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DIRECT-Ukraine : L'Ukraine revendique des "succès" près de Bakhmout, Moscou affirme contrer une offensive d'envergure

L'Ukraine affirme ce lundi gagner du terrain aux abords de Bakhmout, dans l'est, mais relativise l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front. La Russie, elle, affirme repousser des attaques d'envergure. On assiste des deux côtés à une véritable bataille médiatique. "L'opération défensive (de l'Ukraine) comprend des actions contre-offensives. Par conséquent, dans certains secteurs, nous menons des actions offensives", a déclaré la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.

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Capture d'écran d'une vidéo du ministère russe de la Défense montrant un canon automoteur russe tirant vers des positions ukrainiennes dans un lieu non précisé.

Capture d'écran d'une vidéo du ministère russe de la Défense montrant un canon automoteur russe tirant vers des positions ukrainiennes dans un lieu non précisé.

© ministère de la Défense russe via AP
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19h23
Avancée sur Bakhmout

Zelensky salue les gains ukrainiens revendiqués près de Bakhmout

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié lundi ses troupes pour les gains territoriaux qu'elles ont revendiqué près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est du pays, ironisant sur la réaction "hystérique" de Moscou qui a assuré avoir repoussé des attaques d'ampleur.

"Nous voyons à quel point la Russie réagit de manière hystérique à toutes les avancées que nous faisons dans ce secteur, à toutes les positions que nous prenons. L'ennemi sait que l'Ukraine va gagner", a déclaré M. Zelensky dans un message vidéo.

 

19h03

Biden croise les doigts pour la contre-attaque ukrainienne

Le président Joe Biden souhaite du succès à la contre-offensive ukrainienne attendue contre l'armée russe, en croisant les doigts.

Alors qu'il rencontrait la Première ministre du Danemark Mette Frederiksen dans le Bureau ovale, le président américain a été interrogé par l'AFP sur les chances de succès de la contre-offensive planifiée par l'Ukraine.

Joe Biden a répondu en levant silencieusement sa main et en croisant son index et son majeur.

Biden croise les doigts pour l'offensive ukrainienne

Biden croise les doigts pour l'offensive ukrainienne repondant à une question de l'AFP dans le bureau ovale avec la Première ministre du Danemark, ce 5 juin à  la Maison Blanche.

© AP Photo/Susan Walsh

La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a déclaré ce lundi que l'Ukraine avait lancé une "opération défensive" qui "comprend des actions contre-offensives", sans préciser s'il s'agissait de la vaste contre-offensive préparée depuis des mois par Kiev.
 

18h03

Un ancien ministre slovaque poursuivi pour avoir applaudi l'invasion russe de l'Ukraine

L'ancien ministre de la Justice slovaque et ancien président de la Cour suprême de son pays, Stefan Harabin, a été inculpé pour avoir salué la décision du président russe Vladimir Poutine d'envahir l'Ukraine, a annoncé lundi le bureau du procureur.

Stefan Harabin

L'ancien candidat à la présidentielle slovaque, Stefan Harabin à Bratislava en mars 2019 répondant aux questions des journalistes.

© AP Photo/Petr David Josek

Stefan Harabin avait écrit sur Facebook au lendemain de l'invasion russe du 24 février 2022 qu'il "aurait fait exactement la même chose que (le président russe Vladimir) Poutine".

Il a été inculpé pour "diffamation d'un pays et d'un peuple" et également pour avoir fait "l'apologie d'un crime", a souligne la porte-parole du bureau du procureur, Zuzana Drobova.

Stefan Harabin pourrait être condamné à une peine de jusqu'à trois ans de prison, selon le quotidien Dennik N.  L'ancien ministre s'est dit "fier" d'avoir fait cette déclaration, qu'il maintient, étant convaincu que la Russie a agi dans le respect du droit international, selon ce quotidien.

Stefan Harabin, un ancien communiste âgé de 66 ans, avait également déclaré dans une interview diffusée par la chaîne Youtube que la Russie avait "le devoir de liquider tous les nazis ukrainiens responsables d'avoir tué 14.000 enfants, femmes et personnes âgées dans le Donbass depuis 2014".

Très critique de l'UE, il avait occupé le poste de ministre de la Justice dans le gouvernement populiste du Premier ministre Robert Fico (2006-2009), et avait été président de la Cour suprême, avant de se présenter sans succès à l'élection présidentielle en 2019.

La Slovaquie, un pays membre de l'Union européenne de 5,4 millions d'habitants, a apporté depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie une importante aide humanitaire et militaire à Kiev.

Fin mars, la Slovaquie avait indiqué avoir obtenu des États-Unis une offre pour des armes d'une valeur de plus d'un milliard de dollars, à taux réduit, en compensation de treize chasseurs MiG-29 promis à l'Ukraine.

17h17
Justice internationale

La Cour internationale de Justice auditionne contre Poutine

La Cour de justice internationale a annoncé ce lundi que les premières auditions suite à la plainte que l'Ukraine a déposé contre la Russie pour crimes de guerre auront lieu demain à 10 heures.

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15h37
La guerre s'invité à Roland-Garros

La joueuse de tennis belarusse, Aryna Sabalenka, rattrapée par la politique

Elle voudrait ne parler que de tennis. Mais ramenée sans cesse à la guerre en Ukraine, Aryna Sabalenka, qui peine à faire oublier ses marques passées de soutien à l'autoritaire chef de l'État bélarusse Alexandre Loukachenko, a choisi de ne plus s'exprimer à Roland-Garros.

Aryna Sabalenka lors de l'open de Madrid le 4 mai

Aryna Sabalenka lors de l'open de Madrid le 4 mai 

© AP Photo/Manu Fernandez, File

Souveraine sur l'ocre parisienne, Sabalenka ne s'est pas présentée en conférence de presse lors de ses deux dernières victoires, et rien ne semble indiquer qu'elle y réapparaisse après son quart de finale demain sur le Central contre l'Ukrainienne Elina Svitolina. Celle-ci devrait par ailleurs s'abstenir de lui serrer la main, comme à chaque fois qu'elle affronte Russes et Bélarusses.

La cause de ce boycot ? "Mercredi (le 31 mai après le deuxième tour, ndlr), je ne me suis pas sentie en sécurité", fait valoir la joueuse pour expliquer cette décision prise pour sa "propre santé mentale" et son "bien-être".

Dans un échange tendu, une journaliste ukrainienne a demandé à la joueuse bélarusse de justifier ses liens avec Alexandre Loukachenko, dont le régime mène une répression implacable contre les voix critiques dans son pays et soutient la Russie dans son invasion de l'Ukraine. Le tour précédent, elle avait dû commenter le refus de serrer la main de son adversaire du jour, Marta Kostyuk, une autre Ukrainienne.

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Sabalenka "est sortie de ses deux conférences de presse très touchée", glisse la directrice du tournoi Amélie Mauresmo, qui, pour l'instant, l'autorise à éviter cet exercice en principe obligatoire.

Si elle refuse de serrer la main de toutes les joueuses russes et bélarusses, Kostyuk avait été particulièrement offensive avec Sabalenka, qu'elle avait expliqué "ne pas respecter", lui reprochant de ne pas prendre position clairement sur l'invasion de l'Ukraine et la guerre.

Au-delà de son passeport, Sabalenka paie ses liens avec Loukachenko affichés par le passé. Dès 2018, ils se rencontrent en tête-à-tête. Une rencontre organisée à la demande de la joueuse, affirme l'agence d'Etat Belta.

En 2019, dans une interview au média indépendant Tut.by - fermé depuis les manifestations de 2020 contre le pouvoir, et dont deux dirigeantes ont été condamnées récemment à douze ans de prison -, elle lui rend hommage : "Évidemment, c'est bien de naître dans un pays où le président soutient le sport comme personne d'autre et est prêt à apporter son aide dans les moments difficiles."

Le 31 décembre 2020, après une année marquée par l'écrasement de manifestations pro-démocratie au Bélarus, Sabalenka participe à Minsk à un toast avec Loukachenko pour le nouvel an, en compagnie d'autres personnalités soutenant le régime.

À la même période, selon l'agence Belta, elle signe une lettre ouverte, comme 3.000 autres sportifs bélarusses, contre la création d'une "Union des sportifs libres du Bélarus" soutenant l'opposition politique.

Le président bélarusse salue régulièrement ses performances. En début d'année, il porte un toast en son honneur après sa victoire à l'Open d'Australie. Fin mars, il annonce qu'il va "parler avec elle" après sa défaite au WTA 1000 de Miami.

Un soutien ostentatoire qui en devient gênant pour Sabalenka : "Je suis presque sûre que ça n'aide pas" à me rendre populaire, dit-elle en avril à Stuttgart. "Je ne sais pas quoi dire parce qu'il peut commenter mes matches, il peut commenter ce qu'il veut", ajoute-t-elle.

La droitière de 1,82 m ne cesse de le répéter, elle n'a "rien à voir avec la politique" : "Si les Ukrainiens me détestent après son discours, qu'est-ce que je peux y faire ? S'ils se sentent mieux en me détestant, ça ne me dérange pas de les aider ainsi."
"Je l'ai dit bien des fois : aucun joueur russe ou bélarusse ne soutient la guerre", a-t-elle dit après son match contre Kostyuk. "Personne. Comment peut-on soutenir la guerre? Les gens normaux ne le font pas. Pourquoi faut-il dire haut et fort ce genre de choses? C'est évident, comme 1 + 1 = 2. Si on pouvait y mettre un terme, on le ferait tout de suite."

Kostyuk, et sans doute Svitolina et les Ukrainiens, réclament davantage.
 

15h00

Le secrétaire aux Affaires étrangères britannique Cleverly reçu par Zelensky

Le Président Zelensky recevait le secrétaire aux Affaires étrangères James Cleverly qu'il a remercié pour l'aide que le Royaume-Uni avait donné et continuer à donner à l'Ukraine.

Il a publié sur sa page Facebook que lors de leur réunion, "d'importantes questions d'actualité ont été discutées : les attentes de l'Ukraine du sommet de l'OTAN à Vilnius, la promotion de la formule de paix ukrainienne et la préparation du sommet mondial pour sa mise en œuvre, la Conférence internationale de Londres sur la reconstruction de l'Ukraine."

14h36
Le point de vue de experts

La contre-attaque tant attendue prend-elle corps ?

Offensives ciblées en plusieurs points de la ligne de front, frappes dans la profondeur, incursions sur le sol russe : l'armée ukrainienne et ses supplétifs testent crescendo le dispositif défensif de l'adversaire, signe que la grande contre-attaque se rapproche, estiment des experts.

Le ministère russe de la Défense affirme avoir repoussé avec succès dimanche une "offensive de grande envergure" déclenchée par l'armée ukrainienne dans le Donbass (est).

Les forces ukrainiennes, a assuré un responsable d'occupation russe, ont également attaqué ce matin les positions russes dans la région méridionale ukrainienne de Zaporijjia.

L'Ukraine, quant à elle, a simplement confirmé mener des "actions offensives" dans certains secteurs du front, continuant d'entretenir le brouillard de la guerre autour de la grande contre-offensive qu'elle prépare depuis des mois. Une opération en vue de laquelle chars et autres blindés, artillerie ou missiles de longue portée occidentaux ont été livrés et une douzaine de nouvelles brigades formées, soit environ 40.000 hommes.

En parallèle, des forces russes pro-ukrainiennes multiplient depuis deux semaines raids et bombardements sur le sol russe, dans la région frontalière de Belgorod.

"L'Ukraine gonfle ainsi artificiellement le kilométrage des zones de contact à surveiller, renforçant les logiques de dilemme imposé", note l'analyste militaire belge Joseph Henrotin, le rédacteur en chef de la revue spécialisée DSI. Il n'est pas tant question "d'infliger des pertes aux forces russes que de "les 'faire courir' et d'influer sur leur moral mais aussi sur celui de la population russe, qui voit la guerre s'inviter dans son quotidien", poursuit l'expert.

Dans la même veine, plusieurs radios russes victimes d'un "piratage", ont diffusé lundi un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d'une "invasion" ukrainienne.

Ces manœuvres s'ajoutent à de multiples sabotages et frappes dans la profondeur ayant visé ces dernières semaines des noeuds ferroviaires, des centres de commandement ou encore des dépôts de carburant et de munitions russes.

Un ensemble d'opérations qui, de l'avis des experts, participent d'un effort ukrainien de "shaping", un terme militaire anglais qui désigne le "modelage" du champ de bataille, tant au niveau tactique que psychologique, en vue d'établir un rapport de force favorable avant une attaque.

"Une opération offensive qui vise à percer le front et planter le drapeau sur un objectif important est soit lancée par surprise, comme dans le cas de Kharkiv en septembre 2022, soit tout le monde sait que vous allez attaquer donc vous préparez l'opération en façonnant le champ de bataille", estime l'historien militaire français Michel Goya, qui vient de publier avec Jean Lopez "L'ours et le renard - histoire immédiate de la guerre en Ukraine " (éd. Perrin).

Cette agitation dans les deux camps, ainsi que la mise en place d'un certain nombre de brigades ukrainiennes sur plusieurs zones possible d'attaque pour brouiller les pistes, sont "l'indice d'une opération assez proche", selon Michel Goya.

"Les signes annonciateurs se multiplient", renchérit William Alberque, de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS), prédisant que "nous allons probablement voir de plus en plus de forces armées se déployer dans les deux semaines à venir".

Autre indice, selon l'expert : l'extrême prudence des Ukrainiens sur le plan de la communication. Dimanche, un clip diffusé par le ministère ukrainien de la Défense montrait des soldats le doigt posé sur la bouche pour rappeler à la population que "les plans aiment le silence", tout en prévenant qu'"il n'y aurait pas d'annonce sur le début" de l'offensive.

Une grande inconnue demeure : l'endroit que choisiront les Ukrainiens pour concentrer une masse de manoeuvre et tenter de percer les lignes russes, dans l'espoir de reconquérir les territoires occupés par Moscou.

Parmi les options possibles figurent la région de Lougansk (est), dans le Donbass, et la région de Zaporijjia, où la prise de Melitopol, une des principales villes du Sud ukrainien occupée par la Russie, permettrait de séparer les forces russes de l'est et du sud.

Mais quel que soit le lieu choisi, "une seule opération ne suffira pas, il faudra d'autres batailles derrière", prédit l'historien Michel Goya.
 

14h09

L'Ukraine confirme mener des "actions offensives" et revendique des "succès" près de Bakhmout

L'Ukraine a confirmé lundi mener des "actions offensives" dans certains secteurs du front, revendiquant des gains près de la ville dévastée de Bakhmout dans l'est, tout en minimisant l'échelle de ces attaques que Moscou a affirmé avoir repoussées.

"Le secteur de Bakhmout reste l'épicentre des hostilités. Nous y avançons sur un front assez large. Nous remportons des succès", a indiqué sur Telegram la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.

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13h15

L'envoyé spécial du Vatican est arrivé Kiev

Le Cardinal Matteo Maria Zupi, chef de la commission episcopale, est arrivé ce matin à Kiev pour une mission de deux jours visant à "apaiser les tensions du conflit en Ukraine."

Le Cardinal Zuppi se trouve à Kiev en tant qu'envoyé du Saint Père dans le cadre d'une initiative "dont le but est d'écouter attentivement les autorités ukrainiennes sur les différentes voies à explorer pour atteindre une paix juste et afin d'appuyer des gestes d'humanité qui pourraient apaiser les tensions."

Pour l'heure, cette médiation n'est en aucun cas une mission pour évoquer un plan de paix, précise le communiqué du Vatican.

Un des dossiers les plus épineux est celui des enfants Ukrainiens, dont beaucoup ont été adoptés par des familles russes et ont perdu leur nationalité et leur passeport : une pratique interdite par la loi internationale et qui a conduit la Cour pénale internationale à lancer un mandat contre Vladimir Poutine. 

La mission du Cardinal Zuppi avait été annoncée par le Pape le 20 mai dernier. Le Cardinl Pietro Parolin, secrtaire d'État du Vatican, a expliqué que sa mission n'avait pas un but de "médiation dans l'immédiat" mais son objectif est "de créér un environnement favorable à l'établissement de chemins de paix."

Le Cardinal Zuppi, homme engagé pour la paix depuis de longues années, est membre de la communauté catholique St Egidio. C'est un diplomate chevronné, selon le communiqué du Vatican.

"Matteo Zuppi a été très engagé dans le processus de paix au Burundi aux côtés de Nelson Mandela, ou encore auprès du président tanzanien Julius Nyerere", rappelle Marco Impagliazzo le président de la communauté Sant'Egidio.

Moscou a donné son accord pour recevoir le Cardinal.

12h48
Intox

Des radios russes piratées diffusent un faux discours de Poutine sur une "invasion" ukrainienne

Plusieurs radios russes, victimes d'un "piratage", ont diffusé ce lundi un faux discours du président Vladimir Poutine faisant état d'une "invasion" ukrainienne et annonçant la mise en place d'une loi martiale dans les régions frontalières de l'Ukraine, ont indiqué les autorités russes.

Ce "discours" affirmant que "les forces ukrainiennes armées jusqu'aux dents (...) et soutenues par Washington ont envahi les régions de Koursk, Belgorod et Briansk", a été diffusé sur les ondes de plusieurs radios dans ces territoires frontaliers de l'Ukraine, selon les autorités locales. La voix et le ton ressemblaient beaucoup à ceux du président russe.

Le même message, attribué à Vladimir Poutine et repris sur quelques réseaux sociaux, annonçait la mise en place de la loi martiale dans ces régions, la prochaine signature d'un décret présidentiel sur la mobilisation générale en Russie et appelait les habitants locaux à évacuer.

Ce piratage est intervenu alors que les incursions et bombardements se multiplient depuis deux semaines dans la région de Belgorod où des combattants russes pro-ukrainiens attaquent les forces russes.

"C'était en effet un piratage. Nous sommes au courant", a déclaré aux agences de presse russes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en assurant que le contrôle des fréquences avait été rétabli par les radios concernées.

"Les informations sur l'invasion des forces ukrainiennes dans la région de Belgorod, la mise en place de la loi martiale, la mobilisation générale et l'évacuation (...) sont un fake", ont affirmé pour leur part les autorités de la région de Belgorod.

"L'objectif de ce message est de semer la panique parmi les habitants pacifiques", a assuré sur Telegram la cellule de crise mise en place par les autorités, appelant à "garder son calme" et faire confiance uniquement aux sources d'information "fiables".

Dans la région de Voronej, également frontalière de l'Ukraine et dont certaines radios ont aussi été piratées, les autorités ont assuré aux habitants qu'il n'y avait "aucune raison de s'inquiéter""La situation dans la région est sous contrôle des autorités et des forces de l'ordre", ont-elles déclaré sur Telegram.

Selon l'une des radios affectées, MIR, elle a perdu le contrôle de ses fréquences pendant environ 40 minutes dans l'après-midi, en qualifiant de "fake total et de provocation" tout ce qui a été diffusé pendant cette période.
 

11h50
Incursion au dessus des eaux neutres de l'Arctique

Des bombardiers russes Tu-95 ont effectué des vols au dessus de la mer de Barents

Le ministère russe de la Défense a publié des vidéos montrant deux bombardiers porteurs de missiles stratégiques volant au dessus de la mer de Barents et de la mer de Norvège. "Leur vol au dessus des ces eaux neutres a duré environ 5 heures", déclare le ministère russe dans son communiqué.

Les deux bombardiers étaient escortés par des Mig-31 de l'Armée de l'air russe et des forces de la Défense de la Flotte de mer du Nord.

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Bombardier Tu-95 porteur de missiles stratégiques volant au dessus de la mer de Barents.

11H40
DÉCLARATION WAGNER

Le chef du groupe Wagner accuse une unité russe d'avoir attaqué ses hommes

Le chef de l'organisation paramilitaire Wagner affirme avoir fait prisonnier un officier russe dont l'unité aurait attaqué ses hommes. Une énième illustration des tensions entre ce groupe armé et les forces régulières russes.
 

"Le 17 mai, des hommes du ministère (russe) de la Défense ont été aperçus en train de procéder au minage de routes à l'arrière des positions des unités Wagner", a écrit Evguéni Prigojine, selon son service de presse, dans un rapport adressé à ce ministère.

wagner

Le 26 mai 2023, le chef du groupe Wagner Evguéni Prigojine, visite un camp arrière d'une unité Wagner dans un lieu non divulgué.

@Service de presse de Prigojine via AP

" Les combattants de Wagner qui ont procédé au déminage ont été attaqués par des tirs en provenance des positions du ministère de la Défense", d'après la même source.

"Une enquête est en cours et plusieurs faits ne peuvent pas être rendus publics mais je mets ici ce rapport initial et des preuves vidéo de ce qui s'est réellement passé là-bas", a dit Evguéni Prigojine, en conflit ouvert avec le commandement de l'armée régulière russe, dans un message audio accompagnant le texte.

 

10H32
ARMES BELGES

Armes belges en Russie : la Belgique demande des explications à l'Ukraine

La Belgique va demander à Kiev des éclaircissements sur les informations faisant état de l'usage d'armes de fabrication belge en Russie par des combattants russes pro-Ukraine, a déclaré le Premier ministre Alexander De Croo.

"On demande aux Ukrainiens de nous éclaircir la situation", a dit Alexander De Croo à la radio publique belge, précisant avoir missionné pour cela la Défense et les services de renseignement.

La règle est stricte, elle est claire; nos armes fournies à l'Ukraine c'est pour des objectifs défensifs, pour (défendre) le territoire ukrainien.

Alexander De Croo, Premier ministre belge

03H04
DÉCLARATION RUSSE

La Russie affirme avoir repoussé une "offensive de grande envergure" ukrainienne

La Russie affirme avoir repoussé une "offensive de grande envergure" ukrainienne dans le Donbass, sans que Kiev, qui annonce depuis des mois préparer une contre-offensive majeure, ne confirme dans l'immédiat avoir mené cette opération.

Le matin du 4 juin, l'ennemi a lancé une offensive de grande envergure dans cinq secteurs du front dans la direction du sud de la région de Donestk. L'ennemi n'a pas atteint son but, il n'a pas réussi.

Communiqué du ministère russe de la Défense


 

Qui anime ce direct ?

Avec agences
Les faits

Le ministère russe affirme dans des communiquées avoir contré des attaques sur 5 secteurs du front "dans la direction sud de la région de Donetsk". Il ajoute que les forces ukrainiennes ont perdu des forces importantes, toujours dans la région de Donetsk, près de Neskoutchné et à Novpdarivka.

 

Selon Kiev, le secteur de Bakhmout reste "l'épicentre des hostilités". La vice-ministre de la Défense Maliar affirme que les forces ukrainiennes avancent en périphérie de cette cité : "Nous remportons des succès et occupons les hauteurs dominantes". 

Une avancée confirmée par Evguéni Prigojine qui déclare que la localité de Berkhivka est perdue, une "honte" pour lui.

Kiev reste discret sur ses plans d'offensive. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin estimant qu'il revient aux Ukrainiens de "communiquer sur leur opération".

Les bombardements se poursuivent sur la région russe de Belgorod, à  la frontière. Pour la première fois, des soldats russes ont été faits prisonniers sur le territoire russe.

Les combats se sont concentrés ces derniers jours autour de Novaïa Tavoljanka et Chebekino, près de la frontière, forçant des milliers de civils à fuir vers Belgorod, la capitale régionale.

Le Cardinal Matteo Zuppi, envoyé spécial du Pape François, est arrivé à Kiev pour une mission de médiation. Le Kremlin a également accepté de le recevoir à une date qui n'a pas encore été fixée.