Fil d'Ariane
[E-CONGRÈS] Les e-JFIC-CAT 2021 sont lancées !
— be ys Health Solutions (@be_optilys) September 30, 2021
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Lorsqu’on clame que l’égalité homme-femme est atteinte, je me dis qu’il y a énormément d’éducation à faire dans toutes les sphères et tous les domaines. Ces statistiques sur la santé cardiaque des femmes datent de 2018.#Statistiques #santécardiaque #femmes pic.twitter.com/SbrMitV3hV
— Jocelyne Robert (@JocelyneRobert) May 31, 2021
La cardiogynécolgie a ainsi permis d'identifier plusieurs facteurs de risque qui menacent le bon fonctionnement du cœur des femmes : la contraception avec œstrogène de synthèse ; les grossesses tardives ; les techniques de PMA (procréation médicalement assistée) ; l'endométriose ; les valvulopathies et les cardiomyopathies méconnues, qui se développent notamment chez les femmes algériennes et africaines ; les maladies inflammatoires chroniques, qui touchent davantage les femmes.
Denise Miller en 2014 à Southington, dans l'Ohio, aux Etats-Unis. Elle avait 36 ans et ne présentait aucun facteur de risque traditionnel quand, en 2013, elle a été victime d'un AVC qui a trompé les médecins de deux hôpitaux avant d'être finalement diagnostiqué. En 2014, l'American Heart Association publie ses premières directives pour la prévention des AVC chez les femmes, à commencer par le contrôle des naissances, la grossesse, la dépression et d'autres facteurs de risque concernant uniquement ou plus fréquemment les femmes que les hommes.
Plus les femmes de 50 à 79 ans sont sédentaires pendant la journée, plus leur risque d’être hospitalisées pour insuffisance cardiaque est élevé
— Agir pour le Coeur des Femmes (@ACF_WCHF) January 4, 2021
Comme disent les américains, « sitting is the new smoking »
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Demandez à une femme de mimer une crise cardiaque et il est fort probable qu'elle porte les mains à la poitrine, feignant une douleur aiguë au niveau du coeur qui irradie dans le bras et la mâchoire. Or chez les femmes, l'infarctus peut rester indolore et répondre à des signes bien différents de ceux ressentis par les hommes. La douleur est souvent décrite comme une pression ou une sensation de tiraillement, et non pas nécessairement comme la douleur "poignardante" souvent décrite par les hommes. Le rayonnement de la douleur vers diverses parties du corps (généralement vers le bras gauche) est souvent absent chez les femmes.
A cela viennent s'ajouter sensation d’épuisement, essoufflement à l’effort, nausées vomissements, douleurs entre les épaules ou dans les seins, réveils nocturnes, fourmillements dans les bras et les mains, palpitations, difficulté à respirer ou à digérer, qui peuvent aussi révéler un problème cardiaque. Or de par leur caractère atypique, ces symptômes, qui restent méconnus, retardent la prise en charge des femmes.
Chez les femmes, des signes avant-coureurs peuvent aussi alerter de l'imminence d'une crise cardiaque, parfois même des jours ou des semaines à l'avance : fatigue persistante, troubles du sommeil, essoufflement, troubles digestifs, engourdissement des bras et douleur au dos ou dans les jambes. Des signaux que les femmes, qui ont souvent tendance à minimiser leurs problèmes de santé, ne doivent pas prendre à la légère.
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