Quelques dizaines de femmes rebelles, cela semble peu. Mais au regard d’une société conservatrice comme l’Arabie Saoudite, c’est le signe que les Saoudiennes sont désormais prêtes à défier l’ordre moral dans les familles, et à ne plus accepter la décision du père de famille ou le poids des traditions. Un petit vent de rébellion soufflerait-il en Arabie Saoudite ?
Elles sont jeunes, diplômées et certaines d’entre elles travaillent. Ces Saoudiennes en âge de se marier veulent désormais choisir leur futur époux. Mais de nombreux parents s'y opposent fermement, afin disent-ils de respecter les traditions.
Dans le Coran, il est pourtant précisé qu'il faut encourager les jeunes femmes à se marier. En revanche, il n'est pas stipulé que les familles doivent imposer à leur fille un époux issu de telle ou telle tribu, fortuné ou doté d’une certaine éducation.
Prémices d'un Etat de droit ?
Omar Kholi, avocat saoudien, affirme que les femmes qui ont été empêchées de se marier à l’homme de leur choix ont déposé plainte contre leur père devant les tribunaux. Et qu’elles remettent en cause cette tutelle répressive de la famille. Une fois le dossier étudié, le juge peut alors décider de transférer la tutelle à un autre membre de la famille, un frère ou un oncle.
Le sujet demeure toutefois sensible dans le royaume, lorsque l'on sait que les femmes sont considérées comme des mineures inféodées à un tuteur qui a le droit de vie et de mort sur elles. Pour pouvoir se marier, elles doivent forcément obtenir son consentement. Nombreuses sont donc ces jeunes Saoudiennes qui vivent un célibat forcé.
Pas facile, dans de telles conditions, d'obtenir gain de cause devant les tribunaux, mais l’on retient que dans une société hermétique et conservatrice, ces femmes-là osent braver l'interdit, animées par cette volonté farouche et indéfectible d’obtenir chaque jour un peu plus de droit. Le droit d’être une femme, tout simplement.
Elles sont jeunes, diplômées et certaines d’entre elles travaillent. Ces Saoudiennes en âge de se marier veulent désormais choisir leur futur époux. Mais de nombreux parents s'y opposent fermement, afin disent-ils de respecter les traditions.
Dans le Coran, il est pourtant précisé qu'il faut encourager les jeunes femmes à se marier. En revanche, il n'est pas stipulé que les familles doivent imposer à leur fille un époux issu de telle ou telle tribu, fortuné ou doté d’une certaine éducation.
Prémices d'un Etat de droit ?
Omar Kholi, avocat saoudien, affirme que les femmes qui ont été empêchées de se marier à l’homme de leur choix ont déposé plainte contre leur père devant les tribunaux. Et qu’elles remettent en cause cette tutelle répressive de la famille. Une fois le dossier étudié, le juge peut alors décider de transférer la tutelle à un autre membre de la famille, un frère ou un oncle.
Le sujet demeure toutefois sensible dans le royaume, lorsque l'on sait que les femmes sont considérées comme des mineures inféodées à un tuteur qui a le droit de vie et de mort sur elles. Pour pouvoir se marier, elles doivent forcément obtenir son consentement. Nombreuses sont donc ces jeunes Saoudiennes qui vivent un célibat forcé.
Pas facile, dans de telles conditions, d'obtenir gain de cause devant les tribunaux, mais l’on retient que dans une société hermétique et conservatrice, ces femmes-là osent braver l'interdit, animées par cette volonté farouche et indéfectible d’obtenir chaque jour un peu plus de droit. Le droit d’être une femme, tout simplement.
Ce petit vent de rébellion qui souffle en Arabie Saoudite
20.05.2014Le 64' de TV5MONDE, avec Mohamed KaciSur le même thème, dans Terriennes
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