5% de femmes à la tête d'entreprises dans le monde, une progression à tout petits pas, selon une étude
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Les femmes sont un peu plus nombreuses à la tête des entreprises à travers le monde, selon une étude publiée par l'organisation de jeunes dirigeant-e-s YPO, le Financial Times et ONU Femmes. Si progrès il y a, ils tardent toutefois à se matérialiser car les femmes PDG restent très largement minoritaires, en raison de nombreux obstacles.
"Faire carrière", "grimper les échelons", "diriger une entreprise", autant d'ambitions professionnelles qui se conjuguent, aussi bien évidemment, au féminin, mais encore trop peu souvent. Plafond de verre, préjugés, impondérables familiaux, maternité(s), ou freins psychologiques tels le syndrome de l'imposteur, les femmes restent une minorité à devenir "patronnes" d'entreprises dans le monde.
Cette nouvelle enquête sur l'égalité des sexes a été menée auprès de chef-fe-s d'entreprise à l'échelle mondiale par YPO, le Financial Times et la campagne HeForShe d'ONU Femmes lors du Sommet HeForShe, son objectif était de cerner les enjeux entourant le parcours menant aux postes de direction.
Sur plus de 2.000 réponses en provenance de 106 pays obtenues des quelque 30.000 membres d'YPO, une organisation de jeunes dirigeant-e-s , en mars 2021, dont un petit quart de femmes (23%), la majorité (57%) pense que "leur organisation est plus diverse au niveau des genres qu'il y a cinq ans".
En France, une proposition de loi adoptée à la mi-mai en première lecture à l'Assemblée nationale appelle les entreprises de plus de 1.000 salariés à avoir au moins 30% de femmes parmi leurs dirigeants en 2027, et 40% en 2030.
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