DSK : sexe, pouvoir et déchéance

15 mai 2011, arrêté pour agression sexuelle et tentative de viol à l'hôtel Sofitel de New-York, Dominique Strauss-Kahn passe en quelques heures de directeur du FMI à simple détenu. Parallèlement, la justice française l'inculpe pour proxénétisme aggravé en réunion dans l'affaire du Carlton de Lille. De l'une et l'autre de ces affaires, DSK sortira libre, mais à jamais évincé du pouvoir. Six ans avant la révolution #MeToo, le scandale DSK apparaît comme celui par qui tout a commencé.

Les affaires de violences sexuelles impliquant des hommes politiques se multiplient. DSK ancien président du FMI, Silvio Berlusconi ex-chef du gouvernement italien, Jacob Zuma président de l’Afrique du Sud… tous ont été accusés de viol ou de proxénétisme mais aucun n’a été condamné. C’est en Israël que la justice a frappé : l’ancien chef d’Etat Moshe Katzav a écopé de 7 ans de prison pour viol et harcèlement, le 10 novembre 2011. Comment comprendre ce phénomène ? Explications d’Annie Sugier, présidente de la Ligue du droit international des femmes.
Pages
- 1