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La ministre de la Justice et procureure générale du Québec, Sonia LeBel, annonce un accompagnement juridique pour les personnes victimes de violences sexuelles#ICIRDI pic.twitter.com/KNNF2Vbkg8
— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) December 9, 2019
La Clinique @juripop s'est démarquée par l'expertise qu'elle a développée dans l'accompagnement des personnes victimes de violences sexuelles. Avec ce financement, elle pourra déployer son projet pilote pour leur offrir gratuitement des conseils et de l’accompagnement juridique. pic.twitter.com/TzWUgcSGcL
— Sonia LeBel (@slebel19) December 9, 2019
"Mettre de la lumière dans la noirceur" a dit la ministre québécoise de la Justice Sonia Lebel en présentant ce projet-pilote qui vise à rétablir la confiance dans le système judiciaire. Car ne pas pouvoir faire condamner son agresseur ajoute à la douleur de la victime et provoque en elle un profond sentiment d’injustice. Qui plus est, cette sorte d'impunité peut aussi avoir un impact sur le passage à l'acte des agresseurs potentiels, puisqu'ils ne seront pas condamnés. "Des condamnations, il y en a. Il ne faut pas décourager les victimes. Avec un meilleur accompagnement, je pense qu’on pourra peut-être avoir de meilleures chances de succès aussi", a déclaré la ministre Sonia Lebel.
Ces conseils juridiques sont destinés à aider la victime à comprendre ce que représente un processus de plainte, afin qu’elle prenne sa décision en toute connaissance de cause, comme un premier sas dans la démarche. L’idée est de soutenir la victime, lui offrir une écoute, des conseils, un encadrement juridique et psychologique.
Je ne veux pas qu’on pense qu’on vient de faire le tour de la question. Mais c’est le premier besoin clairement identifié.
Sonia Lebel, ministre de la Justice et procureure générale du Québec
Ce projet-pilote a été salué unanimement. Il s’agit d’un premier pas dans la bonne direction, un bon début pour mettre fin à l'insupportable impunité des agresseurs. "C’est une première mesure, a précisé Sonia Lebel. Je ne veux pas qu’on pense qu’on vient de faire le tour de la question. Mais c’est le premier besoin clairement identifié".
Québec compte investir plus de 2,6 M$ pour mieux accompagner les victimes de violence sexuelle. Une annonce aussi attendue qu’appréciée dans le milieu
— Radio-Canada Info (@RadioCanadaInfo) December 9, 2019
« Il y a vraiment de l’espoir, il y a vraiment des choses qui sont mises en place, et on salue cette initiative » pic.twitter.com/3KWXa5qVnO
Les quatre députées québécoises n’ont pas terminé leur travail. Elles doivent présenter d’autres mesures prochainement pour venir en aide aux victimes de violence sexuelle. Elles pourront aller piocher dans les 50 millions de dollars que le gouvernement du Québec a débloqués à ce titre pour les cinq prochaines années. Ces députées font en tous cas la preuve qu’il est possible de travailler concrètement et efficacement en dehors des lignes de partisanerie, qu’il est possible de faire de la politique autrement.
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