"Nous sommes inquiets concernant la poursuite du ralentissement de la mise en oeuvre de l'Initiative céréalière de la mer noire, observé en particulier en avril et en mai", a déclaré Stéphane Dujarric porte-parole du secrétaire général, Antonio Guterres.
L'accord crucial pour l'approvisionnement alimentaire mondial, signé en juillet 2022 par la Russie, l'Ukraine, la Turquie et les Nations unies, a été une nouvelle fois renouvelé en mai, mais seulement pour deux mois, jusqu'au 17 juillet, alors que Moscou réclame des garanties sur un autre accord concernant ses exportations, notamment d'engrais.
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Le porte-parole d'Antonio Guterres a pointé le rôle de la Russie dans ce ralentissement, rappelant que "les foyers de famine dans le monde augmentent et le spectre de l'inflation des prix alimentaire et de la volatilité des marchés menace dans tous les pays".