G 20 des femmes : les "grandes" de ce monde réunies à Berlin
Angela Merkel, Christine Lagarde, Chrystia Freeland, et Ivanka Trump ... Ambiance "Drôles de Dames" à Berlin où se tenait cette semaine, le "Woman 20 Dialogue Summit". Cette conférence a pour but de soutenir les femmes dans leur ascension professionnelle, notamment au niveau de l'entreprenariat.
De gauche à droite, la ministre canadienne des Affaires étrangères, Chrystia Freeland, Ivanka Trump, Christine Lagarde, directrice du FMI et Angela Merkel, chancelière allemande (Berlin, 25 avril 2017)
On est bien loin du traditionnel G20, loin des costumes gris et des cravates sombres... A Berlin s'est tenu, mardi 25 avril, le W20, le "Woman 20 Dialogue Summit", réunissant les plus "grandes" de ce monde.
Pas besoin d'être sérieuses pour parler de choses sérieuses, voilà si l'on veut résumer l'athmosphère qui a régné dans la capitale allemande. L'objectif de ce sommet est pourtant on ne peut plus grave puisqu'il est question de favoriser l'empouvoirement (ou "empowerment") des femmes dans l'économie, l'entreprenariat et de les aider à accéder à de meilleurs postes sur le marché du travail.
D'ailleurs ces photos ne méritent que peu ou pas de commentaires. Ici le très sérieux G20 économique, qui s 'est tenu à Washington trois jours plus tôt. Six femmes au milieu de quarante-trois hommes.
D'après les observateurs, et comme le souligne notre confrère du lalibre.be , "la patronne du FMI était on ne peut plus en forme à Berlin et a vraiment donné le ton de cette rencontre".
Pas de costume trois pièces donc au W20, mais des fleurs, de la couleur, de la bonne humeur sans en oublier d'être vigilant-e-s.
Ivanka Trump huée
Invitée star de ce sommet, Ivanka Trump, dont c'était la première participation. La fille du nouveau patron de la Maison Blanche a appris à ses dépens ce que voulait dire "sommet des femmes", lorsque au cours de la conférence, au moment de prendre la parole elle essuie les sifflets de l'auditoire.
La conseillère du numéro un américain est interpellée sur les accusations de misogynie qui poursuivent le 45ème Président des Etats-Unis. Loin de se démonter, elle rétorque qu’elle a entendu les critiques "perpétuelles" issues des médias mais que d’après elle son père contribue depuis des "décennies" à l’émancipation de la femme en prenant l’exemple de celles qui ont travaillé avec lui.
"Je sais de par mon expérience personnelle (...) que les milliers de femmes qui ont travaillé avec et pour mon père depuis des décennies (...) témoignent de sa foi et de sa solide conviction dans le potentiel des femmes et leur capacité à faire le travail comme n'importe quel homme", a-t-elle assuré.