Kabul. pic.twitter.com/RyZcA7pktj
— Lotfullah Najafizada (@LNajafizada) August 15, 2021
“Que se passera-t-il quand le monde détournera le regard ?”. Alors que les évacuations de #Kaboul touchent à leur fin, cette question de Pashtana Durrani, instit afghane, résonne fortement ajd. Le soutien aux femmes et activistes #afghanes doit continuer!https://t.co/oS42BEKr5s
— Equipop (@Equipop_Ong) August 27, 2021
Pourvoir féministe, Lettre au Président Macron
"Organisez l’accueil en France des défenseuses et défenseurs afghans des droits humains. Organisez l'accueil des femmes et minorités de genre qui souhaiteront trouver en France un refuge. Et organisez-le sans plus attendre", conclut la lettre.

Autre mobilisation, celle de dizaines de femmes artistes, comédiennes, écrivaines, politiques, cheffes d'entreprise dans une tribune intitulée L’amour, pas la guerre - Accueil inconditionnel des femmes afghanes, publiée le 17 août dans Le Parisien. D'une même voix, dans "un exercice de sororité sans pareil", comme l'écrit le quotidien, toutes demandent au président de la République Emmanuel Macron un "accueil inconditionnel" des femmes afghanes et de leurs familles. De l’actrice et réalisatrice Agnès Jaoui, en passant par l'écrivaine féministe Virginie Despentes, Sandrine Rousseau, candidate à la primaire écologiste, Cécile Duflot, ancienne ministre de l’Égalité des territoires et du Logement pour les plus connues ou encore des femmes chercheures, universitaires, aides sociales ou au RSA, toutes ont paraphé le texte dans le cadre d'un collectif créé sur Facebook : "Urgence pour les femmes afghanes et leurs proches". "Nous affirmons que face au danger absolu du viol, de la soumission et de la mort, pour un pays qui se réclame des Lumières et de la démocratie, il n’y a pas d’autre choix que d’offrir l’asile sans conditions", écrivent les signataires de cette tribune.
Ne pas oublier celles qui restent
Au lendemain de la prise de contrôle de Kaboul, le porte-parole des talibans Zabihullah Mujahid tenait à rassurer : "L'Émirat islamique ne veut pas que les femmes soient des victimes. Le gouvernement islamique sera ouvert et inclusif". Alors que les troupes américaines sont définitivement parties, le ministre par intérim de l'enseignement supérieur du gouvernement taliban Abdul Baqi Hazzani se fait plus précis : "Les Afghans pourront continuer leurs études supérieures". Oui, mais à quelles conditions ? "Ces études devront se faire suivant le respect fondamental 'des valeurs' de la loi islamique, sans que les femmes et les hommes soient mélangés (...) Le programme mis à disposition devra être islamique et raisonnable", ajoute le ministre, lors de cette réunion avec des anciens - la Loya Jirga - réunion qui s'est tenue le 29 août dernier et, faut-il le préciser, en présence d'aucune femme.Un discours ambigu qui ne rassure guère... Même si certains pourront y voir une évolution par rapport à l'ancienne charia lorsque les talibans étaient au pouvoir entre 1996 et 2001, qui privait purement et simplement les filles de cursus scolaire.
Le ministre par intérim de l'enseignement supérieur du gouvernement taliban, Abdul Baqi Haqqani, a assuré que les Afghanes pourraient étudier à l'université, mais dans des classes non mixtes #AFP #AFPTV pic.twitter.com/yzzfKU3eBR
— Agence France-Presse (@afpfr) August 30, 2021
Comme en témoigne la militante afghane Roya Mandegar dans les colonnes du quotidien Le Monde, qui a accepté de livrer un témoignage poignant sous son vrai nom. "J’ai écrit à l’Etat canadien, pour lequel j’ai récemment mené un projet en lien avec les enfants. J’ai aussi contacté l’Allemagne et la Suède. Encore aujourd’hui, je n’ai eu aucune réponse. Comme moi, il y a beaucoup de personnes qui ont été laissées derrière et qui risquent leur vie.", explique cette jeune femme de 31 ans, qui, depuis des années, vient en aide aux enfants de la rue. Elle raconte son engagement féministe et sa lutte pour vivre une vie de "femme indépendante" ; aujourd'hui, elle vit "emmurée" à Kaboul, une ville "silencieuse et vide".
« Mon cœur brûle de tristesse. Tous les travaux de ces vingt années se sont réduits à néant en l’espace d’une nuit. » https://t.co/T8GeQygXTe
— Le Monde (@lemondefr) August 31, 2021
Explosion at Kabul airport broke my heart, they killed people who wanted to save themselves from Taliban...
— Shamsia Hassani (@ShamsiaHassani) August 26, 2021
nightmare never ends...
انفجار در ميدان هوايي كابل قلبم را شكست ... براي نجات از يك بلا در بلاي ديگر افتادند مردم بيچا چرا اين كابوس تمام نميشود؟ pic.twitter.com/kzB7PErG4r

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