Le droit à l'avortement dans la tourmente

Sur tous les continents, l'interruption volontaire de grossesse, que l'on croyait bien acceptée, est attaquée. Le droit à l’avortement n’est pas en place partout dans le monde. Alors qu’en France, il a été acquis en 1975 grâce à la loi Veil, des femmes d’autres pays continuent de se battre pour l’obtenir. Pologne, Chili, États-Unis, Maroc, Belgique, Pérou : tous les pays du monde sont concernés par ce sujet. Pourquoi ? Les raisons qui poussent à vouloir avorter sont plurielles. Dans le cas d’un avortement voulu sans raison médicale, il est question d‘interruption volontaire de grossesse (IVG). Si l’interruption est souhaitée dans le cas d’une grossesse dangereuse pour la santé de la mère ou d’une malformation du fœtus, il s’agit d’une interruption thérapeutique ou médicale de grossesse. Retrouvez sur le site TV5MONDE toute l’actualité sur ce sujet.

« Ma décision était sans appel, il fallait avorter. J'ai su que j'étais enceinte de 9 semaines alors que je commence tout juste ma carrière dans le marketing ». C’est le témoignage teinté de fatalisme de Mariko, jeune tokyoïte de 24 ans qui, fraichement diplômée de son université, se retrouvait enceinte cinq mois auparavant. Alors que le débat sur l'avortement a ressurgi en France, l’opinion des Japonais semble dénuée de jugement moral.