Fil d'Ariane
La superstar du surf Kelly Slater, onze fois champion du monde, a réagi sur les réseaux sociaux concernant l'affaire Djokovic.
"Peut-être que le syndrome de Stockholm peut être renommé syndrome de Melbourne. C'est très triste de voir les vaccinés +vertueux+ célèbrer la division", a écrit l'Américain de 49 ans.
"Si vous êtes vacciné, pourquoi vous souciez-vous du statut vaccinal des autres ? Le vaccin ne vous protège pas ? Peut-être avez-vous peur d'attraper le Covid ou êtes-vous en colère d'avoir pris le risque de vous faire vacciner ? Trop de lavage de cerveau et de haine dans le coeur des gens concernant la vaccination", a ajouté le surfeur, après avoir déjà émis des réticences sur le sujet.
Aaron Rodgers, le quarterback des Green Bay Packers lors d'un match de football américain de la NFL le 2 janvier 2022 à Green Bay.
L'emblématique quarterback de l'équipe de football américain des Green Bay Packers a été l'une des principales voix contre la vaccination issues du monde sportif aux Etats-Unis. Critiqué après un test positif, Rodgers, 38 ans, se complaît depuis dans le rôle d'une victime de la "mafia woke" et de la "cancel culture".
Avant cela, le vainqueur du Super Bowl 2011 avait déclaré être "immunisé" après avoir cherché un traitement alternatif, car il affirmait que deux des vaccins disponibles contenaient un ingrédient non spécifié auquel il était allergique et qu'un troisième avait, selon lui, causé chez de "multiples personnes" de nombreux "effets indésirables."
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Le joueur de football allemand Joshua Kimmich lors d'un match de qualification pour la Coupe du Monde de 2022 à Hambourg, en Allemagne, 8 octobre 2021.
Si Rodgers n'a pas souffert outre mesure du coronavirus malgré son refus de se faire vacciner, l'international allemand Joshua Kimmich n'a pas eu cette chance lorsqu'il l'a contracté fin novembre. La star du Bayern Munich, âgée de 26 ans, a subi des lésions pulmonaires qui l'ont empêché de jouer jusqu'en janvier.
Il avait suscité la colère en révélant en octobre qu'il était opposé à la vaccination pour "raisons personnelles". "Je pensais pouvoir me protéger du virus si je respectais toutes les règles et si je faisais des tests régulièrement", avait-il déclaré.
Plus étrange encore, en 2020, il a fondé avec son coéquipier Leon Goretzka l'initiative "We kick Corona" en finançant des campagnes de vaccination et des projets caritatifs. Il a cependant fini par prendre rendez-vous pour une vaccination en admettant "qu'il aurait été préférable de le faire plus tôt".
Bryson DeChambeau au Pro-Am de Kapalua Plantation Course à Hawai, le 5 janvier 2022.
Le Covid lui ayant coûté sa place aux Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier, le vainqueur de l'US Open 2020 de golf, musculeux en temps normal, a révélé qu'il avait perdu 4,5 kilos à cause du virus, mais il n'était toujours pas convaincu par l'intérêt de se faire vacciner.
"Le vaccin n'empêche pas nécessairement la contamination", a déclaré le joueur américain de 28 ans aux médias américains en août. "Je suis assez jeune, je préfère le donner aux personnes qui en ont besoin. Je suis un individu jeune et en bonne santé qui va continuer à travailler sur sa santé".
Dechambeau, dont les parents sont eux vaccinés, a affirmé qu'il envisagerait de les imiter, s'il estimait qu'un nouveau vaccin répondait à ses critères.
Le joueur des Brooklyn Nets Kyrie Irving durant un match de la NBA à Indianapolis, e 5 janvier 2022.
L'une des vedettes des Brooklyn Nets est de retour sur les parquets de NBA après avoir passé les deux premiers mois de la saison sur la touche en raison de son refus de se faire vacciner.
Le meneur de jeu de 29 ans a assuré que sa décision très critiquée n'était pas due à son opposition à la vaccination dans son ensemble, mais qu'il s'agissait simplement d'une décision personnelle.
"Je ne suis l'avocat d'aucun camp", avait-t-il expliqué en octobre. "Je fais ce qui est le mieux pour moi. J'en connais les conséquences et si cela signifie que je serai jugé et diabolisé pour cela, tant pis".
Irving, champion NBA avec les Cleveland Cavaliers en 2016, ne peut toutefois disputer que les matches à l'extérieur, car tant qu'il n'est pas vacciné, il ne peut évoluer à domicile en raison des règles sanitaires de l'Etat de New York.
>>> Voir aussi : Covid-19 : Omicron, le monde s'organise face au nouveau variantContrairement à Djokovic, l'Américain de 30 ans n'a même pas essayé d'obtenir une exemption médicale pour l'Open d'Australie (17-30 janvier). Sandgren, qui a atteint deux fois les quarts de finale à Melbourne, loin des neuf titres en simple du N.1 mondial, a déclaré qu'il ne remplissait pas les conditions requises pour en décrocher une.
"Je n'ai pas tout à fait la même influence", a raillé Sandgren, avant la mésaventure de Djokovic à son arrivée à Melbourne. Cependant, une fois que le Serbe a été retenu à l'aéroport, il s'est montré cinglant envers la position des autorités australiennes. "Deux commissions médicales distinctes ont approuvé son exemption. Et les politiciens l'arrêtent. L'Australie ne mérite pas d'accueillir un tournoi du Grand Chelem", a-t-il tweeté.