CAN 2025 : 16 billets à attribuer, du suspense au menu des deux dernières journées des éliminatoires
Les deux dernières journées des éliminatoires de la CAN 2025 débutent ce mercredi sur les pelouses du continent. Seize tickets qualificatifs pour la phase finale au Maroc restent à attribuer. Découvrez les principaux enjeux de ces 48 rencontres chargées de suspense.
Les éliminatoires de la CAN 2025 entrent dans leur dernière ligne droite. Les cinquième et sixième journées des éliminatoires de la CAN 2025 débutent ce mercredi sur les pelouses du continent. Cette trente-cinquième édition, programmée au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, rassemblera 24 équipes. Outre les Lions de l’Atlas, qualifiés d’office en tant que pays hôte, sept nations n’ont eu besoin que de quatre journées pour décrocher leur ticket : il s’agit de l’Égypte (26 participations), de l’Algérie (20 participations), du Cameroun (20 participations), de la RD Congo (20 participations), du Sénégal (17 participations), du Burkina Faso (13 participations) et de l’Angola (9 participations).
La Côte d'Ivoire et le Nigeria y sont presque
Qui les rejoindra en fin d'année prochaine au Maroc ? Tous les prétendants n'auront pas la tache également facile. Les deux derniers finalistes, la Côte d'Ivoire et le Nigeria, n'ont besoin que d'un point pour assurer leur place en phase finale. Opposés respectivement au Bénin et à la Zambie, Éléphants et Super Eagles peuvent assurer le coup dès la cinquième journée. Le Soudan se trouve dans la même configuration. Deuxièmes de leur groupe devant le Ghana et le Niger, les Crocodiles du Nil n’ont besoin que d’un point face aux Nigériens ou aux Angolais, déjà qualifiés. Idem pour la Guinée équatoriale, qui accueille l’Algérie avant d'aller au Liberia,. Quant au Mali, trois points lui seront nécessaires. Les Aigles devront s'imposer au Mozambique ou disposer de l’Eswatini, déjà éliminé, à Bamako. En quête du seul ticket en jeu dans la poule du Maroc, le Gabon s'est quant à lui assuré sur la Centrafrique d'une avance (4 points) qui paraît suffisante.
Les Comores et le Botswana sur le chemin du retour
D'autres équipes doivent encore mettre un coup de collier supplémentaire pour être présentes au Maroc. Les Comores, invaincues dans le groupe A (tête de série : la Tunisie), ont besoin d'une victoire : vendredi face à la Gambie, ou face à Madagascar lundi prochain. Coachés par l'Italien Stefano Cusin, les Cœlacanthes peuvent envisager de retrouver la phase finale, trois ans après une première participation fructueuse. Double vainqueur du Cap-Vert le mois dernier, le Botswana s'est lui aussi donné le droit de rêver. Les Zèbres, deuxièmes du groupe C dominé par l’Égypte, seraient qualifiés dès la cinquième journée à une double condition : qu'ils battent la Mauritanie chez eux, et que le Cap-Vert ne s'impose pas face aux Pharaons. Tout un pays n'attend que cela depuis sa seule participation, en 2012. Le Bénin et la Guinée sont les mieux placés dans leur groupe respectif, mais disputeront des matchs à distance, face respectivement au Rwanda et à la Tanzanie.
Le Ghana compte sur un miracle
Auteurs de parcours remarqués lors de la dernière édition en Côte d'Ivoire, le Cap-Vert et la Mauritanie sont en danger dans le groupe C. Les Mourabitounes d'Amir Abdou devront ramener une victoire du Botswana avant de recevoir le Cap-Vert. Pour les Requins Bleus, il s'agira de battre l’Égypte à domicile pour s'offrir une « finale » contre… la Mauritanie à Nouakchott. Compliqué, sinon insurmontable. Pour le Ghana, une qualification dépend d'un scénario plus abracadabrantesque encore. Il faudrait les Black Stars gagnent leurs deux derniers matchs face à l’Angola et le Niger, et que le Soudan s'incline parallèlement face aux mêmes adversaires. Si un tel miracle ne se produisait pas, le Ghana manquerait sa première CAN depuis 2004. Quant à la Tunisie, qui s’est séparée de son sélectionneur Faouzi Benzarti après les revers subis contre les Comores (1 point en 2 matchs), elle devra l'emporter à Madagascar et/ou face à la Gambie dans un groupe A fort accroché afin de ne pas manquer sa première phase finale depuis plus de trente ans.