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"Je croyais qu'il allait me violer", révèle-t-elle d'une voix étranglée, lors de son audition. "Je suis ici parce que j'estime qu'il est de mon devoir civique" de témoigner, "je ne suis la marionnette de personne."
Retour en images sur une audition chargée d'émotions et lourde de conséquences de part et d'autre :
Julie Swetnick, une fonctionnaire fédérale, livre, elle, une charge nettement plus lourde.
Julie Swetnick, third Kavanaugh accuser, gives first on-camera interview https://t.co/9wjlTQv48K pic.twitter.com/07afev8WAY
— Q World News (@QWorldNews1) September 27, 2018
Dans une déclaration sous serment transmise au Sénat, elle explique avoir participé à une dizaine de fêtes dans la région de Washington entre 1981 et 1983 où se trouvaient aussi Brett Kavanaugh et Mark Judge. "Je (les) ai vu boire de manière excessive et avoir un comportement totalement inapproprié, notamment en devenant très agressifs avec les filles", écrit-elle, en les accusant notamment d'avoir "caressé et peloté des filles sans leur consentement... Brett Kavanaugh et d'autres tentaient de soûler et de désorienter les filles à un point qu'elles pouvaient être violées en réunion", assure-t-elle encore.
Vers 1982, j'ai été victime d'un de ces viols collectifs où Mark Judge et Brett Kavanaugh étaient présents. Peu après, j'ai parlé de ce qui s'est passé à deux autres personnes. Je n'étais pas consentante, et j'étais incapable de lutter contre les garçons qui me violaient.
Julie Swetnick
Trump says his past accusers influence thinking on Kavanaugh https://t.co/527eDFhc1G pic.twitter.com/iCRNmYaP5w
— C2C Sinclair (@SBGC2C) September 27, 2018
Soutien indéfectible du juge Kavanaugh, Donald Trump a dénoncé une "belle grosse arnaque" orchestrée par les démocrates pour faire dérailler la confirmation de son candidat et loué "un gentleman", un "génie extraordinaire".
Mais pour la première fois, une faille est apparue dans son discours : il a assuré qu'il pourrait "changer d'avis" après avoir entendu le témoignage de Christine Blasey Ford. "Il semblerait que vous êtes en train de dire qu'il se peut que vous retiriez la candidature de Brett Kavanaugh. Est-ce correct ?" lui demande une journaliste. "Si je pensais qu'il était coupable, oui c'est certain", répond-il.
Donald Trump a suivi les débats à bord de l'avion présidentiel. Et il a trouvé Christine Blasey Ford crédible, très crédible, même, comme l'explique notre correspondante aux Etats-Unis Elisabeth Guédel :
Christine #BlaseyFord et Brett #Kavanaugh auditionnés par le #Sénat : quelles peuvent être les suites de cette affaire ? Le point avec notre correspondante https://t.co/NzbvJdh5nh pic.twitter.com/Kfk34UZEkd
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) 28 septembre 2018
Et il va même jusqu'à évoquer la possibilité de choisir une femme pour le remplacer à la Cour Suprême, si nécessaire.
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