Dans le cadre des commémorations du Centenaire de la Première Guerre Mondiale et de
l’Année Jaurès, c’est aussi le moment de se souvenir d’un personnage extraordinaire, Bertha von Suttner, 1ère femme prix Nobel de la Paix en 1905, amie du fondateur de l’Humanité, tribun et député du Tarn, décédée il y a exactement 100 ans, le 21 juin 1914.
A Chalette-sur-Loing (45), ville membre de l’
Association Française des Communes pour la Paix, j’ai décidé, paradoxalement, d’introduire mon propos par la guerre. La première victime d’un conflit est bien évidemment la paix et on peut dire que, pour la 1ère guerre mondiale, l’ont été aussi deux de ses figures les plus emblématiques, défenseurs les plus engagés, infatigables, obstinés et méthodiques : une Autrichienne, Bertha von Suttner, 71 ans et le Français Jean Jaurès, 54 ans,
assassiné au café du croissant à Montmartre, à Paris, une quarantaine de jours plus tard, dans les conditions que l’on sait, par un
Villain Raoul !
La baronne Bertha von Suttner meurt donc à Vienne le 21 juin 1914, une semaine avant l’
attentat de Sarajevo, l’allumette qui allait mettre le feu aux Balkans d’abord, à l’Europe ensuite et déclencher enfin la 1ère guerre mondiale.