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Ukraine : la Chine envoie un émissaire pour discuter d'un "règlement politique" du conflit

L'Ukraine juge "importante" la "participation" de la Chine aux efforts de paix a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dmytro Kuleba à l'émissaire chinois. Il a également insisté sur le "respect de son intégrité territoriale". Ce même émissaire est attendu à Paris "en tout début de semaine prochaine" déclare le Quai d'Orsay.

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L'envoyé chinois avec le chef de la diplomatie ukrainienne à Kiev

L'envoyé chinois avec le chef de la diplomatie ukrainienne à Kiev ce 17 mai 2023.

© Service de presse de la présidence ukrainienne via AP
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17H34

Un système de défense antiaérienne Patriot endommagé en Ukraine mais opérationnel (responsable américain)

Un système ultra-sophistiqué de défense antiaérienne Patriot fourni par les États-Unis à l'Ukraine a été endommagé mais est opérationnel, indique un haut responsable américain de la défense.

Des soldats suédois devant un système anti-aérien américain Patriot lors d'exercices militaires le 30 avril 2023.  

Des soldats suédois devant un système anti-aérien américain Patriot lors d'exercices militaires le 30 avril 2023.  

© AP Photo/David Keaton

"Le système Patriot reste opérationnel", a déclaré à l'AFP ce responsable de la défense, en précisant que l'évaluation des dommages provoqués par un projectile non identifié tombé à proximité se poursuivait. La veille, l'armée russe avait assuré avoir détruit un système de défense Patriot à la suite d'une "frappe de haute précision" effectuée "par un missile hypersonique Kinjal".

L'Ukraine a balayé aujourd'hui ces affirmations de Moscou, en soulignant que le système avancé de missile d'interception anti-aérienne, combiné à l'un des radars les plus performants du monde, fonctionnait et était "en service".
"Ne vous inquiétez pas, tout va bien avec le Patriot", avait indiqué à l'AFP le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne, Iouri Ignat. La veille, l'armée de l'air ukrainienne affirmait avoir atteint toutes ses cibles :

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16H30
Céréales

Le chef de l'ONU salue la prolongation de l'accord céréalier en mer Noire

"Je salue cette décision. Cette prolongation est une bonne nouvelle pour le monde", a déclaré Antonio Guterres à la presse tout en disant espérer à terme un accord plus large.
"Il reste des questions en suspens", a-t-il ajouté, mais "j'espère que nous pourrons parvenir à un accord global afin d'améliorer, étendre et prolonger l'initiative, comme je l'ai proposé dans une récente lettre aux présidents" turc, russe et ukrainien.
"Ces accords sont importants pour la sécurité alimentaire mondiale", a-t-il poursuivi, en soulignant que depuis l'entrée en vigueur de l'accord en juillet de l'année dernière "plus de 30 millions de tonnes de céréales" avaient été exportées.
Auparavant, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait annoncé la prolongation de l'accord céréalier pour 60 jours. Conclu en juillet 2022, il arrivait à expiration demain soir.
 

16H11
Histoire

Au tour du Sénat français de qualifier de "génocide" l'Holodomor

Le Sénat a appelé le gouvernement à reconnaître comme un génocide l'Holodomor, cette famine provoquée au début des années 1930 en Ukraine par les autorités soviétiques, à l'origine de la mort de plusieurs millions de personnes.

En présence de l'ambassadeur d'Ukraine Omelchenko Vadym, installé en tribune d'honneur, une proposition de résolution portée par Joëlle Garriaud-Maylam (LR) a été adoptée par 327 voix contre 16, seul le groupe CRCE à majorité communiste ayant voté contre.

Cette résolution "invite le gouvernement français à reconnaître officiellement la famine, la déportation et l'extermination méthodiquement organisées par les autorités soviétiques, à l'encontre de millions d'Ukrainiens en 1932 et 1933, comme un génocide".

Le texte invite également le gouvernement à "condamner publiquement le génocide commis par les autorités soviétiques contre la population rurale ukrainienne en 1932 et 1933".

Le 28 mars dernier, l'Assemblée nationale avait reconnu comme génocide l'Holodomor et appelé le gouvernement à en faire de même pour répondre à la forte attente de Kiev au sujet de ce souvenir douloureux, ravivé par l'invasion russe du pays.

Pour Joëlle Garriaud-Maylam, par ailleurs présidente de l' Assemblée parlementaire de l'OTAN, les événements actuels en Ukraine semblent "démontrer le parallélisme entre l'Holodomor et un objectif poutinien d'une négation de l'identité ukrainienne".

Cette décision a été saluée par le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba qui "est gréé aux Sénateurs français d'avoir rendu honneur et justice à la mémore de millions de victimes."

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16H09

L'Ukraine insiste auprès de l'émissaire chinois sur son "intégrité territoriale"

À Kiev, Li Hui a rencontré le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba avant une "possible" rencontre avec le président Volodymyr Zelensky, a indiqué à l'AFP un haut responsable ukrainien sous couvert d'anonymat.

Cet échange serait une première entre Volodymyr Zelensky, qui encourage Pékin à peser sur Vladimir Poutine, et un haut responsable chinois.

Lors de sa rencontre avec Li Hui, Dmytro Kouleba a "expliqué en détail au représentant spécial chinois les principes du rétablissement d'une paix durable et juste, fondée sur le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a indiqué son ministère. "Il a souligné que l'Ukraine n'acceptait aucune proposition qui impliquerait la perte de ses territoires ou le gel du conflit", a-t-il précisé alors que Kiev craint d'être poussée, à terme, à accepter un compromis avec Moscou.

Selon Pékin, Li Hui, représentant spécial pour les affaires eurasiatiques et ancien ambassadeur chinois à Moscou, est censé discuter du "règlement politique" du conflit lors de sa tournée européenne.

Le voyage de Li Hui, destiné à promouvoir un règlement politique de la guerre, doit également le mener en Pologne, France (en début de semaine prochaine), Allemagne et Russie. 

15H29
Diplomatie

L'émissaire chinois à Paris "en tout début de semaine prochaine"

L'émissaire chinois, envoyé par Pékin en Europe pour discuter d'un "règlement politique" du conflit russo-ukrainien, sera à Paris "en tout début de semaine prochaine", annonce la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna.

Catherine Colonna et Élisabeth Borne sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay pour accueillir le président Zelensky

Catherine Colonna et Élisabeth Borne sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay pour accueillir le président Zelensky le 14 mai 2023.

© Thomas Samson, Pool via AP

L'émissaire chinois Li Hui se trouve en ce moment à Kiev et doit se rendre vendredi à Varsovie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les pays européens espèrent que la Chine va user de son influence sur la Russie pour contribuer à mettre fin à la guerre.

Catherine Colonna a redit le "soutien sans faille" à l'Ukraine. La France l'exprimera de nouveau "à l'occasion du Sommet de l'Otan à Vilnius les 11 et 12 juillet prochains où, forts de notre contribution de premier plan au renforcement de notre flanc oriental, nous entendons conforter les liens entre l'Ukraine et l'Alliance atlantique", a-t-elle déclaré.

Elle a répété l'enjeu: "Au-delà même de l'Ukraine, c'est l'avenir d'un système international fondé sur le droit, et le refus de voir prévaloir la logique du plus fort ou de récompenser les agressions".

15H21
Céréales

L'Ukraine reconnaissante envers la Turquie et l'ONU pour la prolongation de l'accord céréalier

"Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires, l'ONU et la Turquie, pour leurs efforts pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale", a indiqué le vice-Premier ministre pour la Restauration de l'Ukraine, Oleksandre Koubrakov, qui suit le dossier. "Le principal défi est désormais de rendre l'accord efficace en supprimant les barrières artificielles", a-t-il ajouté sur Twitter.

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L'Ukraine a salué la "position inébranlable et déterminée" de ses partenaires et précisé qu'elle avait exporté à ce jour 30,4 millions de tonnes de produits agricoles aux termes de cet accord.

Selon Kiev, la Russie a commencé en avril à "limiter de manière déraisonnable la mise en œuvre" du texte en refusant d'enregistrer des navires ukrainiens et de procéder à des inspections. "Près de 70 navires attendent actuellement dans les eaux territoriales turques et 90% d'entre eux sont prêts à livrer les produits de nos agriculteurs", a encore indiqué Oleksandre Koubrakov.
"Nous nous félicitons de la poursuite de l'initiative, mais nous insistons sur le fait qu'elle doit fonctionner efficacement", a-t-il ajouté, appelant les alliés de l'Ukraine à mettre un terme au "sabotage" de la Russie.

15H12
Céréales

Moscou confirme l'extension de l'accord céréalier mais dénonce une mise en œuvre "déséquilibrée"

La Russie confirme la prolongation pour deux mois des accords sur les exportations de céréales ukrainiennes, cruciales pour l'approvisionnement alimentaire mondial, mais a appelé à "corriger" leur application "déséquilibrée".

"Nos principales appréciations des accords (...) n'ont pas changé. Les déséquilibres dans leur mise en œuvre doivent être corrigés le plus rapidement possible", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, alors que Moscou affirme que les exportations d'engrais et de produits alimentaires russes restent entravées.
 

14H44
Armes

Budapest bloque le remboursement des armes fournies par l'UE à Kiev

La Hongrie refuse le déblocage d'une nouvelle tranche de 500 millions d'euros de la Facilité européenne pour la paix destinée à rembourser les armes fournies par l'UE à l'Ukraine. Le gouvernement hongrois a confirmé ne pas avoir approuvé le déboursement de cette nouvelle enveloppe car "il n'est pas d'accord pour que l'Union européenne, qui dispose d'autres instruments, utilise la Facilité européenne de soutien à la paix exclusivement pour l'Ukraine".
"Il ne resterait alors plus de ressources suffisantes pour promouvoir les intérêts de l'UE dans d'autres régions (par exemple, les Balkans, la région du Sahel, l'Afrique du Nord)", fait-il valoir.

Le chef de la diplomatie hongroise Péter Szijjártó estime que ce déboursement "augmenterait le risque d'escalade du conflit". Il a par ailleurs dénoncé "l'attitude de plus en plus hostile de l'Ukraine vis à vis de la Hongrie" avec l'inscription "injustifiable" de la banque hongroise OTP sur la liste noire établie par les autorités ukrainiennes pour sanctionner les entreprises qui aident l'effort de guerre russe. "Tant que la banque OTP sera maintenue sur sa liste noire par l'Ukraine, la Hongrie ne pourra pas accepter des décisions qui exigeraient de nouveaux sacrifices économiques et financiers de la part de l'Union européenne et de ses États membres", a-t-il averti à l'issue d'un déjeuner de travail avec son homologue autrichien Alexander Schallenberg.

Péter Szijjártó, ministre des affaires étrangères hongrois

Péter Szijjártó, ministre des affaires étrangères hongrois le 24 mars 2023 au siège de l'ONU à New York.

© AP Photo/John Minchillo

Budapest a maintenu cette objection au cours des rencontres organisées hier et aujourd'hui pour préparer la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE le 22 mai à Bruxelles, ont confirmé plusieurs délégations.

La Hongrie ne bloque pas les livraisons d'armes et de munitions réclamées par les forces armées ukrainiennes pour repousser l'armée russe. Mais elle empêche leur remboursement aux États membres, a-t-on précisé.

L'unanimité est requise pour approuver l'utilisation des fonds de la Facilité européenne pour la paix (FEP) dont la dotation initiale de 5,7 milliards d'euros pour 2021-27 a été augmentée de 2 milliards d'euros en mai.

La Facilité est utilisée pour rembourser aux États membres 40% de la valeur des armements livrés à l'Ukraine et former les militaires ukrainiens. Elle est abondée par les contributions des États membres et 66% de ses financements sont fournis par l'Allemagne, la France, l'Italie et l'Espagne.

L'arrêt des remboursements risque de dissuader certains États membres de poursuivre leurs fournitures d'armes à l'Ukraine au moment où Kiev prépare une contre-offensive et réclame des armements plus modernes, notamment des avions de combats et des capacités de frappe de longue portée.

La Hongrie n'avait jamais bloqué jusqu'alors l'utilisation de la FEP à laquelle elle contribue financièrement, même si elle ne fournit ni armes ni munition à l'Ukraine, comme l'Autriche et l'Irlande.

14H41

Un kirghize condamné à 10 ans de prison pour avoir combattu avec les Russes en Ukraine

Le Kirghizstan a condamné à dix ans de prison ferme l'un de ses citoyens ayant combattu au sein des forces russes en Ukraine, à l'heure où Moscou tente d'accélérer le recrutement de ressortissants des ex-républiques soviétiques d'Asie centrale.

Des dizaines de citoyens des républiques centrasiatiques ont été tués en Ukraine ces derniers mois, d'après des médias locaux, la majorité d'entre eux ayant rejoint les rangs de l'armée russe ou ceux du groupe paramilitaire russe Wagner.

D'après la décision d'un tribunal de la capitale kirghize Bichkek publiée hier soir, l'homme, âgé de 31 ans, a été reconnu coupable de mercenariat et condamné à 10 ans de prison.

Le condamné, qui nie avoir participé aux hostilités, est resté dans le Donbass (est de l'Ukraine) entre juin et novembre contre une rémunération mensuelle de 180.000 roubles (soit environ 2.000 euros) et assure s'être engagé pour recevoir un passeport russe, selon le tribunal.

Cet homme au chômage originaire de la province de Jalal-Abad (sud-ouest) se trouvait à Moscou quand il a rejoint les forces de l'autoproclamée "République populaire de Lougansk", un territoire séparatiste prorusse dans l'est de l'Ukraine que Moscou revendique avoir annexé.

La présidente du groupe kirghiz de défense des droits humains "Kylym Chamy", Goulchaïyr Abdirassoulova, a indiqué hier à l'AFP qu'il s'agissait de la première condamnation d'un citoyen kirghiz pour mercenariat en Ukraine.

La Russie reste une destination prioritaire pour les migrants originaires d'Asie centrale qui, démunis économiquement, loin de leur pays d'origine et généralement russophones, sont ainsi devenus des cibles prioritaires de recrutement pour l'armée russe et le groupe Wagner.

Ces derniers promettent de faciliter l'obtention de la citoyenneté, proposent une solde avantageuse ou l'effacement du casier judiciaire à ceux qui souhaitent rejoindre leurs rangs.

Les pays centrasiatiques, traditionnellement alliés de la Russie, ont cependant exhorté à plusieurs reprises leurs ressortissants à ne pas prendre part à cette guerre.

14H36
OTAN

L'Ukraine rejoint le centre de cyberdéfense de l'Otan

Le Centre d'excellence coopératif de cyberdéfense de l'Otan (CCDCOE), situé à Tallinn, en plus de l'Ukraine, a aussi accueilli l'Islande, l'Irlande et le Japon.
"Nous sommes particulièrement heureux de voir l'Ukraine parmi nous", a déclaré le ministre estonien de la Défense, Hanno Pevkur, cité dans un communiqué du CCDCOE.
"Cela offre une possibilité unique de contribuer simultanément à la défense de l'Ukraine dans la guerre brutale de la Russie et d'apprendre du cyberchamp de bataille pour améliorer la cybersécurité de tous les membres", a-t-il souligné.

L'ambassadrice d'Ukraine en Estonie, Mariana Betsa, a salué cet "événement historique" comme "une étape importante sur la voie de l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan".

Le centre - qui s'étend désormais aux États membres de l'Otan et à huit autres pays - a été fondé en 2008 dans la capitale estonienne. Des experts informatiques d'Europe et des États-Unis travaillent dans ce centre en vue de protéger les réseaux d'information de l'Alliance occidentale.
 

14H13
Céréales

Erdogan annonce que l'accord céréalier est prolongé de deux mois

L'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes par la mer Noire a été prolongé de deux mois, annonce le président turc Recep Tayyip Erdogan. "Il a été décidé de prolonger de deux mois supplémentaires l'accord céréalier en mer Noire", conclu en juillet 2022, a déclaré le chef de l'État turc à propos de cet accord concernant l'Ukraine et la Russie. 

Le Kremlin avait affirmé hier qu'il restait "beaucoup de questions sans réponse" à régler avant de prolonger l'accord, qui arrivait à expiration demain soir.

"Nous sommes reconnaissants envers nos partenaires, l'ONU et la Turquie, pour leurs efforts pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale. Le principal défi est désormais de rendre l'accord efficace en supprimant les barrières artificielles", a indiqué sur Twitter le vice-Premier ministre pour la Restauration de l'Ukraine, Oleksandre Koubrakov, qui suit le dossier.

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Signé en juillet dernier entre les Nations unies, l'Ukraine, la Russie et la Turquie, l'accord a permis d'exporter ces dix derniers mois plus de 30 millions de tonnes de céréales ukrainiennes.

L'accord, qui a permis de soulager la crise alimentaire mondiale provoquée par la guerre, avait précédemment été renouvelé pour 60 jours, le 19 mars. En théorie, les reconductions sont censées être valables 120 jours, mais la Russie avait dit n'avoir accepté qu'une prolongation de 60 jours.

Moscou affirme que si les exportations de céréales ukrainiennes ont pu reprendre, les exportations des engrais et des produits alimentaires russes restent quant à eux entravées par des obstacles liés aux sanctions imposées par les pays occidentaux après le déclenchement de l'offensive russe contre l'Ukraine en février 2022.
 

13H20
Avions de chasse

Livraison de F-16 à l'Ukraine: Londres et Berlin renvoient la balle à Washington

Les ministres britannique et allemand de la Défense ont déclaré à Berlin qu'il revenait "à la Maison Blanche" de décider d'une éventuelle livraison à Kiev d'avions de combat F-16.
"Nous n'avons pas de F-16 et nous n'allons pas livrer d'(avions) Typhoon mais nous pouvons évidemment contribuer à la formation et au soutien, dans les limites du fait que nous n'avons pas de pilotes de F-16", a expliqué le ministre britannique Ben Wallace à Berlin avec son homologue allemand Boris Pistorius.

Ben Wallace était interrogé sur la "coalition internationale" qu'a proposé de bâtir Londres pour livrer à l'Ukraine des avions de combat de technologie occidentale.
Il a ajouté que cette coalition était un "soutien politique", un "signal à la Russie que nous n'avons pas d'objection de principe à fournir à l'Ukraine les capacités dont elle a besoin". Le Royaume-Uni a déjà fait savoir qu'il comptait prochainement former des pilotes ukrainiens.

Volodymyr Zelensky demande depuis des mois à ses alliés occidentaux de lui fournir des avions qui permettraient à l'armée ukrainienne de frapper en profondeur les troupes russes, sans pour autant constituer une solution miracle dans le conflit.

"Nous ne pouvons pas jouer de rôle actif dans une telle alliance, dans une telle coalition, car nous n'avons ni les capacités d'entraînement, ni les compétences, ni les avions", a de son côté affirmé l'allemand Boris Pistorius. "À ma connaissance, cela dépend de la Maison Blanche de décider si les avions de chasse F-16 peuvent être livrés", a-t-il lui aussi relevé, avançant qu'il ne s'agit "pas d'une question qui sera réglée à Berlin".

"Il n'y a aucune exigence à notre égard" à ce sujet des avions de combat, avait déjà déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz hier, lors du sommet du Conseil de l'Europe à Reykjavik.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz à Reykjavic le 17 mai 2023.

Le chancelier allemand, Olaf Scholz à Reykjavic le 17 mai 2023.

© AP Photo/Alastair Grant

Le gouvernement allemand se concentre sur les chars, les munitions, la défense anti-aérienne ou encore la mise en place d'"un système de réparations", a précisé le dirigeant allemand. "L'Allemagne pourrait cependant mettre à disposition des aéroports militaires pour l'entraînement sur les avions de chasse F-16, effectués par des pilotes d'autres pays", a de son côté proposé Marie-Agnes Strack-Zimmermann, présidente (FDP) de la commission de la défense au Bundestag.

12h15

L'Iran et la Russie cherchent ensemble à contourner les sanctions

De plus en plus proches depuis le début de la guerre en Ukraine, l'Iran et la Russie ont signé un accord pour ouvrir une route commerciale Nord-Sud visant à contourner les voies maritimes traditionnelles et les sanctions internationales.

Signe de l'importance donnée à l'événement, la signature de l'accord à Téhéran a été supervisée par les deux présidents, l'Iranien Ebrahim Raïssi et le Russe Vladimir Poutine, présent par visioconférence.

Il s'agit d'"une étape stratégique dans la coopération entre la République islamique d'Iran et la Fédération de Russie", s'est félicité le président iranien.

Le président russe Vladimir Poutine signe la construction du train Rasht-Astara avec le président iranien Ebrahim Raïssi

Le président russe Vladimir Poutine signe la construction du train Rasht-Astara avec le président iranien Ebrahim Raïssi à Moscou, le 17 mai 2023.

Mikhail Klimentyev/AP
11h41

La Finlande annonce que la Russie a gelé les comptes bancaires de son ambassade

Le ministre finlandais des Affaires étrangères Pekka Haavisto a annoncé que la Russie avait gelé les comptes bancaires de son ambassade à Moscou et de son consulat à Saint-Pétersbourg.

"Les comptes des missions finlandaises en Russie sont gelés et ne peuvent être utilisés pour le moment", a affirmé Pekka Haavisto, lors d'une conférence de presse, ajoutant que la Finlande était en contact avec les autorités russes.

"Une note sur cette question a été envoyée à la Russie", qui n'a "pas encore donné une explication officielle", a-t-il ajouté. 

La Finlande, devenue le plus récent membre de l'OTAN début avril, a précisé avoir été informée de ce gel des comptes bancaires le 27 avril.

Le ministre des Affaires étrangères finlandais Pekka Haavisto dans les bureaux de l'OTAN à Bruxelles, le 5 avril 2023.

Le ministre des Affaires étrangères finlandais Pekka Haavisto dans les bureaux de l'OTAN à Bruxelles, le 5 avril 2023.

Olivier Matthys, Pool Photo via AP
11h14

Un émissaire chinois à Kiev pour parler règlement politique

Un émissaire chinois envoyé par Pékin pour discuter d'un "règlement politique" du conflit est à Kiev. Une visite attendue par Volodymyr Zelensky, fort de nouvelles promesses d'armes occidentales, pour voir la Chine user de son influence sur la Russie.

"Une rencontre est possible dans l'après-midi" entre le président ukrainien et Li Hui, a indiqué un haut responsable ukrainien qui s'exprimait sous le couvert de l'anonymat.

Cet échange serait une première entre Volodymyr Zelensky - qui encourage Pékin à peser sur Vladimir Poutine - et un haut responsable chinois, depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022.

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avec agences