06h30

Direct Ukraine : le patron de Wagner visé par une enquête après un "appel à la mutinerie"

Evgueni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire Wagner, s'est attiré les foudres du Kremlin en accusant l'armée russe d'avoir bombardé des bases militaires abritant des comabttants de Wagner. Il a lancé un appel à une "marche pour la justice". Accusé de préparer un coup d'État militaire, il est sous le coup d'une enquête pour "appel à la mutinerie".

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evgueni prigojine

Le patron du groupe paramilitaire Wagner, Evgueni Prigojine, critique depuis plusieurs mois l'armée régulière russe. 

AP
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20h19
Luttes intestines

Prigoijine visé par une enquête pour "appel à la mutinerie"

Une enquête pour "appel à la mutinerie" a été ouverte contre le patron du groupe paramilitaire Wagner. Ce dernier s'est défendu vendredi de tout "coup d'Etat militaire" , après avoir appelé au soulèvement contre l'état-major russe qu'il accuse d'avoir frappé ses hommes.

"Nous sommes 25 000 et nous allons déterminer pourquoi le chaos règne dans le pays (...) Nos réserves stratégiques, ce sont toute l'armée et tout le pays", a déclaré Evguéni Prigojine dans un message audio, appelant les Russes à le rejoindre et à "mettre fin au désordre"

"Ce n'est pas un coup d'Etat militaire, mais une marche pour la justice, nos actions ne gênent pas les forces armées", a-t-il encore affirmé.

19h09
Ingérence de Wagner

Prigojine accuse l'armée russe d'avoir bombardé des camps militaires du groupe Wagner

Evgueni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, accuse l'armée russe d'avoir bombardé des camps militaires abritant des soldats de Wagner. Selon lui, un "très grand nombre" de combattants auraient été tués dans ces bombardements qui auraient été commandités par le ministre de l'armée russe.

Il a promis de répondre à ces attaques et appeler à stopper le commandement militaire russe. De son côté, l'armée russe a démenti être à l'origine de ces bombardements.

(Re)lire → Guerre en Ukraine : tensions entre le groupe Wagner et l'armée russe

18h05
Menace nucléaire

L'Ukraine rassure ses citoyens sur les risques d'incident nucléaire

Le ministère ukrainien de la Santé à appelé ses compatriotes à ne pas paniquer, mettant en garde contre la prise préventive de comprimés d'iode, après la déclaration du président Volodymyr Zelensky qui a accusé Moscou de préparer un "attentat" contre une centrale nucléaire occupée. 

Les propos du chef de l'Etat sur le risque d'attentat à la centrale de Zaporijjia, la plus grande en Europe et qui est occupée par les troupes russes depuis mars 2022, ont suscité une nouvelle vague d'inquiétude dans un pays marqué par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986.

(Re)voir → Ukraine : la menace d'un "Armageddon" nucléaire est-elle crédible ?

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"Notre renseignement a obtenu des informations selon lesquelles la Russie envisage le scénario d'un attentat terroriste à la centrale de Zaporijjia, un attentat avec un rejet de radiations. Ils ont tout préparé pour cela", a affirmé M. Zelensky.

Le Kremlin a immédiatement balayé cette accusation, la qualifiant de "mensonge".

15h52
Pont détruit

Le pont frappé par Kiev entre la Crimée et une zone occupée n'est "plus utilisable" pour le moment

Un important pont entre la Crimée annexée et une région du sud de l'Ukraine partiellement occupée n'est plus utilisable pour le moment suite à une frappe ukrainienne.

"Malheureusement, le pont est bien plus endommagé que ce que nous pensions initialement. Pendant les 15 à 20 jours qui viennent, voire plus, le temps que des travaux soient menés et qu'on détermine ce qu'on peut faire, le pont n'est plus utilisable pour la circulation", a indiqué à la télévision russe le responsable de l'administration pour la partie occupée de la région de Kherson, Vladimir Saldo

(Re)lire → L'Ukraine frappe un pont entre la Crimée annexée et une zone occupée

13h04
Sanctions

La Russie élargit sa liste de responsables européens interdits d'entrée

La Russie a annoncé vendredi avoir "considérablement élargi" la liste de responsables européens interdits d'entrée sur son territoire, en réaction aux nouvelles sanctions de Bruxelles à son encontre.

"Nous considérons ces mesures de l'UE comme illégitimes. En réponse à ces initiatives inamicales, la partie russe a considérablement élargi la liste des représentants des institutions européennes et des pays membres de l'UE" interdits de pénétrer sur le sol russe, a indiqué dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.

(Re)lire → Sanctions : Moscou réduit la présence diplomatique américaine en Russie

Sans préciser le nombre de personnes concernées, le ministère russe a indiqué que les responsables visés étaient notamment membres des services de sécurité ou d'institutions politiques ou commerciales européennes, ainsi que des parlementaires européens "faisant la promotion d'un agenda (hostile) envers la Russie".

11H00

Le Kremlin balaie les critiques de Macron sur la politique de la Russie en Afrique

Le Kremlin a assuré vendredi développer en Afrique des "relations constructives", balayant les critiques du président français Emmanuel Macron selon qui la Russie est "une puissance de déstabilisation" dans cette région.

"La Russie développe (avec les pays africains) des relations amicales, constructives basées sur le respect mutuel", a affirmé à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Celles-ci "ne sont pas dirigées et ne peuvent l'être contre des pays tiers", a-t-il également souligné.

"Nous ne voudrions pas non plus que ces relations ne deviennent un sujet de préoccupation pour qui que se soit", a ajouté Peskov.

10h00

L'armée russe recule dans le sud et l'est de l'Ukraine, selon le patron de Wagner

L'armée russe recule dans plusieurs secteurs du sud et l'est de l'Ukraine, a affirmé vendredi le chef du groupe paramilitaire Wagner, contredisant les affirmations du Kremlin selon qui la contre-offensive de Kiev est un échec.

"L'armée (russe) se retire dans les zones de Zaporijjia et de Kherson (sud), les forces armées ukrainiennes poussent", a déclaré Evguéni Prigojine dans un entretien vidéo publié sur Telegram par son service de presse.

"La même chose se passe à Bakhmout, l'ennemi pénétrera de plus en plus profondément dans notre défense", a ajouté l'homme d'affaires, en référence à une ville de l'est que les Russes affirment avoir capturée mais où les Ukrainiens disent avoir progressé sur les flancs ces dernières semaines.

"Il n'y a aucun contrôle, il n'y a pas de succès militaires" de Moscou, a encore cinglé Evguéni Prigojine, affirmant que les militaires russes "se lavent avec leur sang", une manière d'affirmer qu'ils subissent de lourdes pertes.

Invérifiables de source indépendante, les propos du patron de Wagner contredisent en tout cas ceux du président Vladimir Poutine et de son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, selon qui l'armée russe "repousse" tous les assauts ukrainiens.

Ces derniers jours, Vladimir Poutine a répété que la contre-offensive ukrainienne était un échec et que les forces de Kiev avaient essuyé des pertes quasi "catastrophiques". Jeudi, Sergueï Choïgou a assuré que l'armée ukrainienne était en train de se "regrouper" après avoir échoué à percer les défenses russes.

Evguéni Prigojine a qualifié de "profonde tromperie" les déclarations victorieuses du ministère russe de la Défense, accusant l'état-major de "cacher" les difficultés et les pertes russes sur le terrain.

Preuve toutefois que la contre-offensive ukrainienne est prise très au sérieux par Moscou, Vladimir Poutine s'est exprimé à plusieurs reprises en quelques jours sur la situation sur le champ de bataille, alors qu'il avait tendance ces derniers mois à ne pas commenter en détails ce qu'il s'y passait.

Alors que de nombreux opposants et anonymes russes sont en prison pour avoir critiqué le conflit en Ukraine, le chef de Wagner a ouvertement remis en question vendredi les raisons pour lesquelles l'intervention militaire a été lancée.

"La guerre était nécessaire pour qu'un groupe de salauds soit promu", a-t-il fustigé, accusant aussi "les oligarques" russes qui "avaient besoin de la guerre", alors que Kiev était selon lui "prêt à n'importe quel accord".

07h08

Macron accuse la Russie d'être une "puissance de déstabilisation de l'Afrique"

Le président français Emmanuel Macron a accusé vendredi la Russie d'être "une puissance de déstabilisation de l'Afrique", regrettant que les choix de Moscou "ne jouent pas un rôle bénéfique pour la communauté internationale", lors d'un entretien sur franceinfo/RFI/France 24 en marge du sommet de Paris.

"C'est une puissance de déstabilisation de l'Afrique à travers des milices privées qui viennent faire de la prédation, des exactions sur les populations civiles", a estimé le chef de l'État, rappelant que "cela a été documenté par les Nations Unies en République centrafricaine à travers la milice Wagner".

06h37

La Russie affirme avoir arrêté des passeurs de césium travaillant pour un citoyen ukrainien

Le service de sécurité russe du FSB a déclaré vendredi avoir arrêté cinq personnes qui tentaient d'acheter 1 kg de césium 137 radioactif pour 3,5 millions de dollars au nom d'un citoyen ukrainien, a rapporté l'agence de presse TASS.

Le FSB a été cité comme disant que le césium-137 devait être sorti de Russie pour être utilisé pour organiser un incident avec de prétendues armes de destruction massive visant à discréditer la Russie.

Ces affirmations n'ont pas pu être vérifiées de manière indépendante net il n'y a eu aucun commentaire immédiat de l'Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré cette semaine que des espions ukrainiens avaient reçu des informations montrant que la Russie envisageait de mener une attaque "terroriste" contre la centrale nucléaire russe de Zaporizhzhia dans le sud de l'Ukraine, impliquant un dégagement de radiations.

La Russie a nié cela et a à son tour accusé Kiev de planifier de saisir l'usine et de bombarder ses installations, y compris celles où le combustible nucléaire est stocké. Il a également accusé Kiev de planifier une attaque à la "bombe sale" contre la Russie, ce que l'Ukraine a démenti.

Le FSB a déclaré vendredi que les personnes qu'il avait détenues dans l'affaire du césium 137 étaient déjà en train d'avouer. Il n'a fourni aucun autre détail tel que leurs noms ou leurs antécédents.

06h40

L'Ukraine dit avoir abattu 13 missiles de croisière russes pendant la nuit

L'armée de l'air ukrainienne a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit 13 missiles de croisière russes visant un aérodrome militaire dans l'ouest du pays. 

"Tous les treize missiles Kh-101/Kh-555 ont été détruits par la défense anti-aérienne", a indiqué l'armée de l'air sur Telegram. "Cette fois, l'attaque visait un aérodrome militaire dans la région de Khmelnytsky" (ouest), a-t-elle précisé. 

La Russie a intensifié depuis mai ses bombardements nocturnes contre l'Ukraine avec des drones explosifs et des missiles, alors que l'Ukraine a commencé sa contre-offensive longuement attendue dans l'Est et le Sud occupés par les troupes russes.

"Les lancements (de missiles) ont été effectués autour de minuit depuis la Caspienne depuis quatre bombardiers Tu-95MS", a précisé l'armée de l'air ukrainienne. 

Le maire de Khmelnytsky, Oleksandre Symtchychyne, a rapporté des explosions dans cette ville qui comptait 275.000 habitants avant l'invasion russe lancée fin février 2022 avant de remercier la défense aérienne pour son travail.

L'Ukraine a aussi fait état vendredi de certains avancées dans le Sud où ses troupes ont eu "un succès partiel", selon un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Kovaliov. 

Dans l'Est, l'armée ukrainienne "continue de contenir l'offensive de troupes russes" et des "combats particulièrement difficiles se poursuivent", a-t-il précisé.

"Nos forces de la défense ont arrêté l'offensive de l'ennemi dans la zone de Koupiansk et de Lyman", a de son côté affirmé sur Telegram dans la matinée la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar. 

3h48

Biden et Modi visent prudemment la Chine et la Russie dans une déclaration conjointe

Les Etats-Unis et l'Inde se sont déclarés "parmi les partenaires les plus proches du monde" jeudi lors d'une visite d'Etat du Premier ministre indien Narendra Modi à Washington organisée par le président Joe Biden.

Washington est frustré par les liens étroits de l'Inde avec la Russie alors que Moscou fait la guerre à l'Ukraine. Modi ne s'est pas adressé directement à la Chine ou à la Russie, et Biden n'a mentionné la Chine qu'en réponse à la question d'un journaliste. Mais une déclaration conjointe publiée par les deux après leur réunion privée de de deux heures et demi semblait viser les deux nations.

21h19

Pour Zelensky, la Russie cache les corps des victimes de la rupture d'un barrage

La Russie a formé des groupes spéciaux pour recueillir et cacher les corps des personnes tuées à la suite de la rupture ce mois-ci du barrage de Kakhovka dans le sud de l'Ukraine, a déclaré jeudi le président Volodymyr Zelensky.

"La perversité russe a formé des groupes spéciaux là-bas pour enlever et, évidemment, cacher les corps des victimes", a déclaré Zelensky dans son discours vidéo nocturne.

Zelensky a décrit la situation dans les parties de la région occupées par la Russie comme "catastrophique pour le moins".

L'Ukraine et la Russie se sont mutuellement accusées d'être à l'origine de la brèche.

La destruction du barrage a envoyé des hautes eaux en cascade dans certaines parties du sud de l'Ukraine en aval du barrage, en particulier la région de Kherson, en partie occupée par les troupes russes.

De nombreuses personnes ont été forcées de monter sur les toits pour attendre les secours et l'Ukraine a accusé les forces d'occupation russes d'inaction pour aider les personnes touchées. Les habitants ont manqué d'assainissement et d'eau potable.

Les responsables ukrainiens ont évalué le bilan officiel à 21 morts, dont cinq personnes décédées des suites de ce qu'ils ont décrit comme des bombardements russes lors des opérations d'évacuation. Les autorités russes ont fait état de 46 morts.

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