Direct terminé le 19 juin à 20H30
Direct démarré le 19 juin à 5H00

DIRECT-Ukraine : la contre-offensive ukrainienne continue sa progression vers le front sud

Un total de "huit localités ont été libérées" en deux semaines, dont celle de Pyatykhatky, située sur le front sud du conflit, et 113 kilomètres carrés de territoire reconquis, a déclaré la vice-ministre de la Défense Ganna Maliar. Mais selon certains analystes militaires, l'Ukraine n'a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive.

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conquete de Kiev

Un char ukrainien se dirige vers une position près de Bakhmout, région de Donetsk, en Ukraine, le 17 juin 2023. @AP Photo/Libkos

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19h57
Nucléaire

La Norvège va consacrer plus de 20 millions d'euros à la sûreté nucléaire en Ukraine

La Norvège annonce qu'elle consacrerait 250 millions de couronnes (près de 21,5 millions d'euros) à la sûreté nucléaire en Ukraine sur fond de craintes autour de la centrale de Zaporijjia après la destruction d'un barrage. Cela fait suite à une rencontre entre le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et la ministre des Affaires étrangères Anniken Huitfeldt.

"La guerre illégale initiée par la Russie pose une menace à la sûreté et à la sécurité nucléaires en Ukraine", a souligné le ministère norvégien des Affaires étrangères dans un communiqué. "Un accident nucléaire en Ukraine aurait des conséquences non seulement pour l'Ukraine elle-même mais aussi au-delà de ses frontières", ajoute-t-il.

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L'aide sera répartie entre une contribution de 100 millions de couronnes à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pour permettre à ses experts de maintenir leur présence sur plusieurs sites nucléaires en Ukraine dont Tchernobyl et Zaporijjia, et une enveloppe de 150 millions pour renforcer la sûreté des installations.

Elle sera prélevée dans le "programme Nansen", un plan d'aide pluriannuel qui prévoit la fourniture par la Norvège de 75 milliards de couronnes d'aide civile et militaire à l'Ukraine sur la période 2023-2027.

Cette annonce survient dans un contexte d'inquiétudes pour la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée depuis l'année dernière par les Russes, après la destruction du barrage de Kakhovka sur le Dniepr, le grand fleuve ukrainien, dont l'eau était utilisée pour refroidir ses six réacteurs.

La situation y est "grave" mais en cours de stabilisation, avait estimé le chef de l'AIEA, Rafael Grossi, lors d'une visite sur place le 15 juin.

L'AIEA dispose en permanence d'une équipe d'experts dans cette centrale, par ailleurs visée par des bombardements et coupée du réseau électrique à plusieurs reprises.

18h40

Un système SAMP/T de défense sol-air moyenne portée livré en Ukraine

Un système de défense sol-air de moyenne portée SAMP/T, de fabrication franco-italienne, a été livré en Ukraine où il est désormais opérationnel.
Paris avait annoncé début février la livraison de cet équivalent du Patriot.
"Je suis heureux de pouvoir vous annoncer avec ma collègue italienne Giorgia Meloni que le SAMP/T franco-italien est désormais déployé et opérationnel en Ukraine, où il protège des installations clés et des vies", a déclaré Emmanuel Macron dans un discours à Paris sur la défense aérienne et anti-missiles de l'Europe.

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Le SAMP/T MAMBA est le premier système antimissiles européen de longue portée. Il est censé aider l'Ukraine à faire face aux attaques de drones, de missiles et d'avions russes.

Avec ce système, son radar et ses lanceurs armés de huit missiles Aster d'une portée d'environ 100 km, "nous pouvons contrer un vaste éventail de menaces aériennes: missiles balistiques de courte portée, avions de chasse, hélicoptères, drones et même des salves de missiles de croisière avec des tirs multiples", soulignait à l'AFP en décembre en Roumanie un militaire français.

Kiev réclame depuis des mois le renforcement de sa défense sol-air, en particulier après une vague de frappes russes sur ses infrastructures critiques à l'aide de drones iraniens à l'automne dernier.

Un MAMBA avait déjà été déployé en Roumanie pour protéger la région hautement stratégique du port de Constanta, sur la mer Noire.

14h57
Diplomatie africaine

La France salue l'"effort de paix" de la mission africaine en Ukraine

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a salué ce lundi à Pretoria une mission de paix africaine "bienvenue" en Russie et en Ukraine, en dépit d'un bilan en demi-teinte au retour sur le continent des dirigeants africains.

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Une délégation comptant plusieurs chefs d'État africains dont Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores et président de l'Union africaine), ainsi que des représentants congolais, ougandais et égyptien, s'est rendue en fin de semaine dernière à Kiev et Saint-Pétersbourg.

  • Voir aussi VIDEO - Guerre en Ukraine : le bilan de la médiation africaine

Ils se sont entretenus avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le chef d'Etat russe Vladimir Poutine, soumettant un plan en dix points pour mettre un terme à "la guerre". Ces propositions incluent notamment une "désescalade des deux côtés", la levée des entraves à l'exportation des céréales via la mer Noire et la "libération des prisonniers de guerre".

Le président ukrainien a rejeté l'offre de médiation, au motif que "permettre une négociation avec la Russie maintenant, quand l'occupant est sur notre terre, signifie geler la guerre". Le Kremlin a pour sa part jugé le plan présenté par la délégation africaine "très difficile à mettre en œuvre".
"Tout effort de paix est positif s'il vise à restaurer les principes de la Charte des Nations unies (...) avec cet objectif de paix juste et durable", a toutefois déclaré Catherine Colonna lors d'une conférence de presse à Pretoria, éludant les questions des journalistes sur la proximité de l'Afrique du Sud et de la Russie.

Pretoria refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant adopter une position neutre et vouloir favoriser le dialogue, ce qui irrite nombre de partenaires sur la scène internationale.

La cheffe de la diplomatie sud-africaine Naledi Pandor a démenti, lors de cette conférence de presse conjointe, des rumeurs affirmant que le plan de paix africain inclut la proposition d'annuler les poursuites contre Vladimri Poutine: "Il n'en est pas question", a-t-elle affirmé.

14h45

La justice moldave interdit le parti prorusse Shor

Le Conseil constitutionnel de Moldavie prononce ce lundi l'interdiction du parti de l'oligarque prorusse en exil Ilan Shor, accusé de vouloir renverser le gouvernement pro-européen à travers notamment une série de manifestations.
"Le parti Shor est déclaré inconstitutionnel", a annoncé la haute juridiction dans un communiqué, ouvrant la voie à sa dissolution.

Le gouvernement avait saisi le Conseil en novembre 2022, estimant que la formation agissait contre l'intérêt national.

Ses élus, y compris ses cinq députés, pourront continuer à occuper leurs fonctions mais sans étiquette. "C'est une décision abusive que nous contesterons devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH)", a fustigé devant la presse Aureliu Colenco, avocat du parti Shor.

La présidente moldave Maia Sandu qui milite pour une entrée dans l'Union européenne de l'ex-république soviétique de 2,6 millions d'habitants voisine de l'Ukraine a au contraire salué cette mesure, "très attendue par la société""Les Moldaves apprécient et veulent vivre dans un État démocratique régi par la loi, où les organisations criminelles ne sont pas protégées", a-t-elle écrit sur Facebook.


Dans le cadre de leur lutte contre la corruption, les autorités réclament de longue date l'extradition d'Ilan Shor qui a fui en 2019 en Israël, son pays de naissance, après avoir été visé par une enquête surnommé "le vol de siècle". L'homme d'affaires de 36 ans a été récemment condamné en appel à 15 ans de prison dans cette affaire de fraude bancaire d'un milliard de dollars. Il a mobilisé ses troupes ces derniers mois contre le gouvernement en organisant des manifestations dans la capitale moldave et d'autres villes, sur fond de tensions accrues entre Moscou et Chisinau.

12h58

L'Ukraine accuse la Hongrie de lui bloquer l'accès à ses prisonniers de guerre

Kiev accuse Budapest de lui bloquer l'accès à un groupe de prisonniers de guerre ukrainiens transférés en Hongrie depuis la Russie avec l'intermédiaire de l'Église orthodoxe russe et à l'insu des autorités ukrainiennes.
"Toutes les tentatives de diplomates ukrainiens ces derniers jours d'établir un contact direct avec ces citoyens ukrainiens se sont révélées sans succès", a déclaré sur Facebook le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko.

Transférés en Hongrie le 8 juin, ces 11 Ukrainiens d'origine hongroise "sont de facto placés en isolement, ils n'ont pas d'accès aux sources d'information ouvertes, leur communication avec les proches se déroule en présence de tierces personnes", a fustigé Oleg Nikolenko. "De tels actes de Budapest (...) peuvent être qualifiés de violation de la Convention européenne des droits de l'homme", a dénoncé le porte-parole.

Selon lui, Kiev a "une nouvelle fois demandé" au gouvernement hongrois de "donner au consul ukrainien un accès immédiat" à ces prisonniers de guerre "afin qu'il puisse évaluer leur état physique et psychologique, leur expliquer leur droits et fournir une assistance consulaire d'urgence".

Ce groupe de prisonniers est originaire de Transcarpatie, une région située dans l'ouest de l'Ukraine qui abrite une importante communauté hongroise. Leur transfert vers la Hongrie avait été annoncé par l'Église orthodoxe russe qui a servi d'intermédiaire. L'Ukraine avait de son côté regretté de ne pas avoir été impliquée dans le processus de négociations.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a maintenu le contact avec le Kremlin malgré la guerre en Ukraine et a tissé ces dernières années des liens forts avec l'Église orthodoxe russe. C'est grâce à son soutien que le patriarche russe Kirill, fidèle soutien du président russe Vladimir Poutine, a échappé l'an dernier aux sanctions de l'Union européenne au nom de la défense de "la liberté religieuse".

Le dirigeant hongrois entretient parallèlement des relations compliquées avec Kiev, qu'il refuse d'aider militairement face à l'invasion russe lancée en février 2022.
 

12h49
Procès

Huis clos pour le nouveau procès de l'opposant Navalny

Un tribunal russe a décidé d'imposer un huis clos au nouveau procès de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny. Le principal détracteur du Kremlin risque trois décennies de prison dans cette affaire où il est accusé d'"extrémisme".
"Le tribunal a décidé de fermer le procès", a indiqué à la presse un porte-parole de la cour, Vadim Polejaïev, ajoutant que les journalistes se trouvant dans le bâtiment devaient quitter les lieux.
 

11H50
DÉCLARATION BLINKEN

La Chine a promis de ne pas fournir d'armes à la Russie, selon Blinken

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré lundi à Pékin que la Chine avait renouvelé sa promesse de ne pas envoyer d'armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine.

Antony Blinken déclaration

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken tient une conférence de presse au Beijing American Center de l'ambassade des États-Unis à Pékin, en Chine, le 19 juin 2023. @Leah Millis via AP

Nous, ainsi que d'autres pays, avons reçu l'assurance de la part de la Chine qu'elle ne fournit pas et ne fournira pas d'aide létale à la Russie pour une utilisation en Ukraine.

Antony Blinken, secrétaire d'État américain

10h35

La Suède n'est pas à l'abri d'une attaque militaire

Le ministère de la Défense suédois affirme dans un rapport publié ce lundi que la Suède n'est pas à l'abri d'une attaque militaire. La Russie est engagée dans "un conflit durable avec l'ensemble du monde occidental", a affirmé lors d'une conférence de presse Hans Wallmark, député du parti conservateur des Modérés qui préside la commission à l'origine du rapport.

Une attaque armée contre la Suède ne peut être exclue. Commission parlementaire de la Défense


"Une attaque armée contre la Suède ne peut être exclue", relève par conséquent le document intitulé "Allvarstid" ("Temps graves", en suédois).

Rédigé par une commission composée de responsables politiques de tous bords et d'experts, le rapport fait valoir que la sécurité de la Suède serait "assurée de la meilleure manière avec l'Otan".

Outre la guerre menée par la Russie en Ukraine, le document pointe en direction de la Chine, qui accroît son influence en Asie et dans le monde.
"L'invasion russe de l'Ukraine, et les revendications territoriales croissantes de la Chine montrent" que l'usage de la force pour parvenir à ces revendications est "de nouveau une réalité", peut-on y lire. Résultat, la politique de sécurité suédoise subit des changements historiques, constatent les auteurs.

Des lignes directrices pour accroître les moyens de l'armée ont été esquissées, a déclaré Peter Hultqvist, ancien ministre de la Défense et membre de la commission représentant les sociaux-démocrates (opposition), lors de la conférence de presse.

Le ministre de la défense finlandais Antti Kaikkonen avec son homologue suédois, Peter Huktqvist en octobre 2022

Le ministre de la défense finlandais Antti Kaikkonen avec son homologue suédois, Peter Huktqvist en octobre 2022, lors d'une réunion au QG de l'OTAN à Bruxelles.  

© Stéphanie Lecocq, Pool Photo via AP

Parmi elles, la nécessité d'une "plus grande armée" d'ici 2025-2030, ce qui se traduirait par au moins 10.000 conscriptions contre entre 5.000 et 6.000 aujourd'hui.

Si elle a depuis juin 2022 le statut d'"invité", la Suède doit encore voir son adhésion ratifiée par deux des 31 membres de l'Alliance atlantique, la Turquie et la Hongrie.
Seuls les membres à part entière bénéficient de la protection du fameux article 5 de l'Otan, qui signifie qu'une attaque contre un membre serait considérée comme une attaque contre tous.

09H58
GAZ RUSSE

L'Ouzbékistan importera du gaz russe à l'automne pour la première fois

L'Ouzbékistan annonce la signature d'un contrat de deux ans avec le géant Gazprom pour la livraison de gaz russe. Une première pour cet Etat d'Asie centrale, région vers laquelle Moscou tente de rediriger ses exportations plombées par les sanctions internationales.

Les entreprises étatiques "Uzgastrade et Gazprom export ont conclu un contrat pour une durée de deux ans", a indiqué dans un communiqué le ministère ouzbek de l'Energie, qui a précisé qu'il s'agissait de la première importation de gaz russe en Ouzbékistan.

D'après la même source, les livraisons doivent débuter "à partir du 1er octobre", pour "un volume annuel total d'environ 2,8 milliards de mètres cubes" via le gazoduc Asie centrale-centre, construit sous l'URSS et qui relie la Russie aux ex-républiques soviétiques d'Asie centrale.

Cet accord, signé vendredi à Saint-Pétersbourg et dont les détails ont été révélés lundi, intervient après une année marquée par une forte baisse des livraisons de gaz russe vers l'Europe, dans la foulée des sanctions occidentales liées à l'offensive de Moscou en Ukraine.
 

09H37
Mission "historique"

Ukraine : l'Afrique du Sud salue une mission de paix africaine "historique"

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a qualifié d'"historique" la mission africaine qui, en fin de semaine, s'est rendue en Ukraine puis en Russie pour proposer sa médiation dans la guerre en Ukraine, sans toutefois parvenir à des résultats immédiats.

Le chef d'Etat sud-africain se trouvait à la tête de la délégation composée de trois autres présidents : Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l'Union africaine, ainsi que des représentants congolais, ougandais et égyptien.

Ils ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi à Kiev, avant de s'entretenir avec le chef d'Etat russe Vladimir Poutine le lendemain à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie).
 

Cyril Ramaphosa

De gauche à droite : le Premier ministre égyptien Mustafa Madbuly, le président sénégalais Macky Sall, le président de l'Union des Comores Azali Assoumani, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président zambien Hakainde Hichilema marchent lors de leur réunion à Kiev, en Ukraine, le 16 juin 2023. @Bureau de presse présidentiel ukrainien via AP

Cette initiative est historique, car c'est la première fois que des dirigeants africains se lancent dans une mission de paix au-delà des rives du continent.

Cyril Ramaphosa, président sud-africain

09H10
DÉBUT PROCÈS

Russie : début d'un nouveau procès, pour "extrémisme", contre Alexeï Navalny

Un tribunal russe a commencé à juger l'opposant emprisonné Alexeï Navalny, bête noire du Kremlin, dans un nouveau procès pour "extrémisme" où il risque trois décennies de prison et qui illustre le climat de répression en plein conflit en Ukraine.
Le procès s'est ouvert dans la colonie pénitentiaire de très haute sécurité IK-6 à Melekhovo, à 250 km à l'est de Moscou. Alexeï Navalny, qui est notamment accusé d'avoir créé et financé une organisation "extrémiste", était dans la salle d'audience avec ses avocats.

nouveau procès Navalny

Le chef de l'opposition russe Alexeï Navalny debout derrière une vitre au tribunal de district de Babuskinsky à Moscou, en Russie, le 20 février 2021. @AP Photo/Alexander Zemlianichenko

06H28
DÉCLARATION KIEV

L'Ukraine dit avoir reconquis un autre village sur le front sud

L'armée ukrainienne a reconquis le village de Pyatykhatky, situé sur le front sud du conflit avec les forces russes, selon le ministère de la Défense ukrainien.

Avec ce village, un total de "huit localités ont été libérées" en juin depuis le début de la contre-offensive, avec 113 kilomètres carrés de territoire reconquis, a déclaré la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.

Dans le sud, les troupes ukrainiennes "ont avancé jusqu'à sept kilomètres en profondeur" des positions russes, a précisé la responsable.

Moscou ne cesse de marteler que l'offensive en cours de l'Ukraine sur les positions occupées par les Russes est un échec. Kiev a de son côté indiqué la semaine passée avoir libéré sept localités et 100 kilomètres carrés, essentiellement sur le front sud.

Sur le front Est, "l'intensité générale de combats a baissé la semaine passée" et l'armée ukrainienne "a avancé dans plusieurs directions", a-t-elle assuré sans donner de détails. "L'ennemi a fait des efforts considérables pour arrêter notre avancée dans la zone de Bakhmout. Il y a transféré des unités supplémentaires et augmenté le nombre de bombardements", a-t-elle cependant nuancé.

L'armée ukrainienne a par ailleurs indiqué avoir abattu les quatre missiles de type Kalibr et les quatre drones explosifs de fabrication iraniennes lancés par la Russie pendant la nuit. "Les tirs de missiles ont été effectués depuis un sous-marin dans la mer Noire et ceux de drones, depuis la côte est de la mer d'Azov" a déclaré la vice-ministre de la Défense ukrainienne.

De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé dans un communiqué avoir repoussé un total de sept "attaques" ukrainiennes dans la région de Donetsk (est), qui inclue notamment la ville de Bakhmout.

Selon certains analystes militaires, l'Ukraine n'a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive, et teste encore actuellement le front pour en déterminer les points faibles de la défense russe.
 

06H03
7 BLESSÉS

Sept blessés dans des frappes contre une région frontalière de l'Ukraine

Sept personnes, dont un enfant, ont été blessées dans des frappes ukrainiennes visant lundi la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

Les frappes ont visé plusieurs immeubles résidentiels dans le district de Valouïsk, toujours selon cette source.

Le district municipal de Valouïsk est sous le feu des forces ukrainiennes. Selon les premières informations, sept personnes ont été blessées, parmi lesquelles un enfant souffrant d'une fracture de la clavicule.

Viatcheslav Gladkov, gouverneur régional

Des frappes ukrainiennes ont également visé lundi deux villages dans la région de Koursk, elle aussi frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur local Roman Starovoït.
 

01H51
NOUVEAU PROCÈS

Russie : Alexeï Navalny risque une lourde peine dans un nouveau procès

L'opposant emprisonné Alexeï Navalny, bête noire du Kremlin, risque des dizaines d'années de prison dans un nouveau procès, pour "extrémisme", qui s'ouvre ce lundi en illustrant le climat de répression en Russie dans le contexte du conflit en Ukraine.

Depuis le déclenchement de la campagne militaire en Ukraine en février 2022, la plupart des opposants majeurs n'ayant pas fui la Russie ont été emprisonnés ou poursuivis, notamment pour avoir dénoncé le conflit.

L'opposant de 47 ans, qui a survécu de peu en 2020 à un empoisonnement qu'il impute au Kremlin et est emprisonné depuis janvier 2021, risque désormais jusqu'à 30 années de réclusion dans un nouveau procès où il est notamment accusé d'"extrémisme" et d'avoir "réhabilité l'idéologie nazie".

Alexeï Navalny

Le chef de l'opposition russe Alexeï Navalny apparait sur un écran de télévision, dans une salle d'audience du tribunal municipal de Moscou en Russie, le 31 mai 2023. @Service de presse du tribunal municipal de Moscou via AP.

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avec agences
Les faits

Ce lundi, l'armée ukrainienne continue sa progression vers le front sud. La  vice-ministre de la Défense Ganna Maliar, affirme avoir reconquis le village de Pyatykhatky. Avec ce village, un total de "huit localités ont été libérées" en juin depuis le début de la contre-offensive, avec 113 kms carrés de territoire reconquis, selon Kiev.

Dans la zone de Bakhmout, "l'ennemi fait des efforts considérables pour arrêter notre avancée" a rajouté Ganna Maliar, où "il a transféré des unités supplémentaires et augmenté le nombre de bombardements".

Côté russe, sept personnes, dont un enfant, ont été blessées dans des frappes ukrainiennes visant la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, selon le gouverneur régional.

Moscou déclare que l'offensive en cours sur les positions occupées par les Russes est un échec. Le ministère russe de la Défense affirme avoir repoussé un total de sept "attaques" ukrainiennes dans la région de Donetsk (est), qui inclue notamment la ville de Bakhmout.

Selon certains analystes militaires, l'Ukraine n'a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive, et teste encore actuellement le front pour en déterminer les points faibles de la défense russe.