Fil d'Ariane
En douze années d'un pontificat pendant lequel il a souvent mis en avant l'humain sur le dogme, le pape François a voulu briser des barrières, à commencer par celles qui tiennent les femmes à l'écart des responsabilités au sein de l'Eglise et du Vatican. A quel point y est-il parvenu ? Entretien avec Bénédicte Lutaud, autrice et journaliste.
Prière pour la santé du pape François sur la place de la Constitution à Buenos Aires, en Argentine, le 24 février 2025.
"Chers frères et sœurs, c’est avec une profonde tristesse que je dois annoncer le décès de notre Saint-Père François", a annoncé le cardinal camerlingue Kevin Farrell dans un communiqué publié par le Vatican au matin du très symbolique lundi de Pâques, le 21 avril 2025. "Ce matin à 7h35, l'évêque de Rome, François, est revenu à la maison du Père. Toute sa vie a été consacrée au service du Seigneur et de son Église... Il nous a appris à vivre les valeurs de l’Évangile avec fidélité, courage et amour universel, en particulier en faveur des plus pauvres et des plus marginalisés."
Le pontife argentin était en convalescence depuis le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une pneumonie bilatérale, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis le début du pontificat, en 2013. En dépit des recommandations des médecins qui lui avaient conseillé un strict repos de deux mois, il a multiplié les apparitions publiques ces derniers jours, au contact de la foule et des fidèles.
Dimanche 20 avril, à l'occasion des célébrations de Pâques, bien que très affaibli, il s'est offert un bain de foule en papamobile au milieu de milliers de fidèles sur la place Saint-Pierre. Le visage fermé, visiblement très éprouvé, il avait été contraint de déléguer la lecture de son texte à un collaborateur, ne pouvant prononcer que quelques mots, la voix essoufflée.
Bénédicte Lutaud est journaliste, spécialisée dans l'actualité religieuse, de l'Eglise catholique et du Vatican. Elle s'intéresse particulièrement à la place des femmes dans l'Eglise catholique. Elle a publié Femmes de papes aux éditions du Cerf en février 2021, traduit en italien en novembre 2021 et en espagnol en 2022. Le livre retrace le parcours de cinq femmes qui ont conseillé et inspiré les papes de l'histoire contemporaine, de Pie XI à François. L'ouvrage interroge également la question féminine sous le pontificat de François.
Lors d'un entretien avec Terriennes, Bénédicte Lutaud nous explique en détail comment "le pape François a enclenché un nouveau regard sur les femmes, qui sont désormais beaucoup plus visibles au sein du Vatican."
Terriennes : Le pape François a mis des femmes en avant pendant son pontificat. A-t-il mis en marche la féminisation du Vatican ?
Bénédicte Lutaud : Le pape François a réellement enclenché un mouvement vis-à-vis des femmes. Un virage important car, même s’il n'est pas le tout premier à ouvrir les portes du Vatican aux femmes, il est le tout premier à le faire significativement. C'est Paul VI qui, le premier, a permis aux femmes d'accéder à des fonctions autres que décoratrice florale ou religieuse servante…
François, lui, enclenche un mouvement beaucoup plus significatif. Cela commence par des paroles très fortes affirmant qu'il faut des femmes à des postes de décision au sein de la curie romaine, c'est-à-dire le gouvernement du Vatican, constituée de dicastères − l'équivalent des ministères. Le Vatican est certes le plus petit Etat du monde, mais un Etat très puissant avec une vraie force diplomatique.
Très vite, François va joindre le geste à la parole : dès 2016, il nomme les femmes à des postes assez symboliques. Beaucoup de choses inédites vont se passer cette année-là, à commencer par la nomination d'une femme pour la première fois directrice des prestigieux musées du Vatican, qui accueille des millions de visiteurs par an.
Toujours en 2016, une femme est nommée pour la première fois à la tête de la commission théologique internationale – le pape va d'ailleurs nommer les membres de cette même commission de façon à ce qu’elle soit complètement paritaire, avec un nombre égal d'hommes et de femmes.
Pourtant, ces gestes symboliques restent assez timides, car on ne touche pas encore les gros dicastères, les ministères clés du Vatican. Le pape n’a pas décidé d’intégrer les femmes au gouvernement du jour au lendemain, il fait ça dans la progression, comme s'il voulait peu à peu préparer les mentalités. C’est ainsi que l’on arrive progressivement à la nomination de femmes numéro 3, puis numéro 2 des dicastères clés.
Qui sont les femmes de pouvoir au Vatican ?
En 2020, Francesca di Giovanni, une laïque, et pas une religieuse, devient numéro 3 de la Secrétairerie d'État, c'est-à-dire le dicastère le plus important, une sorte de ministère de l'Intérieur du Vatican.
En 2021, la religieuse franciscaine, la sœur Raffaella Petrini est nommée, elle aussi, à un poste clé, puisqu'elle est à la tête du Gouvernorat et de la Commission pontificale. Un poste jusque là accordé uniquement à des cardinaux. C'est ce dicastère qui gère l'Etat de la cité du Vatican et tout ce qui est lié à la sécurité, donc un volet très important, très politique.
Toujours en 2021, François va nommer une religieuse, Alessandra Smerilli, numéro 2 d'un grand dicastère, celui du Développement humain intégral. C'est encore une avancée, mais l'on attend toujours une femme qui serait vraiment ministre, numéro 1 d'un dicastère. Ce sera chose faite en janvier 2025 : une religieuse, à nouveau, une Italienne, Simona Brambilla, 59 ans, est nommée à la tête du dicastère de Vie consacrée et des sociétés de vie apostolique.
C'était demandé de longue date, donc finalement assez logique, mais jusqu'en 2022, la Constitution du Vatican ne permettait même pas qu'un ministre non ordonné gère toutes toutes les communautés religieuses dans le monde. Et puis les choses ont évolué très vite : pourquoi le dicastère de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique ne serait-il pas dirigé par un religieux ? Et puis s'il est dirigé par un religieux, pourquoi pas une religieuse ?
Le pape François a vraiment frappé fort avec ces nominations. Certes, on reste dans le fonctionnel, sans toucher au liturgique, mais c'est quand même très important, puisque cela montre que les femmes, même au cœur du gouvernement du Vatican, peuvent jouer des rôles de premier plan.
Au-delà du "fonctionnel", quelle a été sa position ?
Le pape François a aussi initié des changements sur un plan plus théologique, plus liturgique, spirituel. Citons un exemple parmi d'autres, celui de la sainte Marie-Madeleine qui, jusqu'en 2016, n'était qu'une simple "mémoire obligatoire" dans le missel romain. Finalement, personne n'y prêtait vraiment attention. Le pape François décide d'en faire une fête : symboliquement et liturgiquement, sainte Marie-Madeleine est élevée au même rang que les apôtres.
En élevant Marie-Madeleine au même rang que les apôtres, François rappelle le rôle très important joué par tant de femmes dans les Evangiles.Bénédicte Lutaud
Le jour-même, il publie un texte expliquant en quoi le rôle de Marie-Madeleine est si important : elle est la première à annoncer la résurrection du Christ, donc Pâques, la fête la plus importante des catholiques, et elle va évangéliser, ce qui est une des missions les plus importantes des catholiques. De cette manière, François rappelle aussi le rôle très important joué par tant de femmes dans les Evangiles et invite à des réflexions d'ordre théologique.
Comment ces avancées ont-elles été accueillies ?
Pour ma part, je pense qu'il est allé assez loin pour un pape. Il faut se rappeler qu'on est dans l'Église, pas dans une société lambda, et que l'Église avance forcément plus lentement. François a enclenché un nouveau regard sur les femmes, qui sont désormais beaucoup plus visibles au sein du Vatican.
D'autres, ceux avaient beaucoup d'attentes, peuvent être déçus et penser que le pape s'est contenté de nommer des femmes un peu sages à des postes clés. C'est le cas de Lucetta Scaraffia, fondatrice du supplément féminin de l'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, qui est une historienne, ancienne féministe historique. Très investie dans la reconnaissance des femmes dans l'Église, elle a amené beaucoup de questions délicates dans le débat, comme celle des femmes diacres et celle des abus sexuels dans l'Eglise.
Lucetta Scaraffia, rédactrice en chef de Women Church World, un mensuel distribué parallèlement au journal du Vatican L'Osservatore Romano, à Rome, le 1er février 2019. Le magazine féminin du Vatican dénonce les abus sexuels commis par des prêtres sur des religieuses et leurs conséquences, à commencer par les avortements de religieuses ou les naissances d'enfants non reconnus par leurs pères.
Le pape n'a-t-il pas levé l'omerta sur les abus sexuels contre les religieuses ?
Le pape François a eu des mots très forts à ce sujet. Il n'a pas du tout fermé les yeux ni nié ce problème. Des commissions ont été constituées pour interroger la responsabilité des évêques. Il y a eu des petites avancées, mais on sent que cela reste un sujet qui coince, et sur cette question des religieuses abusées, les choses se sont un peu figées.
Notamment après que Lucetta Scaraffia a publié plusieurs enquêtes sur les abus dans l'Eglise : des abus spirituels, des abus sous forme d'exploitation, le travail domestique de nombreuses religieuses pourtant surdiplômées qui étaient utilisées comme des servantes qui faisaient le thé de ces messieurs les cardinaux. Elle a aussi révélé, avec des témoignages très très forts, des abus sexuels commis sur de nombreuses religieuses.
Là, le pape François a dit stop. C'était assez osé de mettre ça en une du canal de communication du Vatican. C'était un geste très très fort. Le pape lui avait demandé de s'abstenir, ou au moins d'attendre. En faire quasiment la une du journal du Vatican, c'était trop pour lui – ou ses proches conseillers. Le fait est que le pape a dit stop, et qu'elle a passé outre. Avec beaucoup de courage, mais cela n'est pas passé, alors elle a démissionné avec toute une partie de son équipe. Et son proche collaborateur, le directeur de l'Osservatore Romano, est lui aussi parti.
Dans le dernier chapitre de mon livre, je fais le récit de la vie de cette femme, Luchetta Scarafia, qui a mis en avant la question des femmes dans l'Église et au Vatican.
Où en est la prêtrise des femmes ?
Plusieurs commissions se sont succédées sur la fameuse question des femmes diacres, remise sur le tapis par des religieuses. Il y a eu des avancées, puis des reculades. En réalité, le sujet stagne un peu. Reste que François a eu le mérite de relancer cette question importante, trop souvent réduite à "Jean-Paul II a dit non aux femmes prêtres, alors il n'y a pas de femmes diacres non plus".
La question est bien plus celle du diaconat permanent qui, depuis Vatican II, permet à des hommes mariés d'être diacres permanents. Donc non, diacre n'est pas seulement la première étape avant la prêtrise. Le diaconat permanent permet à des personnes mariées d'aider les prêtres pour célébrer des mariages, des obsèques ou des baptêmes, mais sans les remplacer, puisqu'elles ne peuvent pas recevoir la confession ni célébrer la messe, et qu'elles ne seront jamais prêtres.
A part les traditions ou les habitudes, rien ne justifie qu'on ne permette pas, aujourd'hui, à des femmes d'être diacres permanentes. Bénédicte Lutaud
Aux tout premiers temps de l'Eglise, il existait des diaconesses qui assumaient un certain nombre de choses : elles étaient dans l'écoute, pouvaient baptiser des femmes et approcher celles qui ne souhaitaient pas être approchées par des hommes. Ce rôle, elles pourraient encore le remplir, notamment dans le recueil et l'écoute de la parole des victimes d'abus.
A part les traditions ou les habitudes, rien ne justifie qu'on ne permette pas, aujourd'hui, à des femmes d'être diacres permanentes. Certes, le débat a été relancé, mais pourquoi ne va-t-on pas plus loin ? De peur que cela ouvre la porte à la prêtrise ?
Quelles ont été les conséquences concrètes de "Qui suis-je pour juger ?"
Sur le plan sociétal, il y a eu des avancées, même si les plus progressistes se diront encore frustrés. "Qui suis-je pour juger ?" cette petite phrase très forte a eu un écho mondial et suscité énormément d'attentes, d'autant qu'elle était l'une des premières phrases chocs du pape François, dès le début de son pontificat. La franchise de son langage, ses phrases qui étaient presque des slogans, tranchaient tellement avec Benoît XVI, Jean-Paul II, et ses prédécesseurs.
En réalité, la phrase complète qu'il a prononcé est : "Si un homosexuel cherche le Seigneur et est de bonne volonté, qui suis-je pour juger ?" Déjà, elle acquiert un sens un peu différent. Elle implique qu'il a la foi, qu'il est chrétien, en tout cas catholique, et qu'il est de bonne volonté, ce qui s'interprète de différentes façons.
Cette phrase très forte, venant d'un pape, venant de l'Église catholique, invite à changer de regard sur les personnes homosexuelles. Bénédicte Lutaud
Sans être dans la tête du pape, on peut comprendre "de bonne volonté" comme une volonté de suivre le catéchisme de l'Église catholique. Or celui-ci, toujours pas réformé, juge l'homosexualité comme quelque chose d'intrinsèquement désordonné, ce qui peut être très blessant pour les personnes homosexuelles. Là, le pape demande la même chose qu'aux personnes divorcées et remariées, à savoir l'abstinence, de vivre en frères et sœurs. C'est extrêmement exigeant.
Reste que cette phrase très forte, venant d'un pape, venant de l'Église catholique, invite à changer de regard sur les personnes homosexuelles. Pourtant, que ce soit pendant le synode sur la famille, le synode sur la synodalité ou, plus récemment, le synode sur l'avenir de l'Église, il n'y a pas eu d'énormes avancées sur ce plan, hormis le Fiducia Supplicans, qui permet de bénir des couples homosexuels.
C'est encore un geste très, très fort qu'a eu le pape avec le Fiducia Supplicans, mais il a été accueilli par une levée de bouclier de la part de l'Église dans son ensemble. Tous les évêques, toutes les conférences épiscopales du continent africain ont catégoriquement refusé d'appliquer ce texte.
D'autres pays, dont la France, se sont contentés d'un semi-non, en parlant de 'personnes', au lieu de 'couples'. Et puis quelques rares pays, dont l'Allemagne, la Belgique, la Suisse, étaient d'accord. Mais face à l'énorme levée de bouclier, un autre petit document s'en est suivi, qui précise que nul n'est obligé d'appliquer ce texte...
François solidaire des LGBT+
En 2013, le pape François a entrouvert les portes de l'Eglise catholique aux LGBT+, mais pour un groupe de prostituées transgenre latino-américaines du littoral de Rome, il est allé encore plus loin en leur offrant un soutien matériel. "Le pape François nous a ouvert ses portes. Je n'aurais jamais pensé être avec lui au Vatican, parler avec lui... Qu'on nous accepte dans l'Eglise est un trésor pour moi", confie avec émotion Andrea Paola Torres, une Colombienne de 54 ans se faisant appeler Consuelo.
Non content de les recevoir lors d'audiences publiques, le pape leur a envoyé de l'argent pour se nourrir, leur a fourni des vaccins durant la pandémie et a même financé le transfert au Pérou de la dépouille de l'une d'elles, retrouvée morte en 2024.
Tout a commencé en 2020 pendant le confinement, quand elles se sont retrouvées sans clients. Elles se sont alors tournées vers l'église Beata Vergine Immacolata de Torvaianica, à une trentaine de kilomètres au sud de Rome, pour demander de l'aide. Le prêtre de la petite église, Andrea Conocchia, se souvient que la première femme trans qu'il a reçue était Paola, une Argentine, "le 10 ou 11 mars". Beaucoup d'autres ont suivi. Aux quatre premières, le prêtre a recommandé d'écrire au pape pour lui raconter leurs histoires et demander de l'aide. Entre "larmes" et "honte", elles se sont exécutées.
"Le pape François nous a envoyé de l'argent pour que nous puissions au moins acheter de la viande ou payer le loyer", se souvient Claudia Victoria Salas, une Argentine de 58 ans, qui à cette époque a renoncé à la prostitution pour faire le ménage dans un bar. Pauvres, immigrantes, trans et certaines séropositives : ces femmes sont "à la marge, à la frontière, en périphérie" de la société, une frange dont le premier pape latino-américain veut justement qu'on se rapproche, rappelle le père Andrea.
Consuelo a quitté la Colombie "à cause de la pauvreté et des mauvais traitements policiers", Claudia a fui l'Argentine parce que rejetée par sa famille, et Debora Tomaz, 38 ans, est partie de Rio de Janeiro (Brésil) par peur que son ex-compagnon ne la tue, "comme cela arrive à tant de femmes" au Brésil.
Mais pour les associations LGBT, l'Église catholique n'est pas allée suffisamment loin. Bien qu'en 2023 elle ait permis aux personnes trans d'être parrains et marraines de baptêmes et témoins de mariages et de se faire baptiser, en 2024, elle a estimé que le changement de sexe "porte atteinte à la dignité unique" de la personne.
"Je ne sais pas si le prochain pape sera comme lui. Cela me fait peur", s'inquiète Debora, qui a abandonné la prostitution et a repris ses études. Consuelo, qui a commencé à se prostituer à 12 ans en Colombie et continue à le faire "pour survivre", est également préoccupée, même si selon elle les portes "ne vont pas se fermer". "L'homosexualité continuera d'exister. Je mourrai et une autre prendra ma place. Celle-la mourra et une autre prendra sa place. Le pape a ouvert les portes de l'Église pour montrer que nous avons une identité. Nous sommes ainsi, mais nous aimons Dieu", souligne-t-elle.
Avec AFP
Qui sera le prochain pape ? Déjà, ce ne sera pas une prochaine, évidemment...
Comme l'explique l'historienne Lucetta Scaraffia, les cardinaux peuvent devenir pape, jusqu'à l'âge de 80 ans. Or le cardinalat n'est pas un ordre. On n'est pas "ordonné" cardinal, on est "créé" cardinal. C'est un titre honorifique. Et dans le droit canon, rien n'est écrit noir sur blanc disant qu'une femme ne peut pas être créée cardinale.
C'est davantage un inconscient collectif qui crée une sorte de peur, plutôt qu'une haine, des femmes, une peur de cet inconnu. Bénédicte Lutaud
On a dit que Jean-Paul II aurait songé à créer cardinale Mère Theresa... On ne sait pas si c'est vrai, mais dans l'absolu, rien n'empêcherait à une femme d'être cardinale, si ce n'est la peur que, un jour, une femme soit élue pape. Enfin, il y a l'histoire de la papesse Jeanne, qui suscite tant de peurs et de fantasmes face au sexe féminin, qui serait dangereux parce qu'associé à Eve, au péché originel. Je pense que c'est davantage un inconscient collectif qui crée une sorte de peur, plutôt qu'une haine, des femmes, une peur de cet inconnu.
(Re)lire dans Terriennes :
Une femme à la tête d'un ministère au Vatican : où en est la féminisation de l'Eglise ?
Bénédiction des couples homosexuels : le pape change la pratique de l’Église mais pas sa doctrine
Pour la première fois, des femmes vont voter au Synode des évêques
France : une association religieuse condamnée pour avoir exploité des sœurs burkinabé