqué.

15h39
Déclaration russe

Situation "difficile" à Moscou, lundi décrété chômé, selon le maire

Le maire de Moscou a estimé que la situation était "difficile" dans la capitale russe, vers laquelle marchent les forces rebelles du groupe paramilitaire Wagner, et décrété lundi jour chômé pour limiter les déplacements.

"La situation est difficile", a reconnu sans ambages Sergueï Sobianine. "Afin de minimiser les risques (...), j'ai décidé de déclarer lundi jour chômé", sauf pour certaines activités et les services municipaux, a ajouté le maire. Il a appelé les Moscovites à "limiter autant que possible" leurs déplacements dans la ville et prévenu que la circulation pourrait être "bloquée" sur certaines routes et dans certains quartiers.

15h11
Mise en garde

Moscou met en garde l'Occident contre toute tentative de "profiter" de la situation

La Russie a mis en garde samedi les pays occidentaux contre toute tentative de "profiter" de la rébellion du groupe paramilitaire Wagner pour pousser leurs desseins "russophobes", assurant que la mutinerie n'empêcherait pas Moscou d'"atteindre ses objectifs" en Ukraine.

"Nous mettons en garde les pays occidentaux contre toute (tentative) de profiter de la situation intérieure en Russie pour atteindre leurs objectifs russophobes. De telles tentatives seraient futiles", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. "Tous les objectifs de l'opération militaire spéciale (en Ukraine) seront atteints", a-t-il ajouté.

14h16

Des combattants de Wagner dans la région de Lipetsk, au sud de Moscou (gouverneur)

Des combattants du groupe paramilitaire Wagner sont entrés dans la région de Lipetsk, située à environ 400 km au sud de Moscou, ont annoncé les autorités locales, ce qui confirme leur progression en direction de la capitale russe.

Des éléments de Wagner "sont en train de se déplacer sur le territoire de la région de Lipetsk", a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Igor Artamonov. "Les agences de maintien de l'ordre et les autorités (...) prennent toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de la population. La situation est sous contrôle", a-t-il assuré.

Les autorités de la région de Lipetsk avaient déjà appelé plus tôt les habitants à rester chez eux.

Depuis l'annonce de la rébellion du groupe Wagner vendredi soir, leurs forces ont été repérées dans trois régions russes : Rostov, Voronej et Lipetsk.

Selon l'un des blogueurs militaires russes les plus populaires, "Rybar", dans la région de Lipetsk, les combattants de Wagner "ont dépassé la ville d'Ielets", située à 340 km de Moscou, avec l'intention apparente de tenter de traverser un pont au-dessus de la rivière Oka et de poursuivre leur marche par l'autoroute reliant le sud du pays à la capitale russe.

Les principaux postes de contrôle mis en place par les forces de l'ordre russes dans la foulée du déclenchement de la rébellion de Wagner sont situés aux abords de ce pont, a affirmé la chaîne Telegram "Rybar" ("Pêcheur"), un blogueur proche des cercles militaires russes qui compte plus d'un million d'abonnés.

Selon cette même source, d'autres unités de Wagner sont en train de marcher à travers la région de Voronej où le "régime d'opération antiterroriste" a été instauré samedi. Le gouverneur de cette région frontalière de l'Ukraine y a fait état d'activités de "combat" samedi.

Enfin, le dirigeant du groupe Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé que ses hommes avaient pris "sans un coup de feu" le QG militaire à Rostov, dans le sud de la Russie, et y contrôler plusieurs sites militaires.

Selon la chaîne "Rybar", des régiments tchétchènes dépêchés par l'homme fort de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov pour réprimer la mutinerie "dans les zones de tension" en Russie ont été vus aux abords de Rostov dans l'après-midi.

Ces informations n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante.

14h14

La région russe de Kalouga, près de Moscou, annonce des restrictions sur les déplacements

La région russe de Kalouga, au sud de Moscou, a introduit des restrictions sur les déplacements face à la rébellion du groupe armée Wagner, qui a entamé une marche sur la capitale russe.

"Le quartier général opérationnel a décidé de temporairement introduire des restrictions de transport automobile sur les routes de la région situées dans les territoires limitrophes des régions frontalières avec celle de Kalouga, (soit) les régions de Toula, Briansk, Orlov et Smolensk" qui sont au sud, à l'est et à l'ouest de Kalouga, a dit le gouverneur Vladislav Chapcha. La capitale régionale de Kalouga est à 180 km de Moscou.

14h01

La Lettonie annonce renforcer la sécurité à ses frontières, ne plus laisser entrer les Russes sur son territoire

Le président élu de la Lettonie, Edgars Rinkevics, a annoncé que son pays avait renforcé la sécurité à ses frontières, face à la mutinerie en cours en Russie, et qu'il ne laissait plus entrer les Russes sur son territoire.

"La Lettonie suit de près l'évolution de la situation en Russie (...). La sécurité aux frontières a été renforcée", a-t-il twitté, précisant que la délivrance de visas ou l'entrée de Russes venant de Russie était suspendue.

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13h17
Déclaration

Rébellion en Russie: Washington "en étroite coordination" avec ses alliés (département d'Etat)

Les Etats-Unis vont rester "en étroite coordination" avec leurs alliés après un premier échange de vues avec les pays du G7 sur la situation en Russie, a affirmé samedi le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

"Les Etats-Unis vont rester en étroite coordination avec leurs alliés et partenaires alors que la situation continue d'évoluer" après l'annonce d'une rébellion armée du groupe paramilitaire Wagner contre les forces russes, qui ne "change rien" au soutien à l'Ukraine, a-t-il dit.

13h08
Mise en garde

la rébellion de Wagner, un "cadeau" fait à l'Occident, selon Minsk

La Biélorussie a qualifié samedi de "cadeau" fait à l'Occident la rébellion armée du groupe paramilitaire Wagner, en cours en Russie, en mettant en garde contre une "catastrophe".

"Toute provocation, tout conflit interne dans les rangs militaires ou politiques, dans le champ de l'information ou dans la société civile, c'est un cadeau fait à l'Occident", a déclaré le Conseil de sécurité nationale biélorusse, dans un communiqué rendu public par la diplomatie de ce pays allié de la Russie. "Cela peut aboutir à une catastrophe", a-t-il ajouté, appelant à écouter "la voix de la raison".

12h47
Soutien

Le Kremlin dit avoir le soutien d'Erdogan après l'avoir informé de la mutinerie en Russie

Le président russe Vladimir Poutine a reçu samedi le "plein soutien" de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan lors d'un entretien téléphonique consacré à la rébellion armée du groupe Wagner en cours en Russie, a déclaré le Kremlin.

Lors de son entretien avec Recep Tayyip Erdogan, qui a survécu à une tentative de putsch en 2016, Vladimir Poutine a "donné des informations sur la situation dans le pays en lien avec une tentative de rébellion armée", selon un communiqué du Kremlin. Le président turc "a exprimé son plein soutien pour les mesures prises" par Vladimir Poutine, d'après la même source.

12H45
Troupes

Rébellion en Russie : Kadyrov annonce envoyer ses hommes dans les "zones de tension"

Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a annoncé samedi envoyer ses hommes dans les "zones de tension", au moment où la Russie fait face à une rébellion armée du groupe paramilitaire Wagner, notamment à Rostov, dans le sud du pays.

"Les combattants du ministère de la Défense et de la Garde nationale tchétchènes se sont déjà rendus dans les zones de tension. Nous ferons tout pour préserver l'unité de la Russie et protéger son statut d'Etat", a déclaré sur Telegram Ramzan Kadyrov, dont les hommes ont été très actifs dans l'offensive russe en Ukraine.

12h36
G7

les chefs de la diplomatie du G7 se sont entretenus pour un "échange de vues" (Borrell)

Les ministres des Affaires étrangères du G7 se sont entretenus samedi pour "échanger leurs vues sur la situation en Russie", où le chef de la milice Wagner Evguéni Prigojine est entré en rébellion contre les troupes régulières, a annoncé le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell. 

Il n'a livré aucun détail sur le contenu de ces échanges. Berlin a confirmé que la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock "venait de s'entretenir de la situation" avec ses homologues des puissances du G7.

Qui anime ce direct ?

AFP