Le hockey féminin est né à la fin du XIXème siècle, mais alors les femmes doivent jouer en jupes. Au début du XXe siècle, les équipes féminines abondent partout au Canada, mais surtout au Québec. Les femmes purent donc s'élancer sur la glace, bien avant le droit de vote qui ne fut conquis par les Canadiennes qu'en 1916 (dans la province de Manitoba), et même en 1940 au Québec.
L'université McGill à Montréal est la première à se doter d'une équipe de hockey féminin en 1894. La première ligue féminine fut organisée au Québec en 1900 ; elle se composait de trois équipes. Les noms des premières équipes féminines, au Québec et ailleurs, reflétaient les stéréotypes de l'époque et adoptaient des noms très convenablement féminins : les Floradoras de Biggar, les Prairie Lilies de la Saskatchewan, les Snowflakes, les Golden Girls et même les Old Hens.
Mais c'est tout de même l'un des rares sports où les femmes peuvent intégrer des équipes d'hommes. Plusieurs d'entre elles se produisirent dans des championnats masculins. Ainsi, au début des années 70, dans la Ligue nationale de hockey, Manon Rhéaume fut gardienne de but pour le Lightning de Tampa Bay en présaison contre les Blues de Saint-Louis et les Bruins de Boston.
La
fédération canadienne de hockey sur glace compte aujourd'hui 85 624 adeptes "encartées". Il est classé deuxième sur trente-sept équipes au classement IIHF 2011 (classement des équipes nationales de hockey sur glace, rédigé par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) à l'instar du classement FIFA pour le football).