Le 5 décembre 2017, Johnny Hallyday quitte la scène.
Pour de bon.
Et le peuple de France chavire.
Exit l'idole des jeunes plus vraiment tout jeunes.
Fans, femmes, crocodiles du show-biz, partout, les larmes roulent.
Il faut dire qu'avec le temps, le bonhomme faisait un peu partie de la famille.
Difficile d'y échapper.
Si l'artiste savait tenir la scène, le bougre savait aussi occuper l'espace médiatique. A coups de tubes, d'amours multiples, de soirées tropéziennes.
Chaque année, en même temps que les chocolats et le calendrier des pompiers, on avait droit à l'album de Johnny.
Un cadeau qui n'était pas vraiment une surprise.
L'espace francophone connaissait tout de ses conquêtes brûlantes sur papier glacé. Dès lors, la mort de l'artiste est aussitôt perçue comme une injustice.
Comment accepter qu'un roc se change en poussière ?
Mais l'émouvante image se déchire quelques jours plus tard.
En jeu, l’héritage.
Le pactole dépasserait largement les 50 millions d'euros.
De quoi faire des heureux, des nerveux... et des envieux.
C'est que Johnny le facétieux a réservé une jolie surprise à sa descendance (David - fils de Sylvie Vartan, Laura - fille de Nathalie Baye, Jade et Joy - filles adoptives de Laetitia et du chanteur).
Dans son testament établi selon la loi californienne, le rockeur a choisi de ne rien léguer à ses deux premiers enfants, Laura Smet et David Hallyday.
Emotion, scandale.
Le grand déballage commence.
Il se poursuit toujours.
Laeticia Hallyday, quatrième épouse du rockeur, désormais veuve officielle après 21 années de couple, est clairement montrée du poing. La voici pêle-mêle accusée d'être une manipulatrice, un vampire financier à la soif inextinguible. Et si derrière Bambi se cachait un loup-garou ?
La France, dès lors, se coupe en deux.
Il y a les pro et les anti Laeticia.
Le tennis à la grenade commence tandis que les révélations plus ou moins pertinentes éclosent sur elle, sur sa grand-mère (baptisée Mamie Rock), sur son patrimoine immobilier etc.
Et le 18 décembre 2018, la justice ordonne le gel de 37,5% des revenus tirés des ventes d'albums de Johnny Hallyday. Ce faisant, elle accède partiellement aux demandes de ses deux aînés, David Hallyday et Laura Smet. Une victoire en demi-teinte : ils réclamaient la mise sous séquestre de 75% des royalties.
Ce qui n'est pas rien.
Ces affrontements plus ou moins feutrés passionnent l'opinion.
Et les mots des prétoires envahissent les bistrots. Entre le verre de rouge, le croque-monsieur et le café, on cause trust, reféré, droit internationnal, compétence juridique. Du jamais-vu.
Pendant ce temps, Laura et David rongent leur frein et leurs avocats leurs économies.
Laeticia continue de souffler le froid et le glacé.
Et tout le monde tousse.
Dans le show-biz, la famille s'arrête là où les finances commencent.
"J'en parlerai au Diable" avait pourtant prévenu Johnny.
Pour de bon.
Et le peuple de France chavire.
Exit l'idole des jeunes plus vraiment tout jeunes.
Fans, femmes, crocodiles du show-biz, partout, les larmes roulent.
Il faut dire qu'avec le temps, le bonhomme faisait un peu partie de la famille.
Difficile d'y échapper.

Chaque année, en même temps que les chocolats et le calendrier des pompiers, on avait droit à l'album de Johnny.
Un cadeau qui n'était pas vraiment une surprise.
L'espace francophone connaissait tout de ses conquêtes brûlantes sur papier glacé. Dès lors, la mort de l'artiste est aussitôt perçue comme une injustice.
Comment accepter qu'un roc se change en poussière ?

Que je t'haine
La famille de l'artiste est droite et digne le 9 décembre 2017 à l'église de La Madeleine à Paris, lors de l'hommage qui lui est rendu.Mais l'émouvante image se déchire quelques jours plus tard.

En jeu, l’héritage.
Le pactole dépasserait largement les 50 millions d'euros.
De quoi faire des heureux, des nerveux... et des envieux.
C'est que Johnny le facétieux a réservé une jolie surprise à sa descendance (David - fils de Sylvie Vartan, Laura - fille de Nathalie Baye, Jade et Joy - filles adoptives de Laetitia et du chanteur).
Dans son testament établi selon la loi californienne, le rockeur a choisi de ne rien léguer à ses deux premiers enfants, Laura Smet et David Hallyday.
Emotion, scandale.
Le grand déballage commence.
Il se poursuit toujours.
Laeticia Hallyday, quatrième épouse du rockeur, désormais veuve officielle après 21 années de couple, est clairement montrée du poing. La voici pêle-mêle accusée d'être une manipulatrice, un vampire financier à la soif inextinguible. Et si derrière Bambi se cachait un loup-garou ?
La France, dès lors, se coupe en deux.
Il y a les pro et les anti Laeticia.
Le tennis à la grenade commence tandis que les révélations plus ou moins pertinentes éclosent sur elle, sur sa grand-mère (baptisée Mamie Rock), sur son patrimoine immobilier etc.

Ce qui n'est pas rien.
J'en parlerai au diable
A titre d'exemple, le 51ème et dernier album du rockeur, "Mon pays c’est l’amour " a pulvérisé le compteur des ventes : il a dépassé allégro le cap du million d’exemplaires vendus depuis sa sortie.Ces affrontements plus ou moins feutrés passionnent l'opinion.
Et les mots des prétoires envahissent les bistrots. Entre le verre de rouge, le croque-monsieur et le café, on cause trust, reféré, droit internationnal, compétence juridique. Du jamais-vu.
Pendant ce temps, Laura et David rongent leur frein et leurs avocats leurs économies.
Laeticia continue de souffler le froid et le glacé.
Et tout le monde tousse.
Dans le show-biz, la famille s'arrête là où les finances commencent.
"J'en parlerai au Diable" avait pourtant prévenu Johnny.