C'est donc la deuxième fois que Paris accueille la "Black fashion week" à la suite de l'incontournable "faction week" qui inaugure l'automne dans la capitale française, là où se condensent les plus prestigieuses maisons de haute couture et de luxe. Cette année, la présentation de la mode "noire" se déroule du 4 au 6 octobre au Pavillon Cambon Capucines, au coeur de Paris, à mi-chemin entre la place Vendôme et la place de la Madeleine.
Son inspiratrice et créatrice, la styliste sénégalaise Adama Amanda Ndiaye refuse de se laisser enfermer dans les critiques qui luiront été faites depuis le début, à commencer par celle de ne pas paraître dans les défilés de la vraie fashion week, celle où se retrouvent les créateurs occidentaux, tandis que la mode africaine doit se contenter d'un strapontin déplié après les "grands", au risque d'être ghettoïsée et alors que Adama Ndiaye elle-même a installé le siège de son entreprise à Paris. Ce qu'elle préfère mettre en valeur, c'est l'occasion formidable qui est ainsi donnée aux créateurs africains, d'Egypte en Afrique du Sud (voire même du Japon), de donner à voir leurs magnifiques collections et de montrer ainsi l'influence des étoffes, des couleurs, des coupes, sur le dessin des stylistes français, anglais, belges ou d'ailleurs : "La black Fashion week est une histoire de culture et non de couleur" dit-elle.
Son inspiratrice et créatrice, la styliste sénégalaise Adama Amanda Ndiaye refuse de se laisser enfermer dans les critiques qui luiront été faites depuis le début, à commencer par celle de ne pas paraître dans les défilés de la vraie fashion week, celle où se retrouvent les créateurs occidentaux, tandis que la mode africaine doit se contenter d'un strapontin déplié après les "grands", au risque d'être ghettoïsée et alors que Adama Ndiaye elle-même a installé le siège de son entreprise à Paris. Ce qu'elle préfère mettre en valeur, c'est l'occasion formidable qui est ainsi donnée aux créateurs africains, d'Egypte en Afrique du Sud (voire même du Japon), de donner à voir leurs magnifiques collections et de montrer ainsi l'influence des étoffes, des couleurs, des coupes, sur le dessin des stylistes français, anglais, belges ou d'ailleurs : "La black Fashion week est une histoire de culture et non de couleur" dit-elle.