Conférence internationale de la francophonie pour l'éducation des filles à N'Djamena : l'école, un enjeu au présent
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La Conférence internationale sur l'éducation des filles de l'OIF se tient les 18 et 19 juin à N'Djamena. Plusieurs questions animent les débats : pourquoi, encore aujourd'hui, des millions de fillettes ne sont-elles pas scolarisées ? Comment y remédier ? Une fille sur cinq est privée d'école dans le monde. Cette fillette a trois fois plus de risque d’être mariée avant ses 18 ans, et de devenir mère trop jeune, qu’une fille qui a suivi des études secondaires.
La première Conférence internationale pour l'éducation des filles et la formation des femmes s'est ouverte ce 18 juin à N'Djamena, au Tchad, orchestrée par l'Organisation internationale de la Francophonie. Experts, politiques et décideurs planchent pendant deux jours sur les solutions à mettre en oeuvre pour lever les obstacles à l'égalité des filles et des garçons devant l'école.
Si on augmente de 10 % la fréquentation de l’école par les filles, le produit intérieur brut (PIB) d’un pays augmente en moyenne de 3 % (source Plan International). Chaque année passée sur les bancs de l’école augmente son futur revenu de 10 à 20 %, ce qui participe directement à l’amélioration de la croissance de son pays.
Si toutes les femmes bénéficiaient d’une éducation secondaire, le taux de mortalité des enfants diminuerait de 49 %. Si toutes les femmes avaient accès à l’enseignement secondaire en Afrique sub-saharienne ainsi qu’en Asie du Sud et de l’Ouest, le nombre des mariages d’enfants chuterait de 64 %. Investir afin que les filles puissent achever le cycle d’enseignement supérieur pourrait contribuer à augmenter leurs revenus tout au long de leur vie pour représenter jusqu’à 68 % du PIB annuel, (source Unicef)
L'UNGEI (Initiative pour l'éducation de filles des Nations unies) a lancé en septembre 2018 une campagne au cours de laquelle des jeunes du monde entier ont créé des vidéos et des blogs afin d'échanger des informations, avec ce slogan : "Nous savons que les jeunes font déjà beaucoup pour lutter contre la violence sexiste en milieu scolaire. Il est maintenant temps que vous soyez entendu. À travers notre plate-forme #YouthLeads".
Si on augmente de 10 % la fréquentation de l’école par les filles, le produit intérieur brut (PIB) d’un pays augmente en moyenne de 3 % (source Plan International). Chaque année passée sur les bancs de l’école augmente son futur revenu de 10 à 20 %, ce qui participe directement à l’amélioration de la croissance de son pays.
Si toutes les femmes bénéficiaient d’une éducation secondaire, le taux de mortalité des enfants diminuerait de 49 %. Si toutes les femmes avaient accès à l’enseignement secondaire en Afrique sub-saharienne ainsi qu’en Asie du Sud et de l’Ouest, le nombre des mariages d’enfants chuterait de 64 %. Investir afin que les filles puissent achever le cycle d’enseignement supérieur pourrait contribuer à augmenter leurs revenus tout au long de leur vie pour représenter jusqu’à 68 % du PIB annuel, (source Unicef)
L'UNGEI (Initiative pour l'éducation de filles des Nations unies) a lancé en septembre 2018 une campagne au cours de laquelle des jeunes du monde entier ont créé des vidéos et des blogs afin d'échanger des informations, avec ce slogan : "Nous savons que les jeunes font déjà beaucoup pour lutter contre la violence sexiste en milieu scolaire. Il est maintenant temps que vous soyez entendu. À travers notre plate-forme #YouthLeads".