Suspendu par la CAF, le sélectionneur algérien de la Tanzanie saisit le TAS

Suspendu huit matchs par la Confédération africaine de football après des propos accusant le Maroc pendant la CAN, le sélectionneur algérien de la Tanzanie a décidé de faire appel de sa sanction devant le tribunal arbitral du sport.

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Adel Amrouche

L'entraîneur de la Tanzanie, Adel Amrouche, lors du match de football du groupe F de la Coupe d'Afrique des nations entre le Maroc et la Tanzanie, au stade de San Pedro, en Côte d'Ivoire, le mercredi 17 janvier 2024.

AP Photo/Themba Hadebe
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Sa récente audition en visioconférence par la commission de discipline de la Confédération africaine de football (CAF) n’a quasiment rien changé. Sa sanction principale sanctione a même été confirmée par l'instance suprême du football africain. Seule l'amende de 9200 euros a été annulée.

Adel Amrouche, le sélectionneur algérien de l’équipe de Tanzanie, s’est retrouvé au centre de l’attention en pleine Coupe d'Afrique des Nations (CAN), après avoir accusé ouvertement le Maroc d’influencer les instances de la CAF : "La FRMF est une puissance dans le football africain. C’est le Maroc qui gère le football africain, qui décide du choix des arbitres et des horaires des matchs", avait déclaré le sélectionneur de la Tanzanie le 17 janvier dernier, après la victoire du Maroc face à son équipe 3-0.

Des propos auxquels la fédération marocaine avait rapidement réagi en saisissant la commission de discipline de la CAF. 

"Règlement de compte et vengeance"

Adel Amrouche a déjà purgé quatre matchs : ceux face à la Zambie (1-1) et la RDC (0-0) lors de la CAN, ainsi que les matchs amicaux disputés au mois de mars en Azerbaïdjan contre la Bulgarie (0-1) et la Mongolie (3-0). Il devrait également manquer celui de juin en Zambie (qualifications pour la Coupe du monde) et les trois premiers des éliminatoires de la CAN 2025, face à des adversaires qui ne sont pas encore connus. 

Adel Amrouche a d'ores et déjà annoncé, sur Jeune Afrique, qu'il saisira le tribunal arbitral du sport (TAS), basé en Suisse. "Je suis choqué par le maintien de ma sanction. La CAF a voulu que je serve d’exemple pour toute personne osant bousculer l’ordre établi. Huit matchs pour une déclaration à la presse, c’est une façon de restreindre la liberté de parole (...) Cette sanction a des relents de règlement de compte et de vengeance", a-t-il déclaré à nos confrères.