72% d’étudiantes dans les universités, dont 70% qui choisissent la voie des mathématiques, de l’ingénierie, des sciences ou de la technique. 22,5% d’Emiriennes présentes au Conseil national fédéral (sorte de Parlement).
Les chiffres sont plutôt bons pour les femmes aux Emirats Arabes Unis, dans une société patriarcale où la loi islamique prévaut.
Et contrairement au Yémen ou à l’Arabie Saoudite, les femmes ont le droit de conduire et ne sont pas obligées par la loi de porter le voile, rappelle Kyra Dupont dans son livre:
"Perles des Emirats: qui sont ces femmes derrière le voile?". Leur voile et l’abaya (longue robe noire), sont d’ailleurs pour elles, un moyen de
« mettre en scène leur identité émirienne »,
« de se faire reconnaître dans l’espace public », dans une population composée à 85% d’étrangers.
Entretiens sans tabousDans son livre, la journaliste évoque les parcours de près de 60 femmes émiraties modernes et non soumises, contrairement aux idées reçues, et qui ont accepté de répondre aux questions sur le port du voile, la sexualité, la polygamie ou la violence domestique.
Parmi elles, la première femme chirurgienne des Emirats (
Houriya Kazim, spécialisée dans la lutte contre le cancer du sein), une cinéaste, ou encore une femme qui a crée sa propre marque de mode en ligne.
Et, elles sont nombreuses à faire quotidiennement la une des médias selon l’auteure.
« Elles ne peuvent plus être vues comme une opération marketing de Dubaï »,écrit elle dans un
article du Huffington Post.