Direct terminé le 18 mai à 20h30
Direct démarré le 18 mai 2023 à 05h00

Kiev dit avoir contré une nouvelle salve de missiles russes, Moscou affirme avoir atteint ses cibles

L'Ukraine affirme avoir abattu dans la nuit la quasi-totalité des missiles russes ayant visé Kiev et plusieurs régions, faisant un mort à Odessa (sud). La Russie se félicite à l'inverse d'avoir "détruit" toutes ses cibles. Ces attaques ont eu lieu le dernier jour du déplacement de l'émissaire chinois Li Hui, déplacement qui n'a permis aucune percée.

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Un soldat de la défense anti-aérienne ukrainienne, non loin de Kiev, le 8 mai 2023.
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20h10

G7: nouvelles sanctions "significatives" des États-Unis contre la Russie

Les États-Unis ont décidé de nouvelles sanctions "significatives" visant la "machine de guerre russe", a déclaré un haut responsable américain peu avant le début du sommet du G7 à Hiroshima (ouest du Japon), auquel doit participer le président Joe Biden.

Joe Biden serre la main du Premier ministre japonais Fumio Kishida

Joe Biden serre la main du Premier ministre japonais Fumio Kishida à Hiroshima, ce 18 mai 2023 lors d'une réunion bilatérale avant le début du G7.

© Kiyoshi Ota/Pool via AP Photo

Cette initiative américaine intervient alors que les dirigeants des principales démocraties industrialisées doivent notamment s'accorder au Japon sur un durcissement face à la Russie et trouver une ligne commune face à la puissance militaire et économique croissante de la Chine.

Les mesures des États-Unis ont pour objectif de "restreindre de manière importante l'accès de la Russie à des produits nécessaires à ses capacités de combat", selon un haut responsable de l'administration Biden.
Elles empêcheront "environ 70 entités en Russie et dans d'autres pays de recevoir des biens exportés américains, en ajoutant celles-ci à la liste noire du département du Commerce", a ajouté ce responsable, évoquant plus de 300 nouvelles sanctions contre "des personnes, des organisations, des navires et des avions" à travers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie.

D'autres membres du G7 - qui réunit États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada - se préparent également à "mettre en place de nouvelles sanctions et barrières à l'exportation", a-t-il précisé.

Le G7 s'efforcera de perturber les fournitures militaires russes, de combler les lacunes en matière de contournement des sanctions, de réduire encore sa dépendance à l'énergie russe, de continuer à restreindre l'accès de Moscou au système financier international et de s'engager à geler les avoirs russes jusqu'à la fin de la guerre, a encore assuré cette source.
 

18h43

Les Tatars de Crimée commémorent le 79e anniversaire de leur déportation par Staline

Le 18 mai, l'Ukraine commémore les victimes de la déportation des Tatars de Crimée par Staline, en 1944. Une expositions de photos a été organisée à Kiev, dans la gare centrale pour rappeler "les victimes du génocide des Tatars de Crimée". Si du 18 au 20 mai 1944, l'Union soviétique a effectivement déporté 200 000 tatars de Crimée au moins 20 à 46% d'entre eux seraient morts de faim et de maladie. Plus de la moitié étaient des enfants selon certaines sources.

En parallèle, une autre exposition de photo montrait les abus aux droits humains dans la Crimée occupéen entre 2014 et 2019, ainsi que le rôle de certains Tatars opposés à l'occupation.

18h30

Le ministère de la Défense russe affirme que les frappes ont détruits d'importants dépôts de munitions ukrainiens

Le porte-parole du ministère de la Défense russe, Igor Konachenkov, affirme ce soir que l'armée russe a atteint toutes les cibles qu'elle s'était fixé.

Igor Konachenkov, porte-parole du ministère de la Défense russe

Igor Konachenkov, porte-parole du ministère de la Défense russe - capture d'écran vidéo

"Ce soir, les forces armées russes ont lancé de multiples frappes avec des armes aériennes et maritimes à longue portée de haute précision contre de grands dépôts d'armes et d'équipements étrangers, ainsi que les réserves ennemies. Le but de l'attaque est atteint. Toutes les cibles assignées ont été atteintes. Les frappes ont détruit d'importants stocks d'armes et de munitions des forces armées ukrainiennes et ont empêché l'avancée des réserves vers les zones de combat."

18h27

Pour l'écrivain ukrainien Andreï Kourkov, "les plans de Poutine ne sont pas réalistes"

L'auteur du "Pingouin", Andreï Kourkov s'est exprimé hier lors du sommet de Genève pour les droits humains et la démocratie, au siège de l'Eurovision. Selon lui, la Russie "est en train de perdre ou a perdu la partie" mais elle a suffisamment de puissance pour continuer à bombarder l'Ukraine et pour créér "de nouveaux récits de propagande en Amérique latine et en Afrique."

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"Les plans et les rêves de Poutine ne sont pas réalisables. Il est clair qu'en réalité la Russie est en train de perdre et a déjà perdue la partie. Mais la Russie a suffisamment de potentiel pour continuer à bombarder l'Ukraine, et pour à créer de nouveaux récits de propagande en Amérique latine et en Afrique. Et même si nous libérons tous les territoires, nous ne pourrons pas empêcher leurs missiles de tomber sur les villes ukrainiennes. Alors probablement la condition numéro un pour la fin de la guerre est la disparition de Poutine : soit démissionner, soit mourir. Et alors seulement, en fait, on peut voir dans un avenir brumeux la fin des activités militaires de la Russie."

Kourkov est également un journaliste respecté dont les écrits paraissent dans divers journaux internationaux, dont le New York Times, The Guardian, New Statesman, Libération, Le Monde, Die Welt et Die Zeit. 

Suite à l'invasion de l'Ukraine par les forces russes en février 2022, il n'a pas pu quitter le pays en raison de son âge qui le rendait éligible à la conscription. Pendant ce temps, il a rendu compte de la situation depuis Kiev. Un recueil de ses écrits et ses émissions ont été publiés : "Journal d'une invasion".

16h52

La Lettonie oblige les Russes a passer un examen de langue lettone

Désormais, tous les Russes résidant en Lettonie seront obligés à passer un examen pour évaluer leur connaissance de la langue lettone d'ici cet automne. Les citoyens russes devront prouver qu'ils possèdent les bases de la langue pour pouvoir travailler et vivre en Lettonie. 

Les épreuves ont commencé en avril et tous devront s'y conformer d'ici septembre.

À peine la moitié des Russes (51%) qui ont passé ces examens les ont réussis déclare le Centre de contenus éducatifs d'État (VISC) ce jeudi. Les examinateurs soulignent cependant que certains sont très bons.

Un dirigeant d'un centre d'aprentissage explique que ce sont les candidats les plus âgés qui ont le plus de difficulté. "Le plus gros problème c'est l'outil informatique, car une grande partie des cours et des tests se fait par ordinateur. Et en plus il faut apprendre le letton. Apprendre à faire fonctionner l'ordinateur et se servir de la souris est très difficile pour certains."

16h00
Reportage

Il opère toute la journée des grands blessés revenus du front

Petro Nikitin est chirurgien. Dans cet hôpital militaire de Kiev (Associated Press ne donne pas son nom pour des raisons de sécurité), le traumatologue de 59 ans fait tout son possible pour réparer les corps des soldats les plus gravement blessés revenus d'un front situé à des centaines de kilomètres de là.

Chirurgiens à l’œuvre dans un hôpital militaire de Kiev

Chirurgiens à l’œuvre dans un hôpital militaire de Kiev. Les blessures les plus communes sont causées par des explosions, soit des mines anti-personnel, des grenades ou des tirs d'artilleries qui font des dégâts sur plusieurs parties du corps. Mai 2023

© AP Photo/Alex Babenko

"Je ne fais qu'opérer", déclare Nikitin, faisant une courte pause pendant que son équipe poursuit l'opération sur un patient. "Je ne fais rien d'autre dans ma vie maintenant. Je ne vois pas mes enfants qui ont été évacués, je ne vois pas ma femme qui a été évacuée, je vis seul et je ne fais que soigner les blessés."

Dans une salle d'opération dans un hôpital militaire de Kiev

Dans une salle d'opération dans un hôpital militaire de Kiev.

© AP photo/Alex Babenko

Bien que l'armée ukrainienne ne fournisse pas de chiffres sur les morts au combat, certaines sources occidentales estiment que plus de 100 000 soldats ukrainiens ont été tués ou blessés depuis que la Russie a envahi le pays il y a près de 15 mois.

Un médecin soigne une blessure à la jambe de Mykyta, 20 ans

Un médecin soigne une blessure à la jambe de Mykyta, 20 ans, revenus du front. Si sa blessure semble légère comparée à celle d'autres patients de l'hôpital, Nikitin explique que le risque qu'il perde sa jambe n'est pas encore tout à fait écarté.

© AP photo/Alex Babenko

Une contre-offensive ukrainienne majeure est attendue dans les semaines à venir, avec comme conséquence, plus de personnes susceptibles de se retrouver sur des tables d'opération à l'hôpital de Nikitine, qui, comme d'autres hôpitaux militaires ukrainiens, manque de personnel parce que les médecins ont été envoyés dans des hôpitaux de campagne plus proches du front. 

13h07

Moscou se félicite d'avoir "détruit" toutes ses cibles

L'Ukraine affirme aujourd'hui avoir abattu dans la nuit la quasi-totalité des missiles russes ayant visé Kiev et plusieurs régions, faisant un mort à Odessa (sud), Moscou se félicitant à l'inverse d'avoir "détruit" toutes ses cibles.

Un Guiatsint-S russe en pleine action quelque part en Ukraine

Un Guiatsint-S (en russe : 2С5 «Гиацинт-С» qui signifie jacinthe) canon automoteur russe de 152 mm en pleine action, quelque part en Ukraine.

© Ministère de la Défense russe via AP

Cette neuvième série de frappes de missiles russes visant en particulier la capitale depuis le début du mois intervient à l'heure où Kiev dit achever ses préparatifs en vue d'une offensive d'ampleur pour bouter les Russes hors du territoire ukrainien.

Au cours de cette dernière "attaque nocturne", les forces ukrainiennes ont réussi à détruire "33 cibles aériennes - 29 missiles et 4 drones!", a déclaré le commandant de l'armée de l'air, Mykola Olechtchouk, sur un total de 30 missiles tirés par la Russie, selon la hiérarchie militaire.

Débris d'un missile russe intercepté par la défense anti-aérienne ukrainienne

Débris d'un missile russe intercepté par la défense anti-aérienne ukrainienne lors de l'attaque cette nuit sur Kiev.

© Ukrainian Police Press Office via AP


À l'inverse, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir "atteint" et "détruit" toutes les cibles de ses frappes nocturnes. Il n'a pas précisé quels objectifs étaient visés, se bornant à souligner que des "stocks significatifs d'armements et de munitions" ukrainiens avaient été détruits et que des déplacements de troupes avaient été "enrayés".

L'administration civile et militaire de Kiev a jugé que les attaques russes menées depuis début mai étaient "sans précédent par leur puissance, leur intensité et leur variété".

Selon elle, des missiles de croisière ont été lancés par des bombardiers stratégiques russes venus de la région de la mer Caspienne, et des drones de reconnaissance ont ensuite survolé la capitale. "Toutes les cibles ennemies dans l'espace aérien de Kiev ont été détectées et détruites", a-t-elle affirmé.

Dans le port d'Odessa, sur la mer Noire, une personne a été tuée et deux autres blessées lors d'une attaque contre un site industriel, selon un porte-parole de l'armée.

L'armée a également fait état d'attaques de "missiles de croisière" dans la région de Vinnytsia (centre-ouest), et les médias locaux ont rapporté des explosions à Khmelnytskiï (ouest).
 

12h32

La mission de paix africaine se rendra en Russie en juin ou juillet

Serguei Lavrov a annoncé que la mission africaine menée par six dirigeants africains pour discuter d'un règlement du conflit en Ukraine se rendra en Russie en juin ou juillet. "Suite aux souhaits du président (sud-africain Cyril) Ramaphosa, on parle de mi/fin juin ou début juillet", pour une visite de ces dirigeants en Russie, a déclaré Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue ougandais, Odongo Jeje Aboubakhar.

Le ministre des Affaires étrangères ougandais Jeje Aboubakhar et Sergueï Lavrov ce 18 mai à Moscou

Le ministre des Affaires étrangères ougandais Jeje Aboubakhar et Sergueï Lavrov ce 18 mai à Moscou.

© Kirill Kudryavtsev/Pool Photo via AP

"Le président (Vladimir Poutine) est toujours prêt à parler à nos partenaires qui sont sincèrement intéressés par la stabilité dans le monde", a déclaré Lavrov, selon qui le Kremlin est prêt à entendre des "initiatives concrètes" de la part de la délégation africaine.

Les pays africains ont été moins unanimes que les grandes puissances occidentales à dénoncer l'offensive militaire russe en Ukraine. Des pays comme le Sénégal et l'Afrique du Sud se sont ainsi abstenus à l'ONU lors du vote d'une résolution la condamnant.

11h45

Un homme d'affaires français derrière la mission de paix africaine en Ukraine

D’après des informations de Jeune Afrique et de RFI, la médiation africaine pour mettre fin à la guerre en Ukraine aurait été mise sur pied par un homme d’affaires français, Jean-Yves Ollivier. L'homme est à la tête de la fondation Brazzaville et a fait fortune grâce au commerce de matières premières en Afrique.

Il serait proche de plusieurs dirigeants africains comme le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président sénégalais Macky Sall ou encore le président congolais Denis Sassou Nguesso.

L'homme d'affaires français Jean-Yves Ollivier.

L'homme d'affaires français Jean-Yves Ollivier.

Wikimedia Commons
10h38

Le Kazakhstan dément aider la Russie à contourner les sanctions occidentales

Le Kazakhstan, plus grande économie d'Asie centrale, s'est défendu d'aider son allié russe à contourner les sanctions occidentales, malgré la forte hausse de réexportations en Russie, via des pays tiers, de biens utilisables par Moscou pour son complexe militaro-industriel.

"Nous ne permettrons pas que le territoire de notre pays et nos entreprises soient utilisés pour contourner les sanctions" imposées à la Russie après son invasion de l'Ukraine, a affirmé Maoulen Achimbaïev, le représentant du Sénat kazakh, deuxième personnage de l'Etat. "Nous ne violons pas les sanctions occidentales", a-t-il assuré.

Ces déclarations interviennent après que le Kazakhstan a été accusé par des représentants européens et américains d'importer puis d'exporter vers la Russie du matériel sous embargo.

08h56

Crimée: déraillement suspect d'un train de céréales, pas de victimes

Un train de marchandises transportant des céréales a déraillé sans faire de victimes en Crimée annexée par la Russie, ont indiqué les autorités russes, en pleine série d'incidents et de sabotages régulièrement imputés par Moscou à l'Ukraine.

"Dans le district de Simféropol, des wagons transportant des céréales ont déraillé", a affirmé sur Telegram le gouverneur de la Crimée annexée, Sergueï Aksionov, précisant que la circulation ferroviaire entre Simféropol et Sébastopol, les deux principales villes de la péninsule, était suspendue.

Les chaînes Telegram Baza, Mash et 112, proches des autorités russes, affirment que le déraillement a été causé par une explosion. La chaîne Mash précise que cette déflagration a causé un cratère de 15 mètres de diamètre et endommagé 50 mètres de rails.

Sur des images publiées par Mash, on voit deux wagons renversés sur une voie, au milieu d'un tas de gravier.

Dans un communiqué, les chemins de fer locaux ont affirmé que l'incident était le résultat des agissements de "tierces personnes", euphémisme semblant faire référence à un sabotage et une formulation employée précédemment lors de déraillements début mai dans une région russe frontalière de l'Ukraine. 

Un responsable parlementaire russe a évoqué lui une déflagration due à un engin explosif, sans que les autorités compétentes n'attestent cette thèse à ce stade.
 

08h23

"Pour le bien de l'humanité, arrêtons cette guerre", dit le président sierra-léonais

Le président sierra-léonais Julius Maada Bio a exprimé dans un entretien avec l'AFP l'espoir qu'une médiation africaine aide à mettre fin à la guerre en Ukraine le plus vite possible, pour les populations sur place mais aussi pour "les plus pauvres parmi les pauvres", dont son pays fait partie.

"Nous souffrons tous de la guerre en Ukraine", a déclaré Julius Maada Bio au cours de cette interview.

"Nous autres dirigeants internationaux, préoccupés du bien-être des gens, en particulier des plus pauvres parmi les pauvres, nous avons tous intérêt à faire en sorte que la guerre cesse le plus vite possible, avec toute la souffrance qu'elle produit là-bas, en particulier en tant que pays qui a déjà connu la guerre, mais aussi (à cause de) son impact sur nous", a-t-il dit, semblant faire référence à la guerre civile subie par son pays entre 1991 et 2002.

Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio

Le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, au siège de l'ONU, à New York, le 21 septembre 2022.

AP Photo/Jason DeCrow

Interrogé sur la faculté de l'Afrique de parler d'une même voix, Julius Bio a répondu : "Il n'y a qu'une parole à tenir, nous n'en avons qu'une: arrêtons ce conflit. C'est pour le bien de l'humanité, à cause de ce qui est en train de se passer: arrêtons cette guerre". "Même ceux qui sympathisent avec la Russie sont pour qu'on stoppe cette guerre", a-t-il renchéri.

La Sierra Leone a voté aux Nations unies avec l'Occident pour la fin de la guerre en Ukraine et le retrait par la Russie de ses troupes, à la différence de nombreux pays africains qui se sont abstenus ou, dans une moindre mesure, ont voté contre.

Àun mois de la présidentielle, Julius Bio a souligné que, sans "les facteurs exogènes" comme la pandémie, la guerre en Ukraine et leurs effets sur un pays fortement dépendant des importations et très vulnérable aux chocs extérieurs, il ne serait pas accaparé par la lutte contre l'inflation, les pénuries et la dégradation du taux de change de la monnaie nationale par rapport au dollar.

09h47

La Chine et les sanctions contre Moscou au menu du sommet du G7 à Hiroshima

Les dirigeants des pays du G7 arrivent jeudi dans la ville japonaise de Hiroshima, ville symbole de la paix, pour s'entretenir du renforcement des sanctions contre la Russie et de la protection contre la "coercition économique" de la Chine.

Les dirigeants des pays membres du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) tenteront de présenter un front uni face à la Russie et la Chine mais aussi sur d'autres questions stratégiques sur lesquelles leurs intérêts ne sont pas toujours parfaitement alignés. 

L'invasion en Ukraine lancée par la Russie il y a près de 15 mois dominera l'ordre du jour du sommet, avec "des discussions sur l'état du champ de bataille", a déclaré le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan. 

Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan à la Maison Blanche le 30 septembre 2022. 
Le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan à la Maison Blanche le 30 septembre 2022. 
AP/Susan Walsh

Selon Jake Sullivan, les discussions devraient se concentrer sur le renforcement des sanctions contre Moscou ayant entraîné une contraction de l'économie russe au premier trimestre 2023.

Le responsable a indiqué que les dirigeants discuteraient de la lutte contre le contournement de ces sanctions, qui permet au président russe Vladimir Poutine de continuer à financer son effort de guerre.

La visite prévue des dirigeants au parc commémoratif de la paix de Hiroshima devrait mettre ces menaces en exergue, là où le 6 août 1945, la ville a été en grande partie détruite par une bombe atomique américaine, faisant 140.000 victimes.

Fumio Kishida, dont la famille est originaire de Hiroshima et qui y est lui-même élu, souhaite profiter de ce sommet pour inciter ses invités, notamment le Royaume-Uni, la France et les États-Unis, qui possèdent ensemble des milliers d'ogives nucléaires, à s'engager à faire preuve de transparence sur leurs stocks et à réduire leurs arsenaux.

07h15

La Moldavie veut entrer dans l'UE "dès que possible" pour se protéger de la Russie

La Moldavie veut entrer "dès que possible" dans l'Union européenne pour se protéger de la menace russe et espère une décision "dans les prochains mois" sur l'ouverture de discussions, a déclaré sa présidente.

"Nous pensons que nous ne pouvons sauver notre démocratie qu'en faisant partie de l'UE", a déclaré Maia Sandu, à quelques jours d'une manifestation pro-européenne puis d'un sommet européen inédit à Chisinau. 

"La Russie va continuer à être une grande source d'instabilité dans les années à venir et nous devons nous protéger", a ajouté la dirigeante moldave de 50 ans en marge d'un sommet du Conseil de l'Europe qui s'est terminé mardi en Islande.

L'ex-république soviétique de 2,6 millions d'habitants organise le 1er juin son premier grand sommet rassemblant l'Europe élargie, avec les pays de la Communauté politique européenne (CPE) et les principaux poids lourds du continent

  • Lire aussi : L’Ukraine et la Moldavie candidates à l’UE. Et après ?
    Ukraine Moldavie candidatures
    Ursula Von Der Leyen, présidente de la Commission Européenne, Emmanuel Macron, président français, et Olaf Scholz, chancelier allemand. Les dirigeants européens doivent approuver le statut de candidates de l'Ukraine et la Moldavie. AP/ Geert Vanden Wijngaert.
06h25

Plusieurs explosions à Kiev et dans d'autres régions du pays

Plusieurs explosions ont retenti ce jeudi à l'aube à Kiev et dans d'autres régions d'Ukraine, où la population a été priée de rester dans les abris, selon les autorités militaires.

"Des chutes de débris ont été enregistrées dans le district de Darnytskyi de la capitale. Les données sur les victimes et les dégâts sont en cours de vérification", a écrit sur Telegram Serhiï Popko, chef de l'administration civile et militaire de Kiev.

L'armée a également fait état d'attaques de "missiles de croisière" dans la région de Vinnytsia, dans le centre du pays, et une alerte aérienne est en vigueur dans toute l'Ukraine.

 

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