Malgré ses pulsions de prédateur sexuel, mis au jour depuis sa chute, Mohamed Kadhafi avait accordé un véritable statut aux femmes, pour qu'elles soient l'égal des hommes, durant ses années de gouvernance, par ailleurs liberticides. A peine plus d'un an après la mort du dictateur, les Libyennes peinent à trouver leur place sur la scène politique de leur pays. Seules 33 élues sur 200 (soit 15%) ont rejoint les rangs du CGN (Conseil général national) et une seule femme a été nommée membre du gouvernement. La chaîne internationale française d'informations France 24 est allée à la rencontre de Libyennes, femmes au foyer, épouses, mère, étudiantes, députées, décidées à prendre la parole et ne plus la lâcher dans cette société ultra conservatrice.