“Elle a la pêche, elle sourit“
"Bonjour, je suis Edith Bouvier, journaliste française en reportage en Syrie avec un groupe de journalistes. Nous sommes jeudi 23 février, il est presque 15h00. Nous avons été blessés dans une attaque hier avec un groupe de journalistes, dans laquelle Marie Colvin et Rémi Ochlik ont été tués". C'est par ces mots que débute la vidéo mise en ligne le même jour par des insurgés syriens. On y voit Edith Bouvier alitée, qui apparaît sereine et plutôt souriante. A ses côtés un photographe français, William Daniel précise que "le moral est bon, elle a la pèche, elle sourit".
Edith Bouvier décrit sa blessure : "Moi j'ai la jambe cassée au niveau du fémur (...). J'ai besoin au plus vite d'être opérée. Ici, les médecins nous ont très bien traités, autant qu'ils le peuvent, seulement ils ne peuvent pas pratiquer d'opération chirurgicale".
La journaliste conclut : "j'ai besoin au plus vite de la mise en place d'un cessez-le-feu, d'une voiture médicalisée ou en tout cas en bon état qui me conduise jusqu'au Liban et d'être traitée dans les plus brefs délais". Des propos que confirme un médecin syrien à ses côtés.
Le ministère français des affaires étrangères a répété que la France était "pleinement mobilisée pour porter assistance" aux Français actuellement à Homs, sans préciser les détails de cette mobilisation. En attendant, les soutiens d'Edith Bouvier s'organisent en France notamment sur Facebook .