En revanche, seuls les pays comme l’Uruguay et la République dominicaine valoriseraient l’image de la femme ronde et celle de l’homme fin. Ils seraient 52% d’Uruguayens, à apprécier les femmes à embonpoint et 62% à priser les hommes élancés.
Les auteurs de l’étude soulignent un point important : l’insatisfaction quelque peu terrorisante générée par les normes. En Corée du Sud et en France, pays aux idéaux féminins minces affirmés, « la volonté de perdre du poids est très fréquente chez les femmes, plus que chez les hommes : six Françaises sur dix déclarent vouloir perdre du poids » insistent-ils.
Corps désirés vs Corps réels : “source potentielle d'insatisfaction“
Et le corps réel, celui qui correspondrait plus ou moins à un poids et une taille satisfaisante selon la personne, au milieu de toutes ces normes, comment se porte-t-il ? Cela n'a rien de très étonnant, mais toujours selon l'étude, poids réel poids voulu ne correspondraient pas toujours. Cet écart entre la réalité et le rêve physique "parfait", génère alors de l’insatisfaction, de la frustration, parfois jusqu'au désordre mental, comme l'anorexie. Dans les pays où la minceur est de mise, principalement dans les pays développés, les dictats des magazines, de la mode, des médias peuvent transformer la vie des humains, mais surtout des femmes, en enfer. Pour Delphine Robineau, co-auteure de la recherche, il s’agît d’un phénomène typique du XXème siècle. Les femmes, qui affichent pourtant un poids "normal", en seraient particulièrement affectées.