Bénédicte Kurzen est née à Lyon en 1980. Après une maîtrise d’histoire contemporaine et une maîtrise de sémiologie, elle décide, à 23 ans, de devenir photographe. Elle se lance en 2003 au Proche Orient, choisissant déjà les femmes : elle fixe dans son objectif les veuves de Gaza.
Très vite, son travail est publié dans le New Yorker, Le Monde Mag, le New York Times, Newsweek, Paris-Match et Stern entre autres.
En 2005, elle s’établit à Johannesburg en Afrique du Sud et co-fonde “Eve Photographers”, un collectif de six femmes photographes qui travaillent notamment sur les questions liées à la maternité.
Récompensée pour son portrait du chef rebelle congolais
Laurent Nkunda (officier rebelle tutsi de l'armée de la République démocratique du Congo et chef de guerre impitoyable) en 2009, Bénédicte Kurzen décide ensuite de s’intéresser à la situation du Nigeria.
C’est ce travail, réalisé grâce à une bourse du
Pulitzer Center, qui lui vaut d’être aujourd’hui invitée pour la première fois au Festival de photojournalisme de Perpignan “
Visa pour l’image” (1er au 16 septembre 2012). Elle y a été nominée pour le Visa d’Or Magazine.
Dans cet entretien, elle revient sur son parcours, ses choix de photographe.