Parce qu'il y a des chiffres qui ne devraient pas exister https://t.co/alGM20FIDf #8mars #JourneeDesDroitsDesFemmes pic.twitter.com/r8N38QEqSm
— Benoist Apparu (@benoistapparu) 8 mars 2016
Mettez du rouge
Ce cliché avait été posté dans le cadre de la campagne numérique « Mettez du rouge », qui appelait les hommes à poser avec du rouge à lèvres et poster leur photo sur la Toile en signe de soutien aux droits des femmes. Denis Baupin y avait participé aux côtés des élus Jacques Krabal (Parti radical de gauche), Christophe Borgel (Parti socialiste) et Benoist Apparu (Les Républicains).PAPY BAYROU nous parle de Henri 4, le vert galant. Mais?? Le vert (EELV) galant ( moyen quand même) c'est pas Denis Baupin?? pic.twitter.com/yiu1gbJoLH
— jailedroit ∇ (@BattleJacques) 26 septembre 2016
#mettezdurouge contre les violences faites aux femmes avec notam @JKrabal @chborgel @benoistapparu @jclagarde #8mars pic.twitter.com/XnrgnqNrSx
— Denis_Baupin (@Denis_Baupin) 8 mars 2016
14 voix égale 140 femmes
Sandrine Rousseau, Elen Debost, Isabelle Attard et Annie lahmer; derrière elles 10 femmes de dos : 14 au total, comme le nombre de témoignages recueillis lors de l'enquête, et cette question en bandeau "14 voix égale 140 femmes", (#14voix140femmes), car, en France, seulement 10 % des femmes victimes de violences osent en parler.Violences sexuelles : ne nous taisons plus ! #14voix140femmes pic.twitter.com/xpfTZvisYe
— Rousseau Sandrine (@sandrousseau) 20 février 2017
Toutes les quatre ont ainsi posé devant le photographe de la campagne "Mettez du rouge", Laurent Friquet, le même qui avait notamment mis en scène Denis Baupin et sept autres députés l'an passé.
Interpeller les candidats à l'Elysée
Cette photo, réalisée à quelques jours de la Journée internationale pour les droits des femmes, le 8 mars, a aussi pour objectif d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle de 2017. "Une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon", rappelle Isabelle Attard. "Qu’est-ce que proposent les candidats là-dessus ? Qu'il s'agisse de crime mais aussi de sexisme ordinaire, de harcèlement, d’agressions sexuelles, il faut que les femmes puissent en parler".Parler, c'est l'enjeu qui reste aujourd'hui encore l'étape la plus difficile. Sur ces 14 femmes, quatre seulement posent sur cette photo à visage découvert. Ce n'est pas un détail. Les autres ont préféré rester de dos. Pourquoi ? "Il n'est pas facile de témoigner ouvertement. Le faire, c'est aussi risquer d'être accusée de tirer un profit médiatique de cette affaire", conclut Isabelle Attard. Un scandale derrière le scandale : les femmes, qu'elles parlent ou qu'elles se taisent, seraient donc toujours coupables de quelque chose ?
Sommes contre toutes formes de violence faites aux #femmes ! #14voix140femmes #MaisondesCimes #merescelibatairesendifficulte pic.twitter.com/dbE7ORzDF0
— MontagneRebelle (@MontagneRebelle) February 20, 2017
A retrouver dans Terriennes, l'affaire Baupin et ses conséquences
> Nouvelles accusations de harcèlement sexuel contre Denis Baupin
> En France, dix-sept ministres femmes se dressent contre le harcèlement sexuel en politique
> Sexisme et politique : Françaises et Suissesses se libèrent par la parole
Et aussi :
> Injures et grossièretés en tout genre : le sexisme en politique a de beaux jours devant lui au Québec