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DIRECT - Ukraine : l'Ukraine engrange 60 milliards d'euros supplémentaires pour sa reconstruction

L'Ukraine a reçu un total de 60 milliards d'euros de nouveaux soutiens financiers pour rebâtir son économie à l'issue de la conférence internationale à Londres. Réunis à Washington, Joe Biden et le Premier ministre indien Narendra Modi ont appelé ce soir à respecter "l'intégrité territoriale et la souveraineté territoriale" de l'Ukraine 

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Denys Chymgal, Premier ministre d'Ukraine à Londres le 22 juin 2023

Denys Chymgal, Premier ministre d'Ukraine à Londres le 22 juin 2023

© Henry Nicholls/Pool via AP
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19H55
Guerre et JO

Le Conseil de l'Europe veut exclure les athlètes russes et bélarusses des JO

L'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe s'est prononcée pour l'exclusion totale des athlètes russes et bélarusses des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris "tant que la guerre d'agression de la Russie (sur l'Ukraine) continue".

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Dans une résolution adoptée lors de sa session plénière d'été, qui se tient cette semaine à Strasbourg, l'assemblée a exhorté "le Comité international olympique (CIO) et ses instances sportives constituantes à maintenir la position exprimée en 2022 et à interdire la participation" de ces athlètes aux prochains JO et à "tous les autres grands événements sportifs", indique-t-elle dans un communiqué.

Cette résolution intervient alors que le CIO "envisage actuellement la possibilité d'autoriser les athlètes" munis d'un passeport russe ou bélarusse "à concourir à Paris en tant qu'athlètes neutres" souligne l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE).

Le CIO a recommandé en mars dernier la réintégration des sportifs russes et bélarusses aux compétitions internationales, sous bannière neutre et "à titre individuel", pour peu qu'ils n'aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine.
Mais l'APCE juge dans sa résolution que toute participation de ces athlètes est "impensable" et "serait certainement utilisée comme un outil de propagande et empêcherait de facto d'autres athlètes - notamment les Ukrainiens - de participer".

Selon l'APCE, les arguments en faveur de leur participation "n'ont pas suffisamment de poids face à l'impératif de condamner et de répudier les atrocités commises et de manifester le soutien total et indéfectible de la communauté internationale à l'Ukraine alors que l'assaut se poursuit".

Selon les parlementaires de l'assemblée du Conseil de l'Europe, "les athlètes d'élite russes et biélorusses recevaient des salaires de l'État et faisaient souvent partie d'équipes sportives militaires""Il semble impossible qu'ils puissent démontrer leur neutralité et leur distance vis-à-vis de ces régimes, et encore moins faire une déclaration contre la guerre", ont-ils ajouté, et ceux qui le feraient "se mettraient dans une situation dangereuse".

Lors d'une audition en avril dernier devant l'APCE, des représentants du CIO, dont Gaby Ahrens, ancienne tireuse et présidente de la Commission des athlètes de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA), avaient appelé à ne pas "condamner les sportifs" pour les agissements de leurs dirigeants.

Gaby Ahrens la tireuse Namibienne, lors des Jeux du Commowealth remporte le bronze, en octobre 2010, à New Dehli. 

Gaby Ahrens la tireuse Namibienne, lors des Jeux du Commowealth remporte le bronze, en octobre 2010, à New Dehli. 

© AP Photo/ Mustafa Quraishi

La ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait quant à elle estimé que c'était au CIO de prendre "une décision souveraine" concernant la participation des athlètes russes et bélarusses aux JO.
 

18H09
Inde et États-Unis unis pour l'Ukraine

Narendra Modi assure que l'Inde est "totalement prête" à soutenir les efforts pour la paix en Ukraine

Lors de son déplacement à Washington, le Premier ministre indien Modi a déclaré être "totalement prêt" à soutenir les efforts de paix en Ukraine. Le président des États-Unis presse l'Inde à jouer de son influence auprès de la Russie.

Le président Joe Biden et le Preminier ministre indien Narendra Modi ce 22 juin 2023, répondant aux questions des journalistes dans la East Room de la Maison Blanche à Washington.

Le président Joe Biden et le Preminier ministre indien Narendra Modi ce 22 juin 2023, répondant aux questions des journalistes dans la East Room de la Maison Blanche à Washington.

© AP Photo/Evan Vucci

"Nous sommes totalement prêts à contribuer de quelque manière que ce soit à restaurer la paix" en Ukraine, a déclaré le dirigeant indien lors d'une conférence de presse aux côtés du président Joe Biden.

Lors de ce point presse, a été annoncée la fabrication future en Inde de moteurs F-414 pour avions de chasse par le conglomérat General Electric. Il s'agit d'un partenariat "fondateur", a estimé Narendra Modi, synonyme d'importants transferts de technologie américaine. L'Inde va par ailleurs acquérir des drones de combat américains.

Les États-Unis et l'Inde ont appelé à respecter "l'intégrité territoriale et la souveraineté territoriale" de l'Ukraine dans un communiqué commun. Le président Joe Biden et le dirigeant indien expriment leur "profonde préoccupation face au conflit en Ukraine" et "déplorent ses terribles et tragiques conséquences humanitaires".

15H46
Enfants victimes de la guerre

Droits des enfants : l'ONU ajoute la Russie sur sa "liste de la honte"

Les forces armées russes et groupes armés "affiliés", qui ont tué des dizaines d'enfants en Ukraine, figurent désormais sur la "liste de la honte" de l'ONU sur les droits des enfants lors de conflits.

Le rapport annuel du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres répertorie les violations des droits des enfants dans une vingtaine de zones de conflits dans le monde et liste en annexe les responsables de ces violations, qui incluent enfants tués et mutilés, recrutements, enlèvements ou violences sexuelles.

Bohdan, 13 ans, au chevet de son père mourant, Mykola Svyryd, 70 ans

Bohdan, 13 ans, au chevet de son père mourant, Mykola Svyryd, 70 ans. Le 22 septembre 2022 à Izium, Ukraine.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka

Les forces armées russes et "groupes armés affiliés" - qui ne sont pas identifiés dans le texte - ont été ajoutés à cette liste surnommée "liste de la honte" pour 2022, spécifiquement en raison du nombre d'enfants tués et blessés et des attaques menées contre des hôpitaux et des écoles en Ukraine.

"Je suis particulièrement choqué par le nombre élevé d'attaques contre des écoles, hôpitaux et personnel protégé, et par le grand nombre de morts et de mutilations d'enfants attribuées aux forces russes et groupes armés affiliés", souligne Antonio Guterres dans le document portant sur l'année 2022, qui doit être publié le 27 juin.

Le rapport, qui a été distribué aux membres du Conseil de sécurité ce jeudi, note toutefois que les autorités russes se sont engagées dans des discussions avec l'ONU sur ces questions et les appelle à "finaliser de façon urgente leurs engagements à protéger les enfants, y compris en évitant d'utiliser militairement les écoles et les hôpitaux". "Je suis consterné par le nombre élevé de graves violations commises contre les enfants en Ukraine après l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie", note plus largement Antonio Guterres.

L'ONU a ainsi confirmé le nombre de 477 enfants tués en Ukraine en 2022, dont 136 morts attribuées aux forces russes et groupes affiliés et 80 aux forces armées ukrainiennes, ainsi que 909 cas d'enfants mutilés, dont 518 attribués aux forces russes et groupes affiliés et 175 aux forces ukrainiennes.

L'ONU a également répertorié 461 attaques contre des écoles et 290 contre des hôpitaux, soit un total de 751 dont deux-tiers attribuées aux forces russes et groupes affiliés.

14H39

Reprise d'un village dans l'est, dévasté

À Storojevé, un village récemment repris par les forces de Kiev dans l'est, les dégâts sont visibles partout : quasiment plus aucune trace de présence de civils, des maisons aux toits détruits, des murs criblés de balles.

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Le corps d'un soldat russe gît sur le dos, tandis que des militaires ukrainiens exhibent fièrement leurs prises, comme des gilets pare-balles ou un casque, au son des échanges d'artillerie entre les deux camps.

"Nous sommes chez nous", lance Valentin, qui a pris part aux combats pour reprendre Storojevé. Il espère que la contre-offensive permettra de repousser les Russes et dit avec malice vouloir manger un jour "une glace sur la Place Rouge", à Moscou, qu'il aura achetée avec de la monnaie ukrainienne.

13H34
Financements

L'Ukraine engrange 60 milliards d'euros supplémentaires pour sa reconstruction

Le ministre des Affaires étrangères britanniques James Cleverly s'est réjoui à l'issue de la conférence internationale sur la reconstruction de l'Ukraine d'avoir réuni 60 milliards d'euros de nouveaux soutiens financiers. 

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L'essentiel des 60 milliards d'euros d'engagements provient d'un paquet d'aide de 50 milliards d'euros que l'Union européenne a prévu de débloquer jusqu'en 2027, et a annoncé à la veille de la conférence.

Les États-Unis ont également annoncé un soutien d'1,3 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d'euros) d'aide, ciblés notamment sur les secteurs énergétiques et les infrastructures.

"Nous commençons à reconstruire l'Ukraine cette année, nous n'attendons pas la fin de la guerre", a déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal en remerciant les alliés de Kiev pour leur soutien financier. Il s'est réjoui que les fonds promis permettent à Kiev de s'approcher des 14,1 milliards de dollars nécessaires en urgence, selon une évaluation de la Banque mondiale. Les 60 milliards d'euros promis comprennent aussi du long terme.

Le redressement de l'économie ukrainienne à moyen terme a été estimé à plus de 400 milliards de dollars à ce stade du conflit.

Le chef du gouvernement ukrainien a aussi salué l'engagement de "presque tous les participants" à soutenir l'idée que la Russie devra "payer pour ses crimes et les destructions qu'elle a provoqués en Ukraine". "Nous devons finaliser le mécanisme de compensation qui nous permettra d'utiliser les actifs russes gelés pour reconstruire l'Ukraine", a-t-il plaidé, alors que les discussions internationales achoppent toujours sur les dispositifs légaux.
 

12H39
Quand la guerre s'immisce dans l'olympisme

Thomas Bach déplore les boycotts ukrainiens de certaines compétitions

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, déplore ce jeudi les boycotts ukrainiens de plusieurs compétitions récentes, dont les Mondiaux de judo et de taekwondo. Les athlètes protestent contre la réintégration des sportifs russes et bélarusses.

"Il est vraiment difficile de comprendre pourquoi le gouvernement ukrainien prive ses propres athlètes d'une chance de se qualifier pour les JO-2024, et prive le public ukrainien de cette fierté", a lancé le dirigeant allemand lors de la 140e session de l'instance olympique.

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L'ancien champion olympique de fleuret par équipes aux JO-1976 de Montréal, privé de la défense de son titre par le boycott des JO-1980 de Moscou et qui a fait du refus des ingérences politiques la pierre angulaire de sa vision du sport, a notamment évoqué "les instructions du ministère ukrainien des Sports" passés avant les Championnats du monde de judo et de taekwondo.

Les autorités ukrainiennes jugent en effet inacceptable que le CIO ait recommandé en mars aux fédérations internationales de réintégrer les Russes à Bélarusses à leurs compétitions, sous bannière neutre et pour peu qu'ils n'aient pas activement soutenu la guerre en Ukraine, et menacent de boycotter les JO-2024 de Paris en cas de présence russe ou bélarusse - un point que le CIO tranchera "au moment approprié", a redit Thomas Bach.

Mais pour l'organisation de Lausanne, "ce à quoi aspire la communauté olympique et la communauté mondiale tout entière, c'est que des athlètes ukrainiens puissent briller de tous leurs feux lors de compétitions internationales", ce qui "implique de participer dès maintenant aux qualifications" pour les JO-2024. "Il est difficile de comprendre pourquoi ils peuvent participer au tennis mais pas au tennis de table, au cyclisme mais pas à la natation", "à la discipline A mais pas la discipline B", a par ailleurs critiqué Thomas Bach.

Défendant une approche du CIO "centrée sur les athlètes et basée sur les valeurs", en particulier la "non-discrimination" entre sportifs, il a renvoyé dos à dos les pressions ukrainiennes et russes : "la partie russe veut que nous ignorions la guerre, la partie ukrainienne que nous isolions tout détenteur d'un passeport russe ou bélarusse".

"Chacune de ces positions est diamétralement opposée à la nôtre", a ajouté Thomas Bach, laissant cependant un suspense entier sur la présence des Russes et Bélarusses aux Jeux de Paris.
 

11H14
Contre-offensive

La contre-offensive "prendra du temps", prévient le Premier ministre ukrainien

Le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, prévient que la contre-offensive de l'armée contre les forces russes "prendra du temps", mais s'est dit "optimiste" sur son succès.

"Nous effectuerons des opérations offensives intelligentes, et pour cette raison, (la contre-offensive) prendra du temps", a déclaré Denys Chmygal lors d'une conférence de presse à Londres où se tient une conférence internationale pour la reconstruction de l'Ukraine.

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal à Londres, le 21 juin 2023

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal à Londres, le 21 juin 2023

© AP Photo/Kirsty Wigglesworth

"La contre-offensive est composée de nombreuses opérations militaires, certaines sont offensives, d'autres sont défensives", a-t-il détaillé, ajoutant que "malheureusement, pendant notre préparation pour cette contre-offensive, les Russes se sont aussi préparés. Il y a tellement de champs de mines que cela ralentit beaucoup l'avancée" des troupes. "Nous nous battons selon les règles de l'Otan", a encore ajouté le Premier ministre, affirmant que l'armée ukrainienne n'abandonnait "aucun soldat" sur le terrain, à l'inverse des Russes qui "ne compte pas les vies humaines".

Je suis totalement optimiste sur la libération de nos territoires occupés par les RussesDenys Chmygal, Premier ministre ukrainien

Hier, dans une interview à la BBC, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a admis que les progrès de cette offensive étaient "plus lents que désiré"Certaines personnes pensent que c'est un film hollywoodien et attendent des résultats maintenant. Ce n'est pas le cas", a-t-il lancé.

La Russie déclare aujourd'hui que les forces ukrainiennes ont réduit leurs opérations dans le sud et l'est après avoir subi des pertes lors de cette contre-offensive.

Interrogé sur la perspective d'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, Denys Chmygal a affirmé attendre des éléments "concrets" des membres de l'alliance lors du prochain sommet de Vilnius en juillet :"Nous attendons que durant le sommet de Vilnius, les alliés soient très concrets sur les conditions, les délais, dans leurs messages."

"Nous nous battons (...) selon les standards de l'Otan. Notre armée est entraînée dans des pays de l'Otan, donc l'armée ukrainienne est tout à fait prête vis-à-vis des standards militaires de l'Otan", a insisté Denys Chmygal.

10h59
Liberté de la presse

Evan Gershkovich maintenu en détention

Un tribunal de Moscou a rejeté la demande de libération du journaliste américain Evan Gershkovich, confirmant le prolongement de son placement en détention provisoire jusqu'au 30 août pour des accusations d'espionnage qu'il rejette.

Le correspondant du Wall Street Journal Evan Gershkovich lors de son audition dans un tribunal de Moscou ce 22 juin 2023.

Le correspondant du Wall Street Journal Evan Gershkovich lors de son audition dans un tribunal de Moscou ce 22 juin 2023.

© AP Photo/Dmitry Serebryakov

Après une audience à huis clos, une juge du tribunal municipal de Moscou a décidé de "ne pas consentir" à l'appel d'Evan Gershkovich contre son incarcération.

Fin mai, le reporter du Wall Street Journal avait fait appel de la prolongation de sa détention provisoire. Avant le début de l'audience, il est apparu devant la presse dans la cage en verre réservée aux détenus, en jeans et T-Shirt noir.

"Nous avons été extrêmement déçus du rejet de son appel", a déclaré aux journalistes, après l'audience, l'ambassadrice des États-Unis en Russie, Lynne Tracy. Elle a affirmé que trois demandes de visites consulaires auprès d'Evan Gershkovich dans sa prison avaient été rejetées par les autorités russes depuis une première visite accordée en avril. "Malgré tout, aujourd'hui, dans la salle d'audience, Evan a continué à montrer une force remarquable et de la résilience dans ces circonstances très difficiles", a dit la diplomate américaine.

Les parents du journaliste, Mikhail Gershkovich et Ella Milman, également présents à l'audience, se sont abstenus de tout commentaire à la presse, tout comme les avocats du reporter. 

Evan Gershkovich, qui a travaillé auparavant pour l'AFP à Moscou, est le premier journaliste étranger arrêté en Russie pour espionnage depuis la chute de l'Union soviétique. Il est actuellement emprisonné dans la prison moscovite de Lefortovo.

10h21

Moscou affirme que l'Ukraine est en train de "regrouper" ses forces à cause de ses pertes

La Russie a affirmé que les forces ukrainiennes avaient réduit leurs opérations dans le sud et l'est de l'Ukraine et qu'elles étaient en train de se "regrouper" après avoir subi des pertes lors de leur contre-offensive. 

"Après avoir mené activement les hostilités au cours des seize derniers jours, subissant des pertes significatives, l'ennemi a réduit son activité et est en train de regrouper" ses forces, a affirmé, selon les agences russes, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, lors d'une réunion du conseil de sécurité russe.

Le président russe Vladimir Poutine, qui répète depuis une semaine que la contre-offensive ukrainienne est un échec, a néanmoins relevé que l'Ukraine conservait "un potentiel offensif".

"Il faut partir du principe que le potentiel offensif de l'adversaire n'est pas épuisé. Une série de réserves stratégiques ne sont pas employées, et je demande que cette réalité soit prise en compte dans l'élaboration du travail de combat", a-t-il dit. 

Enfin, le ministre de la Défense a insisté sur les lourdes pertes ukrainiennes sans mentionner celles que ses forces ont pu subir.

Il a aussi estimé que l'aide militaire occidentale à l'Ukraine ne pesait pas sur l'évolution du champ de bataille, alors même que jusqu'ici la Russie martelait toujours que ces livraisons prolongeaient inutilement le conflit et menaçaient de provoquer une escalade.

"Aujourd'hui, nous comprenons que les quantités (d'armement occidental) qui vont et ont été livrées en 2023 n'ont pas d'influence significative sur le déroulement des opérations militaires", a-t-il affirmé.

"Nous ne voyons là pas de menace, d'autant que nous formons activement des réserves", a-t-il ajouté.         

09h33

Projet d'"attentat" à une centrale nucléaire: le Kremlin dénonce un "mensonge" de Zelensky

Le Kremlin a qualifié jeudi de "mensonge" les affirmations du président ukrainien Volodymyr Zelensky selon qui les forces russes préparent une fuite radioactive à la centrale nucléaire de Zaporijjia qu'elles occupent dans le sud de l'Ukraine.

"C'est un nouveau mensonge. On vient juste d'avoir des contacts avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", dont le directeur Rafael Grossi s'est rendu la semaine dernière à la centrale de Zaporijjia, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

09h08

Zelensky accuse Moscou de "tout préparer" pour "un attentat terroriste" à la centrale nucléaire occupée

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Russie de préparer un "attentat terroriste" impliquant une fuite radioactive à centrale de Zaporijjia occupée par les troupes russes dans le sud de l'Ukraine. 

"Nos renseignement ont obtenu des informations selon lesquelles la Russie envisage le scénario d'un attentat terroriste à la centrale de Zaporijjia, un attentat avec un rejet de radiations. Ils ont tout préparé pour cela", a-t-il déclaré sur Telegram.

08h13

Explosion de gaz dans un immeuble résidentiel à Kiev: deux morts et cinq blessés

Deux personnes ont été tuées jeudi et cinq autres blessées dans une explosion sans doute liée au gaz qui a partiellement détruit un immeuble d'habitation de 15 étages à Kiev, a annoncé le parquet. 

L'explosion, qui a complètement détruit plusieurs appartements sur différents niveaux du bâtiment dans un quartier résidentiel de l'est de Kiev, s'est produite en pleine nuit "probablement à cause d'une fuite de gaz", a indiqué le parquet dans un communiqué sur Telegram. 

Les secouristes sont en train de vérifier combien de personnes peuvent se trouver sous les débris, a-t-il ajouté précisant qu'une enquête pour "violation de règles de sécurité" avait été ouverte. 

Vingt personnes ont pu être  sauvées, a de son côté indiqué le service d'Etat pour les situations d'urgence qui a publié des images de l'immeuble éventré dont les murs ont été noircis par la fumée. 

07h19

Scholz appelle l'Otan à renforcer la capacité de défense de l'Ukraine au Sommet de Vilnius

Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé exhorté jeudi les dirigeants des pays de l'Otan, qui se réuniront à Vilnius en juillet, à se concentrer sur le renforcement de l'aide militaire à l'Ukraine.

"Le gouvernement ukrainien a lui-même déclaré qu'il n'était pas question d'adhérer à l'Otan tant que la Russie mènerait sa guerre contre l'Ukraine", a déclaré Olaf Scholz aux Bundestag. "C'est pourquoi je propose que nous nous concentrions à Vilnius sur ce qui est désormais une priorité absolue, à savoir le renforcement de la capacité de combat de l'Ukraine".

07h05

Le chef de la surveillance nucléaire de l'ONU, Rafael Grossi, se rendra en Russie vendredi

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, effectuera une visite en Russie vendredi, a rapporté jeudi l'agence de presse Interfax.

Grossi devrait avoir des discussions sur la centrale nucléaire russe de Zaporijjia dans le sud de l'Ukraine.

Interfax a cité le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov, disant que Grossi s'entretiendrait avec Alexei Likhachev, le chef de la société russe d'énergie nucléaire Rosatom.

La réunion aura lieu à Kaliningrad, l'enclave russe sur la côte baltique entre la Lituanie et la Pologne, a déclaré Ryabkov.

04h58

L'Ukraine frappe un pont clé entre le continent et la Crimée, selon des responsables nommés par la Russie

Les forces ukrainiennes ont effectué une frappe de missiles sur un pont reliant la région ukrainienne de Kherson à la Crimée, ont annoncé des responsables nommés par la Russie dans les deux régions.

Vladimir Saldo, le gouverneur de Kherson nommé par la Russie, a déclaré que le pont avait probablement été attaqué par des missiles Storm Shadow qui ont endommagé la route, mais que le trafic a été détourné vers un autre itinéraire. Aucune victime n'a été signalée.

"Dans la nuit, une frappe a touché le pont de Tchongar. Il n'y a pas de victimes", a déclaré le gouverneur russe de la Crimée annexée, Sergueï Aksionov, ajoutant que les dégâts étaient en train d'être évalués et appelant les habitants au calme. 

Ce pont permet de relier la Crimée annexée par Moscou en 2014 à une zone de la région ukrainienne de Kherson occupée par les forces russes.

Cette frappe rapportée par les autorités russes intervient alors que les forces ukrainiennes mènent depuis début juin des actions offensives sur plusieurs secteurs du front, notamment dans le sud de l'Ukraine.

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avec agences
Les faits

Volodomyr Zelensky accuse Moscou de préparer "un attentat terroriste" à la centrale de Zaporijjia, des propos qualifiés de "mensonges" par le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Contre-offensive ukrainienne : Moscou affirme que les forces ukrainiennes ont réduit leurs opérations dans le sud et l'est de l'Ukraine et qu'elles "se regroupent" après avoir subi des pertes.

Le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal prévient que la contre-offensive de l'armée ukrainienne "prendra du temps" mais se dit "optimiste" sur son succès. La veille, dans une interview pour la BBC, Volodomyr Zelensky avait admis que les progrès de l'offensive sont "plus lents que désiré".

L'Ukraine a frappé dans la nuit le pont de Tchongar, entre la Crimée annexée et une zone occupée. La frappe n'a fait aucune victime.

Une explosion de gaz dans un immeuble résidentiel à Kiev fait 3 morts et 5 blessés.

L'Ukraine engrange 60 milliards d'euros supplémentaires pour sa reconstruction à l'issue de la conférence de Londres. Près de 500 entreprises de 42 pays se sont ainsi engagées à se mobiliser. Cependant, la présence massive de mines et de débris explosifs vont rendre le travail très compliqué.

L'ONU ajouté la Russie à sa "liste de la honte" pour ses exactions commises contre les enfants en Ukraine. Le rapport répertoriant les violations des droits des enfants dans une vingtaine de zones de conflits sera publié mardi prochain.

Si Thomas Bach, le président du Comité olympique international souhaite que les athlètes russes et bélarusses puissent participer aux Jeux Olympiques de 2024, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe veut les exclure.