Alors que les cinéastes iraniens Mohsen Makhmalbaf et Bahman Ghobadi vivent désormais en exil, alors que le réalisateur Jafar Panahi est frappé d’une interdiction de filmer en Iran, Asghar Farhadi, lui, a réussi à tourner Une séparation avec l'aval des autorités iraniennes. Pourtant, le film dresse un constat sans concession des dilemmes moraux et religieux auxquels les Iraniens sont confrontés au quotidien. En l'espace de trois décennies, depuis la révolution islamiques de 1979, le cinéma iranien a appris a composer avec la censure...