Dans une salle de cours, un seul homme, le formateur. Les étudiants sont toutes des femmes demandeuses d'emplois guidées par une envie de réorientation professionnelle. Elles sont en majorité peu qualifiées, mais certaines sont diplômées du supérieur dans des secteurs nettement moins porteurs que les nouvelles technologies, comme Ingrid ou Pauline : "Moi, je sors d'études de philosophie, cela fait 6 mois que je ne trouve pas de travail". "Moi j'ai fait 5 ans d'études en restauration d’œuvres d'arts et j'ai fait le choix de ne pas continuer dans ce domaine. C'est certain, qu'avec le bagage que l'on accumule ici, je trouverai du boulot quoiqu'il arrive".
Cela fait déjà 30 ans qu'Interface 3 tente de réduire le fossé entre femmes et informatique. "C'était le moment où les femmes partaient en congé de maternité et quand elles revenaient au travail, elles trouvaient un ordinateur. Au fil du temps, on s'est rendu compte qu'il y avait de nouveaux métiers, des métiers de l'informatique pure et que les femmes n'allaient pas l'investir naturellement", explique Elena Lanzoni, responsable communication de l'association.
Une réalité encore d'actualité en 2014, Ingrid peut en témoigner : "Mon frère me disait que, il y avait dans sa classe d'ingénieur civil en informatique, très très peu de filles, 2 sur toute l'équipe et "Interface 3" participe vraiment à la remise à niveau des femmes et c'est vraiment une très belle optique".
Mais il y a du travail. Dans le secteur des nouvelles technologies, seul un travailleur sur cinq est une femme. Une question d'éducation dès le plus jeune âge, dit Elena Lanzoni : "Il suffit de regarder un catalogue de jouets pour Noël, pour se rendre compte que l'éducation est encore fort différenciée entre les filles et les garçons. Tout ce qui est technologique et scientifique parle encore beaucoup plus aux garçons qu'aux filles. Par ailleurs, cela crée un cercle vicieux. Il n'y a pas beaucoup de modèle féminine dans le secteur des nouvelles technologies".
Une tendance que s'efforce d'inverser "Interface 3" : 400 femmes sortent chaque année mieux armées en informatique, parmi lesquelles 7 sur 10 trouvent un emploi.
Cela fait déjà 30 ans qu'Interface 3 tente de réduire le fossé entre femmes et informatique. "C'était le moment où les femmes partaient en congé de maternité et quand elles revenaient au travail, elles trouvaient un ordinateur. Au fil du temps, on s'est rendu compte qu'il y avait de nouveaux métiers, des métiers de l'informatique pure et que les femmes n'allaient pas l'investir naturellement", explique Elena Lanzoni, responsable communication de l'association.
Une réalité encore d'actualité en 2014, Ingrid peut en témoigner : "Mon frère me disait que, il y avait dans sa classe d'ingénieur civil en informatique, très très peu de filles, 2 sur toute l'équipe et "Interface 3" participe vraiment à la remise à niveau des femmes et c'est vraiment une très belle optique".
Mais il y a du travail. Dans le secteur des nouvelles technologies, seul un travailleur sur cinq est une femme. Une question d'éducation dès le plus jeune âge, dit Elena Lanzoni : "Il suffit de regarder un catalogue de jouets pour Noël, pour se rendre compte que l'éducation est encore fort différenciée entre les filles et les garçons. Tout ce qui est technologique et scientifique parle encore beaucoup plus aux garçons qu'aux filles. Par ailleurs, cela crée un cercle vicieux. Il n'y a pas beaucoup de modèle féminine dans le secteur des nouvelles technologies".
Une tendance que s'efforce d'inverser "Interface 3" : 400 femmes sortent chaque année mieux armées en informatique, parmi lesquelles 7 sur 10 trouvent un emploi.
