Fil d'Ariane
S'ajoutant à la pauvreté et aux retards de développement économiques, un point et pas des moindres, est aussi pointé du doigt : l’inégalité entre les sexes qui entraine des taux élevés de grossesses non désirées.
Autant de facteurs qui témoignent de la pression exercée par la société sur les femmes et les filles pour qu’elles deviennent mères. Une grossesse non désirée ne représente en effet pas nécessairement un échec personnel et peut s’expliquer par le manque d’autonomie octroyée par la société ou par la valeur accordée à la vie des femmes, lit-on sur le site ONU info.
#DidYouKnow: Nearly half of all pregnancies are not by choice?
— UNFPA (@UNFPA) March 30, 2022
Let @UNFPA show you why the most life-altering reproductive choice is no choice at all and start #SeeingTheUnseen crisis today: https://t.co/WA8TIf1MIg pic.twitter.com/qLWajcc4pJ
Au niveau mondial, on estime que plus de 257 millions de femmes n’ont pas recours à des méthodes sûres et efficaces de contrôle des naissances. Parmi elles, 172 millions n’utilisent tout simplement aucun moyen contraceptif.
Conséquence : plus de 60 % des grossesses non intentionnelles aboutissent à un avortement, 45 % des IVG sont non médicalisées et à l’origine de 5 % à 13 % des décès maternels. Le coût annuel des complications d’un avortement à risque est estimé à 553 millions de dollars (499 millions d’euros).
Voire nos dossiers
► LE DROIT À L'AVORTEMENT, ENTRE AVANCÉES ET RECULS
► LES FEMMES, LES HOMMES ET LA CONTRACEPTION
"Les lois restrictives sur l’avortement dans les pays à faible et moyen revenu n’ont pas montré qu’elles réduisaient le recours à l’avortement. Mais dans les pays à revenu élevé avec des lois plus libérales sur le sujet, une proportion significativement plus faible de grossesses non désirées aboutissait à des avortements," précisent les auteurs du rapport.
"Ce rapport tire la sonnette d’alarme, estime Natalia Kanem, directrice exécutive de l'UNFPA. Le nombre effarant de grossesses non intentionnelles prouve l’incapacité de la communauté internationale à garantir le respect des droits fondamentaux des femmes et des filles."
"Pour les femmes concernées, le choix de porter la vie, susceptible de bouleverser durablement leur existence, n’en est pas véritablement un. En confiant directement aux femmes et aux filles le pouvoir de prendre cette décision absolument primordiale, la société peut faire de la maternité une aspiration et non une fatalité," ajoute-t-elle.
“The staggering number of unintended pregnancies represents a global failure to uphold women’s and girls’ basic human rights.” — @Atayeshe
— UNFPA (@UNFPA) March 30, 2022
Let @UNFPA show you why and start #SeeingTheUnseen crisis today: https://t.co/WA8TIfjo6Q#StandUp4HumanRights pic.twitter.com/0KCe5knrH9
An unintended pregnancy means a personal crisis for some, while for others it is a time of great happiness. Unintended pregnancy is the theme of the new report #SeeingTheUnseen by @UNFPA, available from today!
— DSW - International (@dsw_intl) March 30, 2022
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