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"The average cost of a period in the UK, over a year, is £500. Many women can’t afford this."
— Channel 4 News (@Channel4News) 28 juin 2018
Labour MP Danielle Rowley asks Minister for Women Victoria Atkins what the government is doing to address period poverty. pic.twitter.com/qSTZMEjFlz
We will ensure that there are extra products available to all pupils that need them.
— The Red Box Project (@RedBoxProject) 22 juin 2018
If you know of a location that would benefit from a red box please get in touch.
We really do just want to help as many people as possible and tackle #periodpoverty head on!
Please #RT pic.twitter.com/xqS2rHysKG
Go on @DaniRowley - met a Mam on maternity leave who didn't know how she was going to afford sanitary products on her statutory mat pay, local charities step in to fight #periodpoverty with supply donations but we know massive stigma still prevents others asking for help https://t.co/IXLYcnbHXf
— Angela Broadbridge (@angbroadbridge) 28 juin 2018
Given that so many people (especially some women) seem determined to say period poverty doesn't exist or question the truthfulness of Danielle Rowley's recent experience, here are a few points on #periodpoverty
— Kate Sang (@katesang) June 29, 2018
(Étant donné que beaucoup de personnes (surtout certaines femmes) persistent à dire que la pauvreté menstruelle n'existe pas ou ne croient pas en l'expérience de Danielle Rowley, voici quelques faits de #periodpoverty)
Danielle Rowley s'est aussi retrouvée épinglée sur la somme qu'elle avance, certain.e.s la trouvant injustifiée, d'autres lui conseillant même de se mettre à la "cup", la coupe menstruelle "beaucoup moins chère et tout autant efficace", précise une internaute. Face au buzz provoqué par son intervention, la députée travailliste a tenu dès le lendemain à s'en expliquer dans une lettre publiée dans le Newstateman.
Le fait qu'une femme dise qu'elle a ses règles - quelque chose qui arrive à la moitié de la population chaque mois - fasse autant de bruit montre jusqu'où nous devons aller pour briser le tabou.
Danielle Rowley, députée britannique
"Je suis apparemment devenue la première membre (du Parlement) à dire à la Chambre que j'avais mes règles. C'est bien que cela ait eu autant de couverture, mais que le fait qu'une femme dise qu'elle a ses règles - quelque chose qui arrive à la moitié de la population chaque mois - fasse autant de bruit montre jusqu'où nous devons aller pour briser le tabou", écrit-elle.
Quand au coût, là aussi elle s'explique, sans tabou et très précisemment : "J'ai des règles vraiment abondantes, j'ai donc besoin de tampons plus gros et des moyens pour les jours intermédiaires. Parfois, mon flux est si important que j'ai besoin d'avoir des tampons de plus grande taille (...) Pour la nuit j'achète des serviettes de nuit, parce que je préfère sentir que je peux dormir paisiblement et ne pas avoir à penser à me lever au milieu de la nuit pour changer mon tampon si mon flux est important."
Pourquoi entrer ainsi des ces détails, qu'elle qualifie elle-même de peu ragoûtants et peu sexy ? "Il est important que les gens comprennent combien les menstruations coûtent aux femmes - si elles ont la chance d'avoir l'argent pour les dépenser", ajoute-t-elle.
"C'est un défi politique pour ma génération non seulement de briser les tabous, mais aussi de briser le cycle de cette pauvreté menstruelle qui se traduit par des absences à l'école, au travail et même du chômage", peut-on lire dans sa lettre.
"Si ma génération de femmes parlementaires pouvait y arriver, ce serait un hommage mérité aux femmes qui, il y a exactement un siècle, ont gagné le droit de vote", conclut-elle.
The @scotgov is funding free sanitary products in Unis & Colleges starting in Sept. What eco-friendly sanitary products would YOU like to see at Edinburgh Uni? Suggestions needed! #periodpoverty #edinburgh #students pic.twitter.com/WX6GcUZQgI
— Kai O'Doherty (VP Welfare) (@EdUniVPW) July 2, 2018
Dès la rentrée de septembre 2018, les collégiennes, lycéennes et étudiantes écossaises auront accès à des protections hygiéniques gratuites, offertes par le gouvernement.
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