Fil d'Ariane
« Je commande une mission de suivi de la prévalence des violences conjugales à la Miprof. Je veux non seulement répondre à l’urgence mais aussi préparer l’avenir en cas de nouvelle pandémie. »
— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) March 29, 2020
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La mobilisation du gouvernemet continue ce 31 mars : Christophe Castaner annonce que dès le 1er avril, le 114, numéro d'urgence destiné aux personnes sourdes et malentendantes, serait accessible aux femmes victimes de violences conjugales pendant le confinement.
#NeRienLaisserPasser | Le confinement ne doit pas réduire au silence les victimes de violences intrafamiliales.
— Christophe Castaner (@CCastaner) March 31, 2020
Nous agissons :
partenariat avec @Ordre_Pharma
appels d'initiative des forces de l'ordre
possibilité d'utiliser le 1⃣1⃣4⃣ pour une alerte discrète par SMS. pic.twitter.com/UbsaqanUjq
Marlène Schiappa a annoncé un "fonds spécial financé par l'État d'un million d'euros pour aider les associations de terrain à s'adapter à la période". "Jusqu'à 20.000 nuitées d'hôtel", seront également financées "pour que les femmes puissent fuir l'homme violent".
Selon la secrétaire d'Etat, deux féminicides ont été signalés depuis le début du confinement, le 17 mars. "Le confinement est une épreuve collective qui vient percuter l'histoire familiale et personnelle de chaque personne, la situation peut dégénérer à tout moment quand on vit avec une personne violente", a-t-elle rappelé.
"Plusieurs condamnations" pour violences conjugales depuis le début du confinement, annonce Marlène Schiappa https://t.co/iEiEr0WweM
— Christian J. Collard (@collard4000) March 29, 2020
"Nous observons qu'il y a +32% de signalements de violences conjugales en zone gendarmerie en une semaine et +36% dans la zone de la préfecture de police de Paris en une semaine également", a-t-elle déclaré à l'antenne d'Europe 1, dimanche 29 mars. "Ces indicateurs tendent à nous faire penser qu'il y aurait une recrudescence des violences conjugales pendant cette période de confinement", a-t-elle ajouté.
Si les violences conjugales sont en hausse, le 3919 reçoit moins d'appels. Sans doute parce que les victimes ont plus de mal à téléphoner en présence de leur agresseur à plein temps au domicile.
Le quotidien régional L'Est républicain rapporte que ce dimanche 29 mars dans une pharmacie de Nancy, une femme s’est présentée au comptoir de l’officine afin de signaler qu’elle n’osait plus regagner l’appartement conjugal car son compagnon l’aurait menacé avec un couteau de cuisine. La jeune femme aurait également fait part de violences antérieures. La police est immédiatement intervenue au domicile du conjoint suspect et ce dernier a été placé en garde à vue.