Fil d'Ariane
L'intellectuelle Fatima Mernissi n'est plus. Le meilleur hommage que nous pouvons lui rendre est relire ses livres ! https://t.co/JL6EgquMFe
— Rachid Naim (@rachidnaim) 30 Novembre 2015
RIP Fatima Mernissi. Une des rares intellectuelles du monde arabe étudiées dans les Universités du monde entier.
— Amine Bennis (@AmineBennis2) 30 Novembre 2015
Professeur de sociologie à Rabat, militante des droits de l’homme, Fatema Mernissi refusait le piège d’une prétendue incompatibilité entre Islam et démocratie, ou entre Islam et féminisme.
Elle avait notamment créé les "Caravanes civiques" et dirigé aux éditions Le Fennec des collections où s’exprime toute la société civile désireuse de démocratie.
Grande tristesse d'apprendre le décès de la grande Fatima Mernissi, pas assez entendue, à lire #jecristonnom RESPECT pic.twitter.com/ja6BbGqLyY
— Licra-lehavre (@licralh) 30 Novembre 2015
En 2003, elle avait reçu le prix Prince des Asturies avec l'essayiste et romancière américaine Susan Sontag, décédée voilà 11 ans.
Outre "Sexe, idéologie, Islam", son oeuvre la plus lue, elle a publié notamment "Islam et démocratie" et "Le harem politique" où elle s'interrogeait sur la place des femmes en terre d'Islam en faisant remarquer qu'au VIIe siècle "les épouses du Prophète discutaient politique et allaient à la guerre".
Quels méandres ont-ils mené jusqu’à cette figure prégnante de la femme voilée ?
"Lorsque naît l'Islam en 622, l’intention du Prophète est d'instaurer une communauté religieuse et démocratique où hommes et femmes discuteront les lois de la cité. À partir d'un tel projet, quels méandres ont mené jusqu’à cette figure prégnante de la femme voilée, mise à l'écart de la vie politique, confinée dans l'espace privé au nom de la foi religieuse ?", demandait-elle.
Elle avait également écrit un essai sur "L'amour dans les pays musulmans".
I'm seeing tweets that the great #Moroccan sociologist and feminist Fatima Mernissi has passed. pic.twitter.com/0qx85bx7jU
— Mona Eltahawy (@monaeltahawy) 30 Novembre 2015